Les Textes de L'atelier Ecritures au Pluriel du mois de Décembre 2012

 

Jeudi 6 Décembre

Consigne 1 :

Veuillez, s'il-vous-plaît, rédigez un poème sur Rien... comme Jean Sénac

Rien,
C'est ce petit quelque chose
Que je ressens quand je te vois

Rien,
C'est un sentiment qui passe
Quand tu ne m'écoutes pas

Rien,
C'est ce silence qui me glace
Si tu ne me vois pas

Rien,
C'est le calme d'une note
Suspendue à ta voix

Rien,
C'est la naissance, l'aurore
Le matin auquel je crois

Rien,
C'est la vie qui s'abandonne
À la chaleur d'un feu de bois

Rien,
C'est la plume qui raconte
Tout ce qui me vient de toi

Rien,
C'est ma vie qui se remplit
Depuis que tu me parles de toi

Rien,
C'est le contraire
De ce que tu es pour moi

Rien,
C'est le mot que je ne prononce pas
Quand je parle de toi

Isabelle

 

Rien
Non Rien de Rien
Non, je ne regrette Rien

Rien
C'est le passé
Qui renaît

Rien
C'est l'insouciance
De l'adolescence

Rien
C'est l'adulte
Qui dans ses projets exulte

Rien
C'est aujourd'hui
Le monde en furie

Rien
C'est toi et moi
Et tout à la fois

Rien
Non Rien de Rien
Non, je ne regrette Rien !

Rien
C'est la vie
Elle est comme on la fait !

Anny

 

Rien...
Rien
C'est une expression qui fait mal.
D'une ride à une autre.

Rien
C'est l'absence de lui
Quelque chose qu'on attend.

Rien
C'est dans le cœur
Qu'il se brise et fait mal.

Rien
C'est la vieillesse
Qui vous apparaît, sans crier gare.
On n'est sur de rien.

Rien
Un point c'est tout.

Marie

Rien

Un petit rien
N'est pas grand chose
Mais un petit rien
Peut faire échouer les plus grandes métamorphoses

Un petit rien
Peut entraîner de grandes choses
Comme on dit qu'un battement d'ailes
De papillon peut changer les destins
Et faire que le monde se mette à tourner à l'envers

Un petit rien, c'est finalement
De grands chamboulements
Qui, au départ, ne se voient pas
Et, à l'arrivée, transforment parfois
Tout le trajet de l'existence jusqu'au trépas

Pascal

 

Bonjour rien

Rien, c'est avant tout le vide
Et avec le vide, on ne fait rien.
On ne peut pas vivre de rien,
On a besoin du minimum,
Et même le minimum, c'est trop !
Rien dans la tête et rien dans les poches.
En 2013, nous partons les poches vides.
Marié depuis 40 ans, on se dit aussi plus rien !

Josette

Consigne 2 :

Choisissez un verbe, utilisez-le sans modération dans votre création comme le fait Frédéric-Jacques Temple.

le soleil rouge nous regarde
nous regardent les oiseaux
sur les plages du sommeil

la vague blanche nous regarde
nous regardent les enfants
aux terrasses de l’été

L'arbre chapeauté de vert m'écoute
M'écoutent les vagues
Qui caressent mes pieds

La maison sommeillante m'écoute
M'écoutent les visages
Se reflétant dans les miroirs

L'arc-en-ciel m'écoute
M'écoute le vent pleurant
Sous le froid de l'hiver

Le ciel flamboyant m'écoute
M'écoutent les fleurs
Qui naissent au printemps

Le sentier solitaire m'écoute
M'écoute la biche douce
Fuyant le chasseur imprudent

La nuit accueillante m'écoute
M'écoutent les herbes
S'inclinant sous mes pas

Le destin invisible m'écoute
M'écoutent les années
Dont je ne me souviens pas

J'écoute le monde
Je suis écoutée


Isabelle

 

Prendre le train de la vie en marche
C'est prendre naissance

Prendre ses fournitures scolaires
C'est prendre le chemin de l'école

Prendre son poste de travail
C'est prendre pied dans la vie active

Prendre compagne
C'est prendre ses responsabilités

Prendre un crédit immobilier
C'est prendre un toit pour protéger
Sa femme et ses enfants

