Les Textes de L'atelier Style du mois de février 2011




Lundi 7 Février

Consigne 1 :

Écrire un sonnet sur le thème de l’hiver.
Un sonnet est composé de deux quatrains (2 fois quatre vers) et de deux tercets ( 2 fois trois vers).
Les quatrains sont sur deux rimes embrassées (abba), les tercets présentent deux schémas possibles
(ccdede) ou (ccdeed).
Deux personnes écrivent les quatrains, deux autres les tercets.

L’Hiver

 

Le froid fait trembler comme feuille
Le manteau de l’hiver dans les bois
Alors qu’il se brûle quoi que l’on veuille
Des cœurs dans des cheminées de choix

Il neige sur les toits
Dans la cheminée le feu flambe
Devant lui j’étends mes jambes
Que je suis bien avec toi

C’est l’hiver, ils sont partis à Chambéry
Chaudement vêtus faire du ski
Cette journée sera la plus belle

La neige étend son blanc manteau
Mais où se cachent les oiseaux ?
Dans cette campagne froide et mortelle

Claudette – Isabelle – Pura – Annie B.

 

C'était un bonhomme de neige
Qui parcourait les landes
Tournant en sarabande
Entre les dunes de neiges.

Moi qui déteste le mois de novembre
Car il fait nuit tôt
Et qu'il faut mettre les manteaux
De plus, arrivent les fêtes traditionnelles de décembre.

Qu'il est bon de brûler les marrons
Quand au coin de la cheminée on est posté,
C'est là qu'on se dit que l'hiver a du bon !

Cette année l'hiver est très froid
Le vent est très vif et le visage rougit...
Dans la cheminée crépite le feu de bois

Annie S. - Christine – Nathalie – Monique

 

Sur le sol la neige étend son blanc manteau
L'hiver est bien là et je dois faire attention
À ne pas me ficher par terre comme ce pion
Qui a reçu une boule de neige et n'a pu éviter le banc

L’hiver était tardif cette année, finalement il arriva.
J’aurais cru qu’il ferait meilleur,
Car j’étais de bonne humeur.
Mon chat ne supportait pas cette température, il s’en alla.

Dans la brume blanche parsemée de givre
Glisse le cygne clair, la péniche endormie
Les platanes s'agitent au gré du vent ivre

Voilà l'hiver, les branches rouges
Cassées par le vent les feuilles bougent
Planté là l'arbre dort

Marie-Catherine – Nadine – Pascale – Marie

 


Consigne 2 :

« 22 v’la les flics »

 

Il habitait au numéro 22 ce flic.
Il était très tonic.
Après sa séance d’aérobic,
Il rencontrait son indic,
Un vrai loustic.
Il était très élégant et très chic,
Mais bourré de tics.
J’avais eu pour lui le déclic.
Moi, j’étais au Assedic,
J’avais besoin de fric.
Un soir, on l’a retrouvé mort. C’était la panique.
Tué à coups de briques et de crics.
Mais le hic,
Les flics attendent toujours le diagnostic.
Ils n’ont pas pensé à l’arsenic,
Moi, oui.

Gaëlle

 

« 22 v'la les flics ! »
Dis-le à toute ta clique,
Si tu ne veux pas prendre une « trique ».
Ça aurait été plus rigolo si on avait dit : « 22 v'la Toto ou Zorro ! »
Mais à cause de quelques boutons et différents galons
On a changé le dicton !
Ça le rend pas plus mignon, dans TA situation !
« 22 v'la les flics » vite, taillons-nous,
Ça revient à « gare aux loups » !
T'a compris Jacquou !
Vite oublie-nous ...
Et prend tes jambes à ton coup ! 
Et ça c'est un dicton de voyous !!!

Nathalie


Voilà les beaux jours, temps idéal pour faire des sorties, pour se permettre quelques fantaisies qui peuvent nous couter très cher. Par exemple être mal garé, dépasser la limitation de vitesse malgré le radar qui nous prend en photo. Ceci n'est pas de bon augure mais on s'en fiche tant qu'on peut se faire plaisir, on est jeunes, on fait les fous sans tabous.
Mon amie Véronique fait des embardées avec sa moto, roule vite, dépasse les voitures jusqu'à se faire siffler par la gendarmerie. Elle s'amuse avec eux, sa sensation est tellement forte qu'elle s'aperçoit plus qu'elle est chassée par eux. Tellement bien, elle s'arrête et prononce : « Hou ! 22, v'la les flics ». L'adrénaline étant tombée elle a plus qu'à payer son PV, et son permis lui a été retiré.
C'est le radar qui a signalé : « 22, v'la les flics, venez ».

