Les Textes de L'atelier La Plume Libre du mois de Février 2012






Lundi 6 Février 2012

Consigne 1 :

Vous commenterez cette image.

Actuellement
Le gris
Le rouge
Le noir sont les couleurs à la mode dans la décoration des intérieurs.
En accord avec cet image le fond des murs est gris. Sur lequel le noir tranche.
Quant au rouge il donne un ton chaud à l'ensemble.
Ce vase, posé sur un socle de métal noir, de couleur rouge grenat a une forme neuve, élancée, se termine en tulipe.
Il est tout prêt à accueillir une fleur. La pureté des lignes m'amènerait à choisir une rose blanche.

Yvette

C'est quoi ce truc ? En tout cas, c'est en verre rouge, et la seule chose qui me plaît ici c'est cela, le rouge.
Art moderne sûrement, inutile, « un pet de diplodocus ».
Mais ça s'ouvre en corolle au bout, là c'est assez joli, est-ce une image de fleur ? Ou d'un pistil ? Comme à Venise, à Murano !
Enfin, je ne voudrais pas qu'on me l'offre, merci bien !! Je préfère un vrai bouquet !
Si c'est de l'art moderne il y a sûrement une connotation sexuelle genre « Hardrogyne »? Bref, suffit, mieux vaut se taire.

Danièle

Un drôle d'objet exposé. Ce truc est-il destiné à la décoration ? Est-ce Philippe Starck qui l'a créé ? Si oui ça doit valoir une fortune alors que, franchement, c'est laid.
Ça fait penser à un vase, les bords évoquant une fleur éclose.
Mais cela m'évoque aussi une matraque. Avec ce rouge si vif on ne verrait pas le sang de celui sur lequel on a cogné, bien pratique. Mais de là à ce que la police s'équipe avec ce genre d'objet...
Que dire de plus à son sujet ? D'autres auront peut-être des idées, moi, je sèche.

Isabelle

Moi je crois que c'est pas un vase.
Je dirais que c'est un objet pour faire pipi pour une personne handicapée.
Ou alors est-ce que c'est un bibelot ?
Pour un vase c'est original avec une forme comme ça.

Pura

Suite au célèbre film « Seul au monde », interprété par le non moins célèbre acteur américain Tom Hanks, et qui a rendu notre société « FEDEX » et son avion cargo qui ont fait de « nous » des héros, nous nous devions d'inventer un objet qui aurait mis en valeur notre popularité à jamais !!
Il fallait inventer un modèle type de chaussure féminin, pour fêter le retour du héros parmi nous, ne serait-ce que pour faire honneur à notre société « FEDEX » et ses avions cargo qui ne transportent que les marchandises, qu'on se le dise, et non pas  pour « glorifier » ce que le héros du film a dû endurer pour survivre !
C'est pourquoi c'est une excellente publicité d'inventer !...
Là se trouvait le problème, on ne trouvait pas de modèle.
C'est alors que l'inventeur du prototype eut une idée magique, et la chaussure de soirée fût inventée !  
Monsieur « Jusépé Nicklet » (Ne voyez aucune analogie de l'esprit, ce qui serait de mauvais augure pour l'inventeur de « notre chaussure » !) eut l'idée « lumineuse » de nous présenter le « Nouveau Talon Aiguille FEDEX » sans que cela personne ne vexe, accompagné de sa soquette originale rouge et affriolante, couleur « tendance » !
Bien-sûr, sur la photo, il est encore difficile de s'imaginer l'effet que cette chaussure nous fait étant donné que le talon est en cours de fabrication, mais au premier coup d’œil on peut constater que le pied sera extrêmement « cambré », c'est pourquoi cette chaussure conviendra plus particulièrement aux personnes de « petites tailles » voulant se faire remarquer et briller en société, d'où « notre excellente publicité » ! Aussi, de perles ou strass nous pourront l'orner ou tout « simplement » d'une chaînette à la cheville pour mieux la porter car il va de soit que cette chaussure n'est pas créée pour les maladroit et pour que vive l'entreprise « FEDEX », n'ayons aucun complexe !
« VIVE NOTRE TALON AIGUILLE, VIVE L'ENTREPRISE ! »

Nathalie


Consigne :