Prendre une assurance retraite
C'est prendre une protection
Contre les ennuis de la vieillesse

Prendre une concession obsèques
C'est éviter à ses proches de
Prendre des risques quand
On va prendre une balle dans la tête


Pascal

 

L'heure tardive nous surprend
Nous surprennent les étoiles filantes
Dans le ciel urbain dévasté

Le calme de la mer nous surprend
Nous surprennent les nuages verts
Envahissant l'horizon de la vie

La flamme de la cheminée nous surprend
Nous surprennent les déchets... nucléaires
D'une catastrophe cachée

Ce regard nous surprend
Nous surprennent les étincelles
De l'amour renouvelé

Tu me surprends Je te surprends
L'amour nous a cueillis


Anny

Partir sans se retourner...
Partir dans un pays qu'on ne connaît pas
Partir sans savoir où aller ?
Partir en brioche. Quand on en revient
On est peut-être pas au top.
Partir pour faire les courses, je me sens
Plus légère du côté du porte-monnaie.
Partir en courant quand on vous poursuit,
Partir avec le moral à zéro.
Partir de la maison quand les factures arrivent.
Et pour la fin, partir pour revenir – obligation.

Josette

 

Sabine, aujourd'hui fait du vélo,
Fait du sport en jogging, sur les chemins de campagne.
La journée finie, va faire nuit,
Faire nuit, faut partir comme on est venu.
Cet hiver fait froid,
Faire chauffer la maison en allumant la cheminée.
Noël arrive à grands pas,
Elle fait ses achats pour gâter tout son monde.
La date est là,
Elle fait allusion aux fêtes de fin d'année.
Je te fais, tu me fais, nous nous faisons.

Marie


Jeudi 13 Décembre

Consigne 1 :

21 décembre 2012, la fin du monde est pour ce soir, vous vous retournez sur l'année passée. Qu'en retenez-vous ?

Tout d'abord, le 20/12 nous ferons un bon repas à Concerthau. Comme l'an dernier, il sera très joyeux, nous en profiterons un maximum.
Le 21, un apéro est prévu, comme souvent avec les amis, nous ne nous en priverons pas et referons le monde comme à chaque apéro.
Nous ne manquerons pas d'évoquer en riant bien fort toutes les prédictions de fin du monde annoncées, cette année pas de grand couturier pour nous prendre la tête. Et puis nous parlerons des difficultés que nous rencontrons tous depuis quelques années et qui empirent sans que l'on puisse avoir un quelconque espoir dans les années qui viennent.
Les problèmes d'argent, de fin d'emploi sont tellement plus préoccupants que ces soit-disant fins du monde apocalyptique. De toute façon, ce sera forcément la fin du monde pour quelqu'un. La mort frappe n'importe qui, n'importe quel jour, heure et on n'y peut rien.
Par contre, que nous fassions mourir notre planète à petit feu, que nous gaspillions notre nature comme si elle était immortelle sans réagir, alors là oui nous provoquerons la fin du monde, se sont les réalités scientifiques mesurées et connues de nos jours ; si nous ne bougeons pas, alors oui nous prendrons, ou nos enfants prendront « le ciel sur la tête ».

Anny

Après Nostradamus et Paco Rabanne, d'autres illuminés, détenteurs de vérité, font parler d'eux ! Dans quel but ?
Vous faire réfléchir ? Loupé ! Cette année est, depuis que je suis inactif, dans la continuité. Promesses politiques bidons, conflits inextricables ou historiques ! Ma personne importe peu au vu des problèmes mondiaux qui vont toucher nos enfants. S'ils font confiance à ceux que nous avons choisi ils vont au casse-pipe ! À eux de prendre la conscience qu'ils peuvent, comme nous le croyions en 1968. J'ai peur pour eux et leur souhaite de s'unir pour gagner leur place dans un monde pacifique et uni.