Marie

Au loin je vois une voiture qui me fait un appel de phare. Alors, je comprends que les flics sont proches et je mets ma ceinture car je ne la boucle jamais et j'ai eu un avertissement. Ils m'ont dit : « Cette fois ça va, la prochaine fois vous aurez trois points en moins. » Je leur ai dit : « Je vous remercie ».

Monique

C’est sur le chemin du retour de nôtre goûter à la Grande-Motte, où nous étions allés manger des gaufres, que je fus avertie par des automobilistes qui, ne pouvant crier : « 22 V’la les flics », me firent des appels de phares. Et quelques centaines de mètres plus loin, ils étaient là, juste avant le rond-point de Villeneuve-les-Maguelones. Un policier me fit signe de m’arrêter et se présenta : « Police Nationale, c’est pour un contrôle d’alcoolémie. » Je me suis soumise à ce test et suis repartie en rigolant. Vu son air sévère, je n’ai pas osé lui demander si on pouvait contrôler le chocolat, sinon j’y avais droit. (c’est une histoire vraie)

Nadine DC

22 v'la les flics, c'est le surnom du commissaire Lecoq, le chef de la police de la rue Basse, côté cour, de la charmante ville de Chapon.
Lecoq n'a pas bon caractère. Il vole souvent dans les plumes des voleurs de poules ou autres racailles.
Quand il se trouve trempé dans une sauce ratée, il court chercher Lecroissant, son indic, qui travaille pour lui depuis des lunes, pour lui faire endosser le costume.
Ils se connaissent parce qu'ils fréquentaient (mais pas en même temps), les « poules » de la rue Boulangère – une espèce de « volière » tenue par la grosse Madame Dupin, qui dit trafiquer sans pépins. Mais là-bas, il s'y passe des trucs et machins choses, bref...
Lecoq est très chaud vin ! Un brin susceptible mais avec bon teint.
À son arrivée à la brigade (il venait d'une ville Basquaise dont j'ai oublié le nom), il a tout de suite maté quelques « poulets ».
Exemple : Debraisse et Dugers, mutés pour cause de surpoids se sont retrouvés à Four !
Le pauvre Deuzeux, traité de mollesse, a été mis sur le plat en vitesse !
Et le poulet Chasseur ! Chassé pour avoir mijoté une sauce « vinaigre » montée par les « bœufs carottes », jaloux.
J'oublie dans tout ça la petite gendarmette qui sert le café, l'hormone si maigre qu'elle en a raté sa croissance à tout jamais !
Tout ça, Lecroissant le sait, comme tout le monde. D'ailleurs il ne dénoncera pas le chef puisqu'ils se partagent la même « poulette », la Miette aux belles mirettes. Elle peut bien faire plaisir au gendarme et au voleur. Elle est la « mie » à tour de rôle de ces deux cavaleurs.
- Alors, il font ménage à trois ?
- Qui vous parle de ça, monsieur Poulaillon ? Les histoires de poulailler ne sentent jamais bon !
- Tiens, voilà l'arrivée du panier à salade, Monsieur Poularde.
- C'est quand, dis-donc, que nous quitterons Chapon pour manger une grillade de magret à Cannes ?
- Alors ça ! Quand les poules auront des dents, mon ami !
- Admettons une salade ? Avec gésiers confits, pas loin d'ici à Foix ?