« J'ai besoin de l'hiver. Car pendant que la nature se repose, l'esprit, lui, peut entrer en ébullition. » (Jan Sverak)

L'hiver les arbres sont dépouillés, ils ne présentent que des branches nues.
Ils paraissent morts. Ils sont au repos.
Le froid, le dépouillement sont pour nous des sources de désencombrement.
L'esprit vide trouve toute son énergie et sa fraîcheur. Il permet aux idées de naître, elles se bousculent, elles affluent et sont source d'énergie. On a l'impression de renaître, de prendre un nouveau départ.
Dans le silence ouaté de l'Hiver on retrouve la chaleur de son cœur ; avec ses enthousiasmes.
On a envie de balayer les feuilles mortes du passé pour retrouver un espace vide, clair et lumineux, où toutes les pensées nouvelles sont en train de prendre naissance.
À chaque nouvelle inspiration on se dit : « j'ai une idée lumineuse », on essaye de voir de quelle façon on peut la concrétiser.
La conception de projets s'amorce, notre cerveau est « en ébullition », pressé de voir la réalisation de nos nouvelles aspirations.

Yvette

C'est vrai que l'année est divisée par 4 saisons , chacune d'elles a son charme, chacune a sa spécialité :
Le printemps : Les fleurs renaissent de l'hiver !
L'été : La nature rayonne d'un été flamboyant.
L'automne : La nature perd de sa vivacité afin de germer sous l'épaisse couche de neige et du vent glacial de l'hiver !
L'hiver : La nature se repose afin se se mettre en osmose, en communion avec les trois autres saisons !
L'esprit, lui, est toujours aussi vif quelle que soit la saison, il est toujours en ébullition !
« Rien ne change, rien ne se perd, tout se transforme ! »
Nous y sommes bien entraînées grâce à l'atelier, car il faut « oser » !
L'atelier, qui a toujours de bonnes idées ! Exemple commenter une photo qui nous semblerait « farfelue », sans plus ! Si Gaëlle, l'animatrice de l'atelier,  mais aussi professeure de Français, ne nous avait pas demandé de la commenter !
C'est pourquoi je ne suis pas tout à fait d'accord avec la phrase de Jean Vérac.
Nous, les adhérentes de l'atelier d'écriture, nous n'avons pas besoin d'attendre l'hiver pour mettre notre esprit en ébullition, nous ne manquons pas d'imagination, nous avons besoin de l'écrire, de le lire, ne serait-ce que pour en rire !

Nathalie

L'hiver d'accord mais le froid glacial, non !!
Quand on est à 0° même à Sète, c'est difficile d'avoir « l'esprit en ébullition » comme dit ce monsieur qui est sans doute habitué à des -20° à Prague.
L'hiver, oui, car bien que la nature se repose et que les insectes nuisibles meurent, le froid conserve.
Mais je pense que pour les humains il ne faut pas qu'il fasse trop froid à moins d'être un des derniers Nénets de Sibérie (reportage récent à la télé sur ces nomades éleveurs de rennes), là où le maximum est à 15°.
Et puis qu'est-ce qu'on aurait comme énergie, alors qu'il faudrait en économiser !
Avec toutes ces inventions extraordinaires on n'a pas encore trouvé le moyen de stocker la chaleur étouffante de l'été, au lieu d'envoyer des gens sur la lune.

Danièle

Toute le monde en a besoin parce que l'hiver il y a quand même de bonnes choses comme la neige à la montagne. Les gens sont ravis d'aller faire du ski.
Le froid ça conserve. Il faut du froid un petit peu mais pas trop !!
Pendant l'hiver il y a des gens qui travaillent comme les plombiers quand les canalisations pètent, les bûcherons qui vendent du bois et aussi les ramoneurs qui ramonent les cheminées.

Pura

Pendant que la nature se repose, l'esprit, lui peut entrer en ébullition – et il me faut faire feu de tout bois !
Ma mémoire encore vive me presse à pousser mes « chardons » sous la cendre chaude de mon imagination débordante et ma tête, vraie « toupie » de terre cuite, bouillonne pour que je remplisse l'espace de feux de paille, afin que tout ça s'en aille dans des écrits inachevés. Pour après laisser le temps à l'hiver de renaître par un dégel organisé.
Et une fois que j'aurai rangé ma tête sur une pile de bois brûlé, mon cœur s'enflammera comme une torche, et je me torcherai avec ce papier !!!
L'hiver c'est pas ce que vous croyez !! C'est moche !