Patrice

Au revoir 2012 !
Comme on me le demande, ce que j'ai retenu de l'année :
- L'augmentation
- Plus de violence
- Le changement de président (l'un ou l'autre c'est idem)
- Les catastrophes
- La réouverture des Restaurants du cœur
- Les guerres qui n'en finissent jamais. Il y a plus de morts que de vivants !
- La hausse des prix, que ce soit C Discount ou autres.
- Il y aurait, paraît-il, plus de chômeurs donc pas de travail !
Où allons-nous, je ne m’intéresse pas au monde car il y a assez à s'occuper de la France.
Les riches s'en vont ailleurs parce qu'on les assassine avec les impôts. Il n'y a pas qu'aux riches, je vous rassure.
J'ai de la chance d'être là pour voir tout ce tralala ! J'oublie aussi l'informatique de plus en plus moderne.
Je n'ai jamais entendu autant de tueries que depuis ces dernières années. On tue pour rien, un bruit trop fort, la musique trop bruyante, et allez ! La police n'a plus besoin de se déplacer. Dommage, car la vie n'a pas de prix !

Josette

La fin du monde est pour ce soir. Il me semble que la terre a tourné moins vite sur elle-même. Les journées ont duré jusqu'à 48 H. Le soleil s'est rapproché de nous il me semble. C'est pour ça que le climat s'est réchauffé cette année. Il a fait beau presque tout le temps et comme les glaces ont fondu (je déduis cela au fait que j'habite maintenant sur la plage alors qu'avant il fallait descendre 500 M pour atteindre la mer), je prends ce dernier jour avec philosophie...
Alors que j'apprends qu'un gigantesque tsunami va engloutir les terres restées émergées, à minuit pétantes. Il me reste très peu d'heures pour contempler les étoiles. Je m'installe alors dans un transat et commence à siroter une boisson fraîche

Pascal

Consigne 2 :

Vous vous réveillez au matin du 22 décembre, le monde n'a pas disparu mais il a changé. Rédigez un article sur ce nouveau monde que vous découvrez

Je me réveille dans mon transat, chauffé par le soleil... qui s'est levé comme tous les matins. Pas de tsunami, pas de météorite, pas de volcans entrant tous en éruption, bref pas de catastrophe annoncée.
Le monde a changé, mais pas comme on le croit. Il a changé dans nos têtes. Tout le monde a le sourire, teinté d'ironie.
C'était encore une fausse nouvelle pour nous détourner des vrais graves problèmes qui surviennent tous les jours dans le monde.
Comme le bug de l'an 2000, comme les catastrophes banales quotidiennes qui nous empêchent de réfléchir. Comme les résultats sportifs, comme tout ce qui nourrit les infos télévisées, radiophoniques ou les journaux.
Ce nouveau monde va peut-être être plus vigilant à la soupe qu'on lui sert. Du moins j'ose espérer qu'il sera meilleur. Le meilleur des mondes possibles.

Pascal

Comme tous les matins, j'ouvre un œil, il ne fait pas jour, je me retourne dans mon lit, et me rendort. 10 H, il fait soleil, pas de vent. Quel jour sommes-nous ? Ah, oui, samedi 22 décembre. Quel apéro hier soir, j'ai la tête un peu nauséeuse. Bon alors, qu'est-ce qui a changé... ? Moi, je n'ai pas rajeuni, ni vieilli. Oh ! Mon beau miroir, tu es toujours et encore là.
Tiens, le téléphone sonne, les amis, fous rires... Alors ! Alors ? La frousse aura-t-elle fait réfléchir tout le monde ? Pour le moment, rien n'a changé, même infos, même musique. Dans la rue, les gens même qui criaient foutaise ce 21 décembre semblent heureux !! Bizarre les œillères seraient-elles tombées ? La paix et l'amour, seraient-il un espoir d'avenir ?
Avenir, Avenir, vous avez dit Avenir... comme c'est bizarre !

Anny

Je me réveille avec la gueule de bois, et c'est la première fois.
Je suis en vie, le monde n'est pas fini et je vais devoir travailler, donc écrire pour mon journal.
Tant bien que mal (et après dix cachets d'aspirine) je sors pour aller enquêter sur cette nouvelle société post 21 décembre.
Bon, les immeubles sont à leur place, les maisons aussi. Les routes sont toujours praticables donc j'y avance un pied prudemment (en titubant).
Les rues commencent à se remplir de gens curieux, étonnés de ne pas avoir été écrasés par la lune, incendiés par le soleil, noyés par une mer déchaînée, engloutis par la terre ouverte.
C'est la joie, tout le monde s'embrasse et rit, heureux d'être toujours en vie.
Les voitures ne circulent plus pour que l'on apprécie le silence de la nature, puis le chant des oiseaux. Chacun semble être disposé à ne plus polluer cette planète qu'il a eu si peur de voir disparaître, à la préserver, la protéger de toute action nocive.
Soudain, un bruit vient du ciel. Un engin survole ces badauds, le nez levé pour découvrir l'intrus dans cette scène pacifique et fraternelle. Je fais de même, et tout s'obscurcit...