Claudette

22, v’la les flics. Mais voilà, y’a un hic. Mon toubib m’a dit : « Dites trente-trois », alors, j’comprends plus moi ce que ça veut dire.
Faudrait peut-être que je monte dans la tire que j’ai chipée devant chez Michou et que je laisse tomber les bijoux que je venais de ramasser sur le trottoir. J’me suis baissé en voyant luire un p’tit diamant que j’ai pris pendant un instant pour un caillou. Mais, foi de moi, j’suis pas fou, c’est pas de la camelote cette pierre. Et puis après, j’en ai vu d’autres que j’ai suivis à la trace, c’était pas le petit Poucet qui les avait semés. Et maintenant j’en ai les poches pleines.
Mais une voix derrière moi me dit : « Bas les pattes ». Pourtant c’est un policier, d’habitude avec eux faut que je les lève. Celui-là y sait pas ce qu’il veut. Ah si, je commence à comprendre. Ça m’a tout l’air d’être un ripou qui gagne pas assez de sous en pourchassant les braves gars comme moi.
Bon, OK, j'vide mes poches avant qu'il me file une taloche. Tant pis si je suis pas Crésus mais je tiens à ma vie, sans elle mes journées seraient moins jolies et cela n'a pas de prix.
La prochaine fois je ramasserai que des mégots, avec ça j'irai jamais au cachot et même si je meurs en fumant, j'irai tout droit avec les anges car la fumée envoie au Paradis, c'est Gainsbourg qui l'a dit

Isabelle

 

Lundi 14 Février

Consigne 1 :

Vous écrirez un texte à partir de : ‘Qu’est-ce que je vois de ma fenêtre ?’

En 1er lieu il y a, quand on regarde la fenêtre,une étoile lumineuse que je veux volontairement garder pour réchauffer notre foyer. Elle se veut être "le repère" et depuis Noël où, à la fenêtre elle était postée, elle ne nous a jamais quitté donc elle est restée et restera car elle est bien là !
Je vois enfin deux grandes fenêtres donnant sur le jardin collectif de l'immeuble, au rez-de- chaussée, ce qui donne l'occasion à mes enfants et moi de respirer les odeurs florales et la senteur du soir d'été quand les fenêtres sont ouvertes, chose que je ne fais jamais de peur de voir mes trois chats s'échapper ! Alors j'ouvre la 3ème porte "fenêtre", mais les volets fermés histoire de ne pas les tenter ! Mais ça les fait quand même "maronner".
Quand dans le canapé je suis allongée, j'ai pleine vue sur le ciel, alors je me mets à rêver car je suis inspirée !
Il faut dire que cet appartement je le convoitais déjà depuis longtemps, habitant le quartier, et la chance me l'a amené ! C'est vrai que je l'ai "transpiré"... Enfin un jour, comme dans une histoire d'amour je l'ai retrouvé ! Notre place ... Il a fallu passer par différentes étapes, et déménagements, pour trouver ce qui serait pour nous "géant" ! Malgré tout un jour, prise par la nostalgie de la vie, je penserai autrement et je me demanderai : "Qu'est-ce que je vois par la fenêtre ?". Même s'il y a deux beaux jardiniers dans le jardin venus pour attacher les roses et ainsi les protéger du vent d'hiver pour lui servir de tuteur, je penserai à déménager ne pouvant acheter, et oubliant le mal que je me suis donné. Parce que l'être humain est comme ça, sans remords nous partirons...pour un ailleurs que nous espérons bien-sûr encore meilleur.

Nathalie


De ma fenêtre, je vois l’amandier avec ses fleurs blanc rosé,
Prêt pour l’ouverture du mois de Février.
L’écureuil funambule sur son fil,
Cherchant son équilibre, dans le cyprès se faufile.
Dans la mangeoire suspendue,
Un couple de tourterelles est aperçu.
Dans le pin, ce sont les pies qui jacassent,
Pour éloigner les chats qui les agacent.
Au loin des hôtels se dressent
Telles des forteresses
Qui nous empêchent de voir au loin
Le bleu de la mer que l’on ne devine que dans un coin.
Tous les jours, j’ai la satisfaction,
D’apercevoir mon coin de paradis que j’ai depuis mon enfance en affection.