Claudette

Et pourquoi l'esprit entrerait-il en ébullition seulement l'hiver ? Pourquoi attendre que la nature se repose ?
Oui, peut-être, ce peut être inspirant cette nature en hibernation, ou alors c'est le feu dans la cheminée.
Et puis, c'est vite dit que l'esprit peut entrer en ébullition. Si on pense à tous ces gens sans abris qui grelottent dehors, je crois qu'au bout d'un moment ils n'ont même plus la force de réfléchir. Leur esprit ne se repose pas, il gèle, comme leurs mains et leurs pieds. Oui, avant ils ont le temps de penser à un bon lit douillet, à un appartement bien chauffé. Ils peuvent s'imaginer une autre vie avant d'être transformés en statue de glace. Ils peuvent s'inventer des festins tandis que leur ventre gargouille de faim. Oui, c'est vrai, au fond, l'hiver est propice à l'imagination. L'été, on a le cerveau ramolli par la chaleur, qui parle alors de créer.
Ah, vive les grands frimas quand on est poète au fond de sa chambre mansardée, à côté de quels chefs-d’œuvres serions-nous passés s'il ne faisait jamais froid ?
Cogiter, cogiter, c'est tout ce qu'il nous reste par -20° ? D'ailleurs , même si les températures sont positives au-dehors c'est bien ce que nous sommes en train de faire.
Certes, la pièce est chauffée mais l'idée de retrouver le Mistral bien froid nous stimule. Pas vrai ?

Isabelle

Lundi 13 Février 2012

Consigne 1 :

Vous compléterez le poème de Ronsard : « Mignonne, allons voir si la rose... »

 

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait desclose
Avait parfumé de sa fragrance
Le jardin de mon enfance.
Comme des boules de coton aux couleurs pastelles
Les nouveaux boutons se balancent dans des mouvements intemporels
Mais hélas ! Au fil du temps qui passe
La rose perd peu à peu de sa grâce
Car ses pétales aussi lisses et rosés
Que la peau d'un nouveau-né
Finissent par se flétrir, se sécher, se craquer
Elle finira comme toutes les autres abandonnées
Parmi celles qui commencent à éclore
Et que pour un certain temps l'on honore
Mais vous qui rêver de beauté éternelle
Tel un champs d'aquarelles
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.

Gaëlle

 

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait desclose
Sa corolle de pétales
Sous les rayons du soleil
Jeune fille au teint clair
Pure et transparente de fraîcheur
Hélas, voyez combien
En un seul jour
Elle se dessèche
Perd ses pétales
Et pleure sa jeunesse
Alors pendant
Que vous rayonnez
De l'éclat de la jeunesse
Profitez de votre beauté
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté

Yvette

 

Mignonne allons voir si la rose
Ce matin est éclose
Sous la rosée du jardin.
Allons ensemble ma mie
Parcourir tous les semis
Et puis débusquer à l'aube
Le lilas et le jasmin.
Mignonne prenons ce chemin
Que nous puissions cueillir ensemble
Des agapantes et du thym
Dans la lumière où tout tremble
Comme tremble votre robe ma mie
De même que la violette timide
Dans la douleur se flétrit
Votre vieillesse pareille à la fleur
Ternira votre beauté ma mie.

Claudette

 

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait desclose
N'a pas fait d'overdose
Comme vous, petite chose
Un jour vous êtes née
Sans savoir où cela menait
Et si votre destinée
Seulement vous plairait
Et vous voilà sur le chemin
Vous avez chaussé vos patins
Pour fouler le sol glissant
Avec l'ardeur de vos vingt ans
Vous êtes bien en équilibre
Et avez l'intention de vivre
Mais un matin, hélas
Vous regarderez votre glace
Ce jour-là vous comprendrez
Ce qu'à ce jour je vous disais
Vous mettant en garde sans cesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.