Isabelle

22/12/12 – Ce matin le monde a changé. D'ordinaire, il faut des milliers d'années. Là, non ! Noël est toujours demain, pourquoi changer ?
Au matin, pas d'enfants dans la rue avec des vélos flambants neufs. Depuis quelques années la mode est aux consoles. Plus de bonhommes de neige, ni de luges ! Chacun chez soi !
Ces annonces calamiteuses appellent à la solidarité et aboutissent à l'exclusion. Chacun pour soi ! Heureusement tout le monde n'y croit pas, mais le doute crée la suspicion. Comme à l'époque de la guerre froide USA – URSS où les abris anti-atomiques personnels sont nés. Certes, le genre humain ne survivra pas à la Terre, mais pas dans ces conditions. La science peut prévoir les cataclysmes et rien n'est prévu pour ces jours-ci. Même si l'homme fait tout pour détruire autour de lui.

Patrice

Qu'est ce qui va changer ? La terre est toujours ronde, les maisons toutes de la même hauteur, pleines de couleurs. Les magasins aux prix des portes-monnaie, des voitures avec moins de fumées, des appartements sous verrous de sécurité. Il y aurait plus de dragues ! Il y aurait plus de riches et de pauvres et tout le monde serait au même niveau !
Le ciel est toujours beau et bleu. Je suis contente de le voir tous les matins.
Je verrai ce nouveau jour avec moins d'agressivité ! Moins de colère ! Plus de racisme ! Comme mon prochain m'a dit un jour : « Tous les humains ont le sang rouge ! ».
Il faudrait aussi penser à ne plus payer de crédits. Mais je voudrais voir le monde avec ses vraies valeurs et aussi avec ses vraies couleurs, pour avoir un bel arc-en-ciel !

Josette


Jeudi 20 Décembre

Consigne 1 :

Acrostiche au choix

 

V
I
V
E
L
H
I
V
E
R

  A
B
A
S
L
H
I
V
E
R

Vas là-bas au jardin tu verras
Il fait froid, lui répondis-je
Viens te réchauffer près du feu
Ensemble nous irons
Les soirs de veillées
Hanter les maisons
Impossible d'y aller seul, la peur de se faire prendre
Vers les routes noires nous irons
Effleurés par le vent qui
Rougit nos joues toutes rondes

Marie

 

Ah, voilà Noël qui s'annonce redoutable,
Blanc comme neige
À l'horizon on voit plus rien
Sur la montagne toute haute on aperçoit
Le manteau blanc, si blanc à se rouler dedans
Hippolyte est là avec Michel
Ils viennent chanter avec la chorale ce
Vendredi soir après dîner
Encore une année de passée, mais voilà
Retour vers le futur à jamais, pour mieux recommencer l'année d'après

Marie

Vraiment quelle belle saison
Il y fait toujours bon
Voilà que je me sens ragaillardie
Et toute en joie à la savoir naître
La saison où tout s'arrête
Hourra ! Voilà aussi Noël
Il m'apportera son lot de bonnes nouvelles
Vêtu de ses couleurs rouges et blanches
Et le Nouvel An pour que tout cesse
Réveillonnons afin que tout renaisse

Isabelle

 

Ah, le revoilà qui se pointe
Bien glacial comme il se doit
Avec ses jours courts et froids
Sous son lourd manteau de neige
La pluie et le vent aux lèvres
Harponnant de son pic gelé les plus frêles
Il nous laissera en attente d'une saison
Voyant les fleurs et la chaleur renaître
Et sous nos couvertures grelottants
Rêvant à son ennemi le printemps