Gaëlle

Qu’est-ce que je vois de ma fenêtre ? Mes voisins, et je m’en passerais bien. Les volets fermés ou ouverts, ça dépend des appartements et du temps. Du linge qui pend et des mégots qui volent. De la lumière à travers les vitres, artificielle ou naturelle. En tendant le cou, je vois un bout de ciel bleu.
Alors, mes pensées s’envolent et mon inspiration aussi. Je rêve qu’à travers ma fenêtre je vois de vertes prairies parsemées de fleurs multicolores qui forment un collier au sein de ces étendues infinies. Le rose se marie au jaune, le bleu embrasse l’orange, le rouge ondule et vibre tel un cœur qui bat. Je sens leurs parfums qui me bouleversent et qui me transportent dans un pays des merveilles où je m’évade de la triste vision qui repose en face de moi.
Finalement, il suffit de fermer les yeux pour ouvrir sa fenêtre secrète, celle qui permet de voir le tableau le plus heureux.

Isabelle

Qu'est-ce que je vois de ma fenêtre ? Vous êtes bien curieux je trouve, mais je vais vous le dire.
De mon quatrième étage je domine mes voisins, de haut en bas, de droite à gauche, je ne me sens pas seule, il y a du beau monde, connu, inconnu.
Le matin je vois le soleil levant, et le soir couchant, les étoiles qui brillent, le ciel noir, laissant passer quelques étoiles filantes, c'est le moment de faire des vœux. Le soir la lune rentre dans ma chambre, par sa lumière, elle m'éclaire.
L'été, je n'ai pas besoin de me déplacer en ville, je me place à ma fenêtre et admire le feu d'artifice.
Il m'arrive parfois, quand je m'ennuie, de prendre mes jumelles et d'observer chez mes chers voisins. Des appartements fermés l'hiver, mais alors l'été on a le choix, on ferait que ça. Histoires sans paroles, mais quelquefois c'est marrant.
On prend son pied à regarder chez les autres en toute sécurité, surtout en première loge.
N'allez pas me dénoncer pour ma curiosité justifiée.

Marie


Consigne 2 :

Inspirez-vous de cette phrase pour écrire un texte : « Prenez le temps comme il vient, le vent comme il souffle, la femme comme elle est »

 

N’essayez pas les femmes de transformer,
Mais couvrez les de baisers.
Ramassez-leur des pétales de roses,
Et déclarez votre flamme en vers ou en prose.
Donnez leur la liberté de rire et de s’exprimer.
Car pour certaines aujourd’hui,
C’est le dur silence de la vie
Qui les assujettit,
Les anéantit.
Laissez dans leurs cheveux se refléter la lumière,
Ne leur jetez pas des pierres.
Comme les fleurs fanées
Que l’on écrase sur le pavé,
Certaines renaissent de leur cendre,
D’autres s’enfoncent dans les méandres,
D’une vie confinée,
D’un avenir empoisonné.

Gaëlle

 

« Prenez le temps comme il vient, le vent comme il souffle, la femme comme elle est »
Et la femme elle est comment ? Elle prend le temps, c’est-à-dire qu’il laisse ses marques sur son visage et sur son corps. Car elle ne sait pas toujours prendre son temps pour s’écouter, sa petite voix intérieure est étouffée par le vacarme du quotidien à cent à l’heure. Elle n’écoute plus le vent qui lui souffle de s’arrêter sur le bas-côté.
Alors, elle laisse filer le temps sans remarquer les lignes qu’il trace sur son visage, témoin de son itinéraire, peut-être à l’origine déjà tracé sans qu’elle ait jamais su en dévier.
Mais peut-être que demain, si le vent se met à souffler plus fort, elle finira par l’entendre et prendra le temps de respirer.

Isabelle

Quelle sagesse !
C'est vrai que les arabes, en plus d'être des mathématiciens se révèlent être d'excellents moralisateurs !
Même entre peuples arabes ils savent s'identifier, ils disent par exemple que :
LE MAROCAIN est un berger
L'ALGÉRIEN est un guerrier
LE TUNISIEN est une femme (dans la manière de se comporter, son tempérament)
"Prenez le temps comme il vient, le vent comme il souffle, la femme comme elle est", cette phrase est digne d'être un poème indien, pacifique.
Elle se veut reposante et en même temps fait appel à notre conscience, quand on a pas le choix, c'est aussi une preuve de tolérance ! Il semble que ce peuple est soit résigné, soit a su s'adapter à différentes phases de son existence à travers des décennies, car c'est la vie de s'adapter même à l'évolution de la femme, qui est loin maintenant même si elle est musulmane, de se faire marcher sur les pieds ! N'en déplaise "aux Valentin"... Nous avons fait pour ça du chemin !