Isabelle

 

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait desclose
Bel ange, partons chercher la marguerite
Qui cette fois sera prestose.
Sauveur, allons sentir cette lavande
Qui aujourd’hui nous appelasse.
Mignon, allons voir la pensée
Qui ce matin avait la nostre.
Belle, nous irons au bois,
Ce jour après las cueillette.
Boniface, partons voir les œillets
Qui par hasard avait desclose.
Comme à cette fleur, la durée,
Fera la longétivita et l'éternita.
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.


Marie

 

Mignonne allons voir si la rose
Qui ce matin avait desclose
Et allons voir si cette nuit
La rose n'a pas gelé
Moi je suis désespérée
Parce que je pense que mes cactus
Sont tous par le froid cramés
La jeunesse, ah la jeunesse
C'est comme une fleur
Qui vient de s'ouvrir
Mais avec les années toute sa beauté
Est partie et nous nous avons vieilli
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté


Pura

À Cassandre
 
« Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait desclose »
Amusez-vous dès maintenant, toujours comme des enfants !
Parce qu 'après « DIEU sait ce qui peut arriver » !
Ayez l'esprit « carpe diem », vivez au jour le jour, et vous verrez en vous naître l'amour pareil à une rose qui pourrait s'identifier à cet atour !
Car comme le dit un célèbre « rappeur » chanteur français :
« Si dans la vie tu comptes sur ta beauté, tu risques vite, un jour ou l'autre de déchanter ! » 
N'attends pas d'être vieille pour faire des merveilles, donne toujours de l'amour, dans chacun de tes gestes, gratuitement et souvent, ne demande pas ton reste, tu n'en ressortiras que gagnant !
La vie est courte pour celui ou celle qui ne sait pas l'apprécier !
Car de toute façon saches que
« Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté. »
Alors vivez ! De toute façon, nous menons une vie de « papillons » éphémères, mes très chers !
Vivons nos rêves de façon à ne jamais rien regretter !

Nathalie

 

Consigne 2 :

Vous associerez ces images dans un court texte.



 

La pluie tombe monotone
Sans ardeur j'enfile mes bottes
Lourdes et moche

Sur une étagère
Un serpent
Objet de décoration
Me regarde
Et me dit :
« Tu te hâtes »

En effet je pars pour la journée
Haletante vers la gare
Pour rattraper mon retard

C'est l'heure du repas
J'ai des crampes d'estomac
Je me précipite au Macdo

J'achète un super hamburger
Tomate, jambon, salade
Tout y est
C' est un repas complet

J'ai tellement hâte
De le croquer
À pleines dents
Que j'en oublie
D'enlever mes gants

Ça c'est moi
Une idée de chapeau
Débordant de fruits
En guise de dessert

Yvette

 

Oh ! Qu'elles sont belles, toujours bien droite, propres, brillantes. Le soir elles se reposent à l'entrée du couloir, attendant le lendemain pour mieux me servir, me chauffer, adoucir mes pieds.
Ça c'est moi, bien coiffée, si c'est pas ma casquette c'est mon chapeau, surtout l'hiver, mais le printemps j'aime bien une coiffe de fleurs exotiques, une robe légère.
Les sorties au soleil, le pique-nique dans mon sac, toujours avec mon hamburger, ça c'est moi.
Qu'elle a de beaux yeux verts cette vipère, souriante, ça c'est moi, prête à piquer s'il le faut, toujours droite et rieuse en attente d'une rencontre heureuse.

Marie

Ayant chaussé mes bottes de sept lieues je me dirigeais à grandes enjambées vers la forêt. Quelle ne fut pas ma surprise d'y croiser Mélusine, qui semblait avoir disjoncté.
Certes, elle n'avait jamais été ordinaire mais là, elle commençait à m'inquiéter. Coiffée de fleur et de verdure, ses belles mains gantées, elle s’apprêtait à mordre dans un hamburger surdimensionné. Je l'apostrophais :
- Et bien, ma fée, quel appétit vous avez !
- C'est que, me répondit-elle, je dois engraisser car mon amoureux me veut rondelette.
Et sur ces mots elle mordit à pleines dents dans ce met peu raffiné.
Snaky, son fidèle serviteur qui jamais ne la quittait, souriait sous cape de sa bouche garnie de deux crochets. Elle pouvait toujours s’empiffrer, son amoureux il s'en était occupé. Il l'avait fixé le matin même de ses yeux verts et, hypnotisé, le malheureux s'était laissé avaler par Bobby, le copain boa constrictor de Snaky, qui maintenant faisait la sieste pour mieux digérer.