Isabelle

Vivre
Intelligemment
Vivre
Elégamment
Loyauté
Honnêteté
Invitez
Vous
Et
Revenez

Patrice

Au secours
Bientôt le froid
Autrefois redouté
Souvent diabolisé
Le gel dit
Hibernatus
Implique
Vraiment
Enormes
Remue-ménages

Patrice

 

Vacances scolaires
Idéal pour les glissades
Vestes et manteaux pour les grands froids
Éternels comme les neiges
Longs, ce sont les mois les plus longs pour le froid
Hiver pour Noël et ses cadeaux !
Île de Thau et toutes ses décorations
Valises, skis, bonnets, écharpes et c'est le départ pour la montagne
Écrire des lettres à la famille lointaine
Rêves du père Noël et de sa hotte

Josette

Vivre l'hiver avec
Ivresse et long bec !
Voir des cols verts,
Elégants oiseaux de passage,
Lécher la neige du paysage,
Horizontale bûche frisson,
Incomparable crème à glaçon,
Véritablement délicieuse en fête,
Et se gaver de chaud, sous la couette !
Rien de plus, sinon le gel des cacahuètes !!!

Claudette

 

Vivre l'hiver avec
Ivresse et long bec !
Voir des cols verts,
Elégants oiseaux de passage,
Lécher la neige du paysage,
Horizontale glace frisson,
Incomparable crème en fusion,
Vrai délice de froid si peu sage.
Et se gaver d'hiver sous la couette
Rien de plus, que deux cacahuètes

Claudette

Consigne 2 :

Créez un texte ou une poésie déclinant le blanc.

Noël blanc, blanc comme la neige, pur comme le ciel avec ses étoiles filantes qui l'illuminent à chaque passage.
Le sapin décoré allumé de mille feux, ces étoiles et guirlandes accrochées à ses branches, parsemées de bouts de coton blanc pour imiter la neige.
La table des convives habillée d'une nappe blanche, immaculée, attend qu'on lui pose les assiettes blanches, avec les couverts, avec les jolies chopes blanches pour assouvir les bouches assoiffées.
Le blanc c'est la pureté de la nature mais il a sa saison, comme on le dit souvent.
Blanc comme neige est une expression que l'on emploie souvent.
Beau manteau blanc qu'est l'hiver dans nos montagnes, les gens sont impatients d'aller l'écraser cette neige si blanche et collante à nos pieds.

Vive Noël blanc !

Marie

Blanc d'effroi devant cette bête aux crocs blancs jusqu'à la racine des dents, il se tient droit sous les boules blanches du gui.
L'animal, fourrure blanche hérissée, ne veut pas le laisser passer. Confondue avec la neige blanche, il ne sait pas que l'homme a la mémoire blanche, ne se souvenant plus de qui il est.
Après avoir bu quelques coups de blanc, il est tombé dans les pommes. Se réveillant au pied d'un cèdre blanc, il a entendu le loup hurler. Maintenant, il ne sait que penser, il n'ose pas bouger.
Soudain, une lumière blanche jaillit, au moment où l'animal se jette sur lui et qu'un ange aux ailes blanches l'emporte au Paradis.

Isabelle

Blanc, que serais-tu sans les couleurs de l'arc-en-ciel qui t'ont créé ? Le moindre rayon de soleil te dévalue et la lune te flétri ! Éphémère, voilà comme la robe de la mariée ou celle des communiants !
Telle la neige jusqu'au premier passage. Certes, tu peux être immaculé, mais pas intemporelle. C'est ce qui te rend fascinant ! Blanc tu étais avant de devenir cette page. Vivant et changeant !

Patrice

Le blanc que dire du blanc ?
La neige est blanche. Il y a maintenant des sapins blancs.
Il y a les flocons de neige qui tombent sur les têtes, on a l'impression d'avoir un chapeau blanc.
Les colombes blanches qui sont un signe de la paix, la mariée est également en blanc.
Le père Noël a la barbe blanche.
Pourquoi les blouses des docteurs sont blanches ?
Les vêtements, les voitures, les murs des appartements, le blanc passe partout.
Une ville toute blanche, c'est beau et puis ça cache toutes les saletés des rues.
Le blanc est une couleur, non ?

Josette