Nathalie

« Prenez le temps comme il vient, le vent comme il souffle, la femme comme elle est »
Croquez la vie à souhait, le vie est belle, l'homme tel qu'il est.
Arrive les vendanges, les vendangeurs coupent, les raisins sont coupés.
Écoutez la musique en chantant, les paroles s'envolent, au gré du vent sifflant.

Marie

Lundi 21 Février

Consigne 1 :

Vous écrirez un texte à partir de : « La vie sans rose »

 

La vie sans rose
Manque de couleur.
Rose ma belle
Tu me fends le cœur !
Ton odeur
Me manque,
Tes rondeurs
Me hantent,
En quel jardin
Ma tendre amie
As-tu mis
Ton pied béni ?
Je suis lasse
De t'attendre.
Dans tous les sous-bois,
Je te cherche
Et je te vois.
Ma délicieuse !
Mon ange
Épineux !
Pourquoi tout ce rose,
Disparu
De mes yeux ?
Je suis verte de rage !
Tu m'a laissée
Sans un adieu !

Claudette

 

La vie sans rose
Ce n'est pas la vie sans couleurs
Peut-être même la vie sans douleur
La vie sans rose
C'est une vie sans tiédeur
Qui fait battre un cœur
La vie sans rose
C'est la passion non diluée
Le rouge ardent non mélangé
La vie sans rose
C'est aussi une vie sans épines
Qui ne voit pas le sang couler
La vie sans rose
C'est une vie où les petites filles
Ne jouent plus à la poupée
La vie sans rose
C'est celle où les garçons manqués
S'amusent à vous jeter des pierres
La vie sans rose
On sait quand même s'y amuser
Car la lumière y brille sans réserve
La vie sans rose
Cette fleur on l'a remplacée
Par le tournesol solaire
La vie sans rose
Ce sont toutes ces années
Qui forment comme les fleurs un bouquet
La vie sans rose
Avec le bleu du ciel
Le jaune du soleil
Et le vert de l'espoir
La vie sans rose
De toute façon est colorée
Par les joies qu'elle nous a apportées

Isabelle

 

Une rose s’en est allée
Pour nous épater,
Elle avait ouvert son cœur
À tous les penseurs.
Ses pétales étaient peintes de mille couleurs,
Elles brillaient simplement comme un diamant.
La rosée s’était posée sur ses ailes brisées
Sa tige était cassée alors elle penchait.
Si ses épines vous piquent ne soyez pas triste
Accepter un bouquet
Car vous êtes sans le savoir aimé.

Nadine

 

La vie sans rose mais elle peut être la vie de toutes les couleurs parfois.
La vie elle peut être aussi une vie verte pleine d' espérance et d'illusions.
Quand on est jeune, qu'on travaille en même temps qu'on élève les enfants c' est pas toujours marrant.
Maintenant qu'on est à la retraite c'est toujours la fête

Pura

Comme la vie serait triste sans roses !
Elle nous semblerait morose comme le "petit chose"
Qui aurait mieux fait de vendre des roses !
Cette fleur magnifique est chère en mon cœur, c'était la fleur favorite de ma mère qui ne manquait pas à s'en offrir tous les dimanches au marché !
Cette fleur merveilleuse dès le levé du jour parsemée de rosée, en bouquet ou en bouton vient nous ravir de son éclosion !
Elle est parfois si odorante qu'elle en deviendrait enivrante !
Ah non ! sans rire, la vie sans roses serait le pire !
Elle est sans mentir une de mes fleurs préférées !
De tous les événements elle est complice, sans en rajouter et en toute discrétion, partout elle sait s'intégrer.
La rose va du baptême à la cérémonie mortuaire !
Elle témoigne en tout événement, d'une certaine affection et d'une AFFECTION CERTAINE !
Que ce soit à la naissance d'un bébé où l'on apporte à la maman et au nouveau né un beau bouquet, aux fiançailles en guise de prévoir une "épousailles"...
En bouquet pour célébrer chaque année qu'on est aimé, pour un mariage, elle est encore de bon adage !
Tous les ans, dans la vie d'un homme ou d'une femme, elle est présente, car elle sera toujours le symbole de l'amour !
Ainsi tous les ans, et ce sans lacune, avec elle on célèbre nos années de vie commune !
Pour finir par nous enterrer... alors sur une croix elle est posée, sans quoi "la Rose" n'aurait aucun intérêt particulier, ce serait "une fleur parmi les fleurs" et non si chère en nos cœurs !
C'est pourquoi, "la vie sans rose", je n'ose pas l'imaginer, la vie serait triste à tout jamais, si importante pour nos "regrettés".