Isabelle

Mon cher ami ! Fallait-il que je sois « bourrée » pour dans le couloir mes bottes avoir laissées ! Ou étais-je tout simplement distraite comme durant toute cette « fameuse année » !
Mais c'était l'année de la finalité !
C'est l'histoire d' « un petit gars » comme moi sympa, qui a voulu immortaliser ces « belles années » !
La suite du texte nous expliquera brièvement le « pourquoi du comment » mais cette photo, déjà, en dit long !
Il avait mis son pantalon mais cette tête de linotte avait oublié chez lui ses bottes !
« My dear Lady », chère professeure d'anglais qui nous en a « fait voir toute l'année, pour ne pas dire baver » !
C'est avec cette photo que l'on voit que toi aussi tu t'es lâchée ! On a bien rigolé  à ce fameux « bal des étudiants » !
Ma chère lady vous avez craqué pour notre « hamburger géant » et vous portiez une couronne de « fleurs d'hivers » comme au nouvel an ! Je pourrai montrer la photo à mes enfants!
Ah ! oui j'ai photographié la photo de « Kaa, le serpent du livre de la jungle » pour ne pas oublier la « tentation » ce soir-là, à coup de « sangria »!
SIIIIIRRRR vous voudrez bien vous resservir ! Le saladier à cette occasion, le bal de fin d'année, est comblé !
C'est la fête des étudiants ! La fête est folle ! Même la directrice « pète les plombs » ! Vous avez ôté le pantalon, reste vos bottes dans le salon !
L'année scolaire est terminée, vive le bal de fin d'année !
C'est pourquoi j'ai eu l'idée de créer un album photo qui retrace les scènes principales de cette soirée que je ne voudrais pas oublier  !
 
Ces années insouciantes, où j'étais étudiante

Nathalie

Je rentre dans le pas de la porte du garage, j'aperçois des bottes ; un peu plus loin une jeune fille avec un chapeau de paille mange un hamburger, tout à coup elle aperçoit un serpent, elle se met à crier et tombe son hamburger.

Monique

Comme elle est belle cette fille toute bien maquillée avec ses boucles d'oreille et sa tête toute décorée de fleurs, elle va manger ce gros sandwich pour prendre des forces.
Elle met ses bottes pour travailler dans son jardin et là elle se trouve face à face avec un gros serpent, elle a peur.

Pura

Lundi 20 Février

Consigne 1 :

Vous finirez la carte de Bjorg 2563 qui envoie une carte postale à sa famille :

Jupiter le 15 Mars 2185,

Chers parents,

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Jupiter le 15 Mars 2185

Chers parents

Je vous annonce mon prochain mariage avec une merveilleuse Martienne prénommée Miras 407. Vous pourrez faire sa connaissance par webcam le 20 Mars 2185.
Je vous attends donc pour la cérémonie, le 1er juin 2185. Votre navette spatiale atteindra son orbite le 1er juin 2185 à 11h. Nous vous y attendrons avec vos deux petits-fils.
Ici c'est le printemps les étoiles fleurissent. Nous languissons de vous rencontrer.
Nous vous embrassons.

Bjorg 2563

Anne-Marie

Chers parents
Ma carte partira avec la fusée 34 à la relève de la 33.
Les années derrière moi ne me font pas oublier notre vieille Terre tant regrettée mais je vous sais en sécurité sur Mars depuis notre séparation.
Ma mission sur Jupiter se terminera dans quelques mois. Je ne rentrerai pas seul. La science a enfin fait un pas de géant. Car moi, Bjorg, j'ai accouché d'un fils. Il se nomme Aoûn 1er.
Je vous espère tous les deux avec nos descendants dans des urnes climatisées.
Bjorg

Claudette

Jupiter le 15 Mars 2185,


Chers parents,
J'ai enfin trouvé le prénom de « ma chère petite sœur » qui ne saurait tarder à venir au monde, si ce n'est déjà fait !
J'ai fait pour le trouver quelques calculs « savants » qui me semblent tomber au bon  moment !
Vous savez mes capacités à « étudier » notamment en physiques et mathématique, c'est pour cela que ces calculs me semblent « logiques » !
Étant donné que vous m'avez donné un prénom de « yaourt », il va de soit que « ma petite sœur » ne dépareille pas, reste dans la lignée de cette famille de « disjonctés » !
Elle s’appellera donc : GERVITA 378 !
Pourquoi ? Ceci est encore très réfléchi et pourtant je ne m'appelle pas « Tanguy » !...
378, c'est la distance d'année lumière qui nous sépare à l'heure actuelle soit : 2563 ( mon nom) moins la date où je vous écris soit : 2185, donc égale 378 !
(En plus clair : 2563-2185 égale 378 !) Ce sera donc GERVITA 378 ! Qu'en pensez vous ?
D'ici à ce que vous receviez ma lettre, ça fera « belle lurette » !
Je serai sans doute grand-père, d'autant qu'aujourd'hui l'auteur de ces écrit est en 2012 ! J'ai 173 ans ! Je suis loin d'être le jeune « fringuant » d’antan !

Nathalie


Jupiter le 15 Mars 2185

Chers parents
C'est avec une grande joie que je viens vous faire partager ma vie céleste.
En l'absence de pesanteur je tourne dans l'espace comme un papillon.
Quelques pilules me servent de nourriture.
Je navigue à travers les planètes. Mars, Vénus, Jupiter sont pour moi des lieux familiers.
J'ai l'impression d'être un oiseau libre dans l'espace.
À bientôt mon retour sur la Terre.
Je vous embrasse.

Yvette

Chers parents.
Voici venu le jour de votre anniversaire de mariage, aussi je vous envoie un billet supersonique pour venir me voir.
J’ai préparé un repas sympa composé de vers de Vénus, de truffe de Pluton, de capsules d’Orion et de pilules bigarrées de Saturne.
Ici le temps est poussiéreux, mais il est annoncé pour votre arrivée une pluie d’étoile venue de terre, celle-ci devrait effacer les ondes d’Uranus, nous aurons donc un bel aurore boréal.
J’ai prévu d’aller faire un tour sur Mars en auto-glisseur.
Enfin tout est prêt pour vous recevoir.

Bisous à vous deux, bon voyage.

Ne ratez pas la navette directe 007.

Nadine DC

Jupiter le 15 Mars 2185

Chers parents
Je pense que vous allez bien, quoi de neuf sur Terre, toujours pareil ? Autant de négativités ? Comment va la famille ? Venez me rejoindre un jour.
Sur Jupiter tout est positif, nourriture pharmaceutique avec son eau, je me sens plus léger, je vole et m'éclate dans l'air, quelle pêche, plus de souci à part votre absence, je vous attends fermement. J'ai tout préparé pour votre arrivée qui j'espère sera proche.
Il fait bon vivre sur Jupiter, petite planète mais sereine. Quelquefois je vais sur Mars, demain je visiterai Neptune, puis Mercure. Elle est belle la vie.
Alors donc, à bientôt de vous revoir parmi nous, je vous attends avec impatience.
Affectueusement, recevez de votre cher Bjorg 2563 de grosses bises et ses meilleures pensées.
À bientôt, bisous, bisous.

Marie

Jupiter le 15 Mars 2185

Cher parents
La vie ici est super, je m'éclate tous les jours en volant de planète en planète. Demain, on va s'entraîner à dézinguer les navettes qui s'approchent trop près. Trop cool. Bientôt j'aurai mon diplôme de pilote et de killer d'extra-jupitérien, surtout les terriens.
Bing, bing. À l'an prochain.
P.S. Prenez bien soin de Milou, mon robot chien, n'oubliez pas de le graisser tous les matins.