Nathalie


Consigne 2 :

En suivant l’exemple de la chanson « Comic Strip » écrivez un texte avec des onomatopées.

Viens petite fille dans mon comic strip
Viens faire des bull's, viens faire des WIP !
Des CLIP ! CRAP ! des BANG ! des VLOP ! et
des ZIP !
SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ !

J'distribue les swings et les uppercuts
Ca fait VLAM ! ça fait SPLATCH ! et ça
fait CHTUCK !
Ou bien BOMP ! ou HUMPF ! parfois même PFFF !

SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ !

 

Cosmic Trip

À Venise au-dessus des gondoles
Viens voir quand la lune s'envole
Ça fait Chac ! Blup ! Ting !

Le soleil qui essaie de l'éviter
De côté fait une embardée
Il fait Zoup ! Buzz ! Vling !

Bang ! Dans une étoile elle est rentrée
Oops ! Y 'avait pas de panneau « Arrêter »
Zut ! Aïe ! Ouille !

D'un coup d'aile je vais la rejoindre
À bord d'un bolide qui se déglingue
Vroum ! Chout ! Wizz !

Seule dans l'univers je me sens idiote
Voilà un vaisseau je vais faire du stop
Ouh ! Eh ! Hop !

Isabelle

 

 

 

Viens me voir

Viens me faire une blague
Mais viens avec ton fric

Il doit y avoir un truc
Comme un wizz pas stup

Rien me fait plus de smoll
Que mon pow ras-le-bol

Reviens vlang dans mon blog
Je te kiffe tant ma meuf

Si on a fait un flop
On doit refaire un break

Pourquoi snober les dames
En stockant tous les diams

Reviens avec le fric
Ou je joue aux gendarmes !

Tu verras le ram dam du fana,
Et le tagada tsom tsoum,
Flag ! Boum ! Hu ! De mes poings !

Claudette

Viens petite fille

Viens petite fille dans mon comic viens faire CRAC POW WIZZ
Viens petite fille dans ma maison viens faire avec moi ZIP CRAP
Viens petite fille dans mon lit viens faire CRAP BANG WIZZ
Viens petite fille je te donne mon cœur viens faire CLIP BANC POW

Pura

Viens comique sur le ring
Je vais te mettre Kao oh oh.
Tu pourras crier ohé, ohé,
Faire des petits ponts et ron et ron petit patapon,
Sauter comme une gazelle bè, bè,Je te mettrai quand même une pêche haï haï haï ouille
Je t’envoie des coups de droite et ça fait mal, et ça fait mal haï haï haï.
Je te donnerai des coups de boulle ouille, ouille.
Je te briserai les os et tout le monde entendra crac, crac, crac.
Et sûrement qu’il coulera du sang, ho là là : tu auras mal.

Nadine

Arrête d'être" mal élevé" et si grossier !
À faire des prouts, pff ! Ça ch'ling ! Pouh ! Vire de là!
Tu te mets à roter !!!
Beurk, vlop, zip, ça pue le saucisson à l'ail ! "vieille canaille"
Tu viendras pas dans mon "comic strip"
Espèce de vieux "scélérat"
Avec ton slip plein de caca !
Blop, bomb, patatra à faire l'imbécile espèce de babibouzouc t'es qu'un plouc !
Bref, qu'à cela ne tienne, Étienne !
Tu nettoieras clip, clap ! On dirait que tu craques, que cette fois-ci ce soit toi qui nettoies "ton caca".
Je prend mes enfants sous le bras et je me tire de là !
Je prend mes clics et mes clacs et je me fais la poudre d'escampette !
Car pour rester avec toi il faut vraiment être bébête !
Je tiens à c'que mes enfants en aient un peu plus dans la tête !
Pan ! Rentamplan c'était pas marrant !

Nathalie

Lundi 28 Février

Consigne 1 :

Compléter les rimes du poème "Paris" d'Alain Bosquet

Il y a longtemps il existait un port
Où de nombreux bars encadraient ses rives, cela permettait aux marins de venir s’y abreuver.
Aimaient-ils cette ville géante ?
Elle est la capitale de la France : Paris
Au printemps ils partiront au Japon
Puis ce sera sûrement le Mexique
Est-ce que le ciel sera aussi bleu ?
Dans ce lieu merveilleux vagabonde
Les pauvres chicos tous déguenillés qui mendient
Alors que dans les haciendas des riches
Bandéleros élèvent des toucans
Ils sont tout enrubannés de couleurs et ils racontent
À tous les voyageurs que la chasse,
Est interdite dans ce pays, pourront-ils y vivre heureux ?

Nadine

 

Et si

Et si tu étais un port
Où mon amour viendrait s'abreuver
Comme une péniche géante ?
Amarrée aux quais de Paris.

Inutile d'aller au Japon
Ne pensons plus au Mexique
Dans ces cieux, ne voit-on pas le bleu ?
De nos humeurs vagabondes

Nos cœurs mendient
Cette soif de vivre, amours riches
De couleurs comme cette envolée de toucans

Inutile que je te raconte
L'histoire de cette quête, de cette chasse
Passée, ne pourrions-nous être heureux maintenant ?

Annie B.

 

Voyages

Hier après-midi je suis allée sur un port
Les vaches à la campagne vont s’abreuver
Dans mon jardin j’ai une plante géante
J’aimerais aller en vacances à Paris

Les tenues sont jolies au Japon
J’aime la musique du Mexique
Le matin quand je me lève-je vois le ciel bleu

Beaucoup de chiens en ville vagabondent
Beaucoup de gens mendient
Ils envient les riches
J’aimerais avoir pour mon anniversaire des toucans

Le soir je lis et je raconte
Mon fils va à la chasse
Je garde mes petits enfants, ils sont heureux

Monique


Les voyages de Nathalie

Il était une fois dans un port
Où quelques « Liliputiens » étaient en train de s'abreuver
Mais que m'arrive-t-il ? Me serais-je transformée en géante ?
En un pas je faisais Lille-Paris.
 
Si bien que le Japon
Ainsi que le Mexique
Pourtant éloignés me paraissaient la terre à côté, ce n'était rien pour moi de traverser cet océan bleu
Malgré tous ces avantages je me sentais comme une vagabonde
 
Comme une esclave qui mendie, comme toutes celles et ceux qui mendient
Les « propriétaires » riches
Promenant fièrement sur leurs épaules des perroquets ou des toucans
 
C'est une histoire que je vous raconte,
Inspirée du film « Gulliver » dans les salles de cinéma actuellement, afin qu'elle chasse
Vos soucis et tente de transformer les gens malheureux que vous croisez... en gens heureux ?

Nathalie

La Seine

Elle était celle qui voulait se jeter dans un port
Elle voulait être celle où vont s'abreuver
Les avions de passage aux ailes géantes
Mais elle n'était pas encore la Seine de Paris.

Son rêve : prendre sa source au Japon !
Sauter l'Himalaya, traverser le Mexique,
Se colorer de soleil, puis virer vers le bleu
Elle avait vraiment les idées vagabondes.

L'envie d'Alizée féconde et de bras de mer qui mendient
Lui venait de l'écho que donnent les pays riches
Derrière le vent, là où vaguent les toucans.

La Seine, cependant, comme je le raconte
S'appelait Océane avant qu'on ne la chasse
Otage de la mer, pour que Paris soit heureux.