Isabelle

Consigne 2 :

Vous êtes devenu célèbre et vous expliquez votre parcours

Les chevaux de course étaient ma grande passion.
Tout jeune j'avais une selle que je mettais à cheval au-dessus des portes et je passais des heures à califourchon. Mon rêve était de monter à cheval.
Un jour mon grand-père me présenta à un entraîneur qui me proposa de venir monter le matin avant d'aller à l'école.
À partir de ce jour je me précipitais tous les matins chez lui, heureux de côtoyer les chevaux sur les pistes d'entraînement.
Lors de ma première course, comme j'étais en tête les turfistes disaient : « Vas-y mon petit ». Mon grand-père à leur côté, silencieux, pensait : « ce n'est pas votre petit, c'est le mien ».
Le matin il était là pour me réveiller, m'envoyant une éponge mouillée si je ne bougeais pas.
Je fis une chute en course, je restai inanimé sur la piste. Mon grand-père inscrivit sur son agenda : « G a fait une chute, simplement KO ».
Je fis d'excellents débuts. La croissance ne me permettant plus de monter comme jockey j'étais motivé pour entraîner les chevaux.
J'ai créé une écurie. J'ai ressenti le plaisir incommensurable de se retrouver en compétition, ne faisant plus qu'un avec le cheval, suivant avec lui et en lui des instants privilégiés.
Ces instants de bonheurs sont des flashs, des instants uniques qui ne se produisent pas deux fois avec la même intensité. Ce sont des révélations.

Yvette

Oui ! Je suis « psy musicale ». Je suis devenue célèbre !
Je le suis devenue grâce à la voie que j'ai prise.
À ma naissance, j'ai laissé ma mère sans voix devant mon empressement à multiplier les cris de bébé. De cris en cris, bien sûr, on me donna le surnom de Cricri.
Mon enfance, troublée de crise de confiance en moi, se passa pourtant sans crier gare. De pleureuse à chanteuse psy il y eut pourtant de nombreuses coliques chroniques à surmonter.
D'abord, mon adolescence criante de vérité. Puis, mon mariage à décrier. (La sono trop criarde dans le ménage)
Ma vie après, en solo, et ma voix de soprano modérato pour soigner tous les bobos m'ont montré la voie à suivre.
Sans trop divaguer, je peux vous divulguer un secret. La voix que vous entendez à l'intérieur de vous quand vous êtes bête à crier comme chou, et bien c'est moi ! La diva.
Je suis la scie ici-bas, la Cricri Cracra. Mais n'allez pas le crier sur les toits.
Je suis célèbre ! Ça se dit pas !

Claudette

Je suis ravie mademoiselle Chazal de voir que ma vie vous intéresse autant. Comme je l’ai annoncé dans des précédentes interviews, j’ai eu une vie assez mouvementée.

J’ai été élevé par ma grand-mère Pauline, la mère de mon père, car mes parents se sont séparés dès le lendemain de ma naissance.

Mon père est parti faire le tour du monde en bateau avec des copains, il n’est jamais revenu. Ma mère n’a pas voulu de moi, elle est devenue hôtesse d’accueil dans les bars chics de Paris.

Lorsque j’ai eu dix-huit ans, elle s’est souvenue de moi, mais j’avais fait mon chemin toute seule depuis que ma grand-mère est décédée quand j’avais à peine huit ans. J’ai vendu des boîtes d’allumettes dans les rues, j’ai ciré les pompes d’hommes célèbres, c’est là que j’ai été remarquée par un imprésario de cabaret et depuis ce temps là, je me dénude tous les soirs sous la chaleur des projecteurs, et lorsque Dominique est venu voir le spectacle il a de suite compris qu’il y avait quelque chose en moi, il m’a encouragé à écrire un livre, celui-ci a passionné les gens et j’ai gagné beaucoup d’argent, c’est depuis ce temps que je suis invitée sur les plateaux de télévision et dans les émissions de radio. Mais je garde la tête lucide, on dégringole si vite. Vous ne trouvez pas mademoiselle Chazal ?