Claudette


 

Un port

Tous les bateaux font escale dans un port
Les vaches se rassemblent pour s’abreuver
Chaque année on mange une paëlla géante
Mes enfants se sont mariés à Paris

Que de bons petits plats au Japon
Ces hommes aux sombreros du Mexique
La mer, le ciel, les yeux bleus
Ces gens du temps au temps qui vagabondent

Devant les commerces ils mendient
Beaucoup d’amour sans être riches
Dans les montagnes volent les toucans

Veillées d’hiver où maman raconte
Les chasseurs sont fin prêts pour la chasse
Ces amoureux viennent de se marier, ils sont heureux

Marie

 

Déesse

Habite-t-elle dans un port
Où les goélands viennent s’abreuver
Cette belle déesse géante ?
Son cœur est loin de Paris.

A-t-elle déjà vécu au Japon ?
Rêvant à la chaleur du Mexique
Et d’un profond océan bleu ?
Sa mélancolie est vagabonde

Ses yeux errants toujours mendient
Les paysages les plus riches
Où volètent les touchants toucans

Si vous voulez qu’elle raconte
Les visions qu’elle chasse
En serez-vous moins heureux ?

Isabelle


Consigne 2 :

 « Les Flonflons... »

 

Au bal musette

Au bal musette et ces flonflons
Tous ensemble allons
Amusons-nous, dansons
Sans retenue au son de l'accordéon

Et jusqu'au petit matin
Ici, oublions le train-train
De l'infernal quotidien
Le tien, le mien
Dehors il n'y a plus rien

Ici on tourne – et on tourne et on rit
Ici comme une valse légère va la vie
Au bal musette au son des flonflons
Ensemble restons
Et l'Amour trouvons !!

Annie B.

 

La Kermessse

Les flonflons et les petits patapons
Les ritournelles et les chansonnettes
Ne sont pas toujours belles
Même si c’est la kermesse.

Les accents et les verbes
Sont toujours de la fête
Et les rythmes s’enchaînent
S’accouplent et se répètent
Ils s’enchevêtrent
Et s’en vont à tire d’aile.

Les accordéons s’accordent
Les gens tourbillonnent
La fête bat son plein,
Il fera beau demain,
Et ce sera bien

Nadine

Les bals populaires

« Elle qui l'aimait tant, elle le trouvait le plus beau de Saint-Jean ! »... 
Nous n'oublierons pas cette chanson, reprise par Patrick Bruel, même si elle est « cruelle » elle est  bien, au rythme du « flon-flon », pourtant sans dramatiser ! 
C'est en effet sur cet air enjoué que « pépère et mémère » ce sont rencontrés, la guerre était terminée !
Ils n'oublieront jamais que c'est sur cet air que pour la première fois ils se sont embrassés et mariés !
Jacques Brel, Nicolas Peyrac et bien d'autres dans leur nous chantent les bals populaires, les « bals à papa », Michel Sardou non plus ne les oublie pas ! chansons
Cet endroit de bal, qui se trouve être merveilleux. Lieu de retrouvailles et fiançailles sur un air populaire ... comme le faisaient "pépère et mémère", comme quoi en Amour rien n'a changé il suffit de s'aimer ! 
C'est une des raisons pour lesquelles, jamais nous n'oublierons nos « chers flons-flons » qui ont aidé à créer bien des générations !

Nathalie

La Madelon

La Madelon vient nous servir à boire et sitôt Christine est au balcon, en attendant de recevoir son offrande elle crie, crie tout haut, fort : « C’est à boire, c’est à boire qu’il me faut. Oh ! Oh ! Et à boire nous aurons, aurons, nous nous soûlerons et nous nous endormirons bien ronds. »

Marie

La Fête des pompiers

Toutes les années je languis la fête des pompiers.
Mon ami étant dans la musique je l’aide à préparer le bal et quand il commence, je danse.
Après, il y a une paëlla au repas.

Monique

Souvenirs d’enfants

Les flonflons que j’entends du balcon me rappellent le son d’une vieille chanson que nous chantions à l’unisson.
Nous jouions à nous cacher dans les buissons quand nous étions des enfançons. Nous grimpions aux branches, courions dans les prés avec les moutons.
Nous habitions près de Toulon. L’été nous écoutions les grillons qui racontaient leur long voyage depuis le fort de Briançon.
Nous étions comme des poupons, joues pleines et rose bonbon. Et le soir nous nous endormions en écoutant de belles histoires dont nous rêvions dans nos lits en rond.
L’enfance est un drôle de voyage.

Isabelle