Nadine DC

Que te dire sur mon « parcours » sans paraître, à mon sens, comme tous ces gens,  « trop lourds » ! Ceux qui, jamais ne se lassent de se regarder dans la glace !
Je suis et resterai « la femme de l'ombre » ! D'ailleurs ne dit-on pas : « Derrière chaque grand homme se cache une femme » !
Élevée dans une « famille méditerranéenne » de par mon père, j'étais toujours dans l'ombre de mes frères !
Une famille de « machos » c'est pas toujours rigolo mais quand même, l'avenir m'a été finalement très salutaire car, restant femme, je suis capable d'analyser des situations à la manières des « garçons » !
« Je vielle aux grains » comme Orlando le frère de Dalida veille sur son magot !
Je mène « ma troupe » à bien sans jamais m'attendre à rien ! Car leur réussite est aussi la mienne ! Fidèle à mon agenda « Oxford » j'organise « ma horde » sans désordre !
Je préfère coacher que de me faire « boxer », si je suis obligée bien que « pacifique », il est évident, ne serait-ce que pour montrer l'exemple à mes enfants « devenus grands » que je me lance dans la bataille ! Et là aie, aie ! Parce que « je ne lâche rien », un vrai chien !
Mais crois moi « la célébrité » c'est pas pour moi. Je dois tenir du chat !
Je préfère observer et manager,  comme mon chat « Mickey », entraîneur du célèbre boxeur Rocky Balboa !
Aussi, si tu me demandes pourquoi je ne suis pas devenue célèbre, je te répondrai à la manière du chanteur Cali : « Je ne sais pas, ne me demande pas pourquoi ! ».

Nathalie

Je rêvais d'être un artiste fantaisiste. Mon humour ne faisait rire que moi, traînant de galère en galère je ne décrochais que des cachets au rabais.
Ayant plusieurs corde à mon arc je décidais d'aller voir du côté de Montmartre. J'installais mon chevalet au milieu des peintres et vendais le portrait de touristes 30€, jusqu'au jour où mon travail fut remarqué par un Américain qui voulut m'acheter mes œuvres pour les faire connaître. Depuis, les médias m'ont rendu célèbre là-bas.

Anne-Marie

Je suis célèbre grâce à des amis, qui l'aurait cru.
À l'école, au moment de la récréation quand les autres s'amusaient moi, dans un coin, je dessinais. Des oiseaux, la nature, des gens, toujours en train d'agiter mon crayon sur du papier Canson. Je sortais jamais, de l'école à la maison. Solitaire, je passais mon temps à dessiner et à peindre. J'occupais toute ma chambre avec mon matériel.
J'étais douée, je le savais mais n'osais le montrer à la famille. C'était mon secret. J'accumulais plein de feuilles dans une grande chemise. Des bateaux sur la mer, les gens au travail dans les champs, tout ce qui me passait par la tête.
Ma mère, à force de me voir seule dans ma chambre, poussa ma porte et voulut comprendre. C'était un trésor que j'avais, du talent à revendre, c'était énorme.
Un jour, vint des amis de mes parents qui, voyant toutes mes œuvres restèrent pendant un moment muets, et puis dirent à leur fils Jérôme : « Tu nous a caché que Marie avait tant de talent. Il faut les faire voir, l'emmener dans une galerie pour terminer les chefs-d’œuvres. C'est un trésor qui dort. ». Et c'est là que la bombe se déclencha, je devenais célèbre grâce à mes amis.

Marie

J'ai débarqué dans cette grande ville avec deux valises, mon vanity et un sac de sport.
J'étais déterminée, je savais ce que je voulais faire dans la vie et rien ne m'en détournerait.
Je m'étais entraînée sans relâche jour et nuit, veillant, toujours aux aguets. Ne m'autorisant aucune faille, aucun repos.
Et puis, le jour J était arrivé. J'avais pris le train qui me menait vers ma destinée.
Je m'étais présenté au concours de sélection, examinant mes rivales, les toisant. J'allais les écraser, elles ne pouvaient rivaliser avec moi, toutes ces années d'endurance allaient payer.
On a appelé mon nom. J'ai exécuté mon numéro avec aplomb, le jury me regardait bouche bée, ébloui. J'ai été retenue.
Et puis, tout s'est enchaîné. Le jour de la première diffusion, on a vu que moi, avec ma chevelure blonde, mon large décolleté et les idioties que je débitais – au moins dix à la seconde.
Bien sûr, on ne m'a jamais éliminée, j'étais le fantasme réalisé, la poupée Barbie qui prenait vie.
Mais vous avez bien compris que de devenir une bimbo ne s'improvise pas. Il faut apprendre à ne pas parler un bon français, mélanger les expressions, avoir toujours l'air niais.
Enfin, cette émission, c'est moi qui l'ai gagnée et je m'en porte très bien, croyez-moi. Avec l'argent remporté je vais me faire retirer mes implants mammaires, et je vais pouvoir m'inscrire à HEC.
Et si on m'oublie, je vous assure que ça ne me peinera pas le moins du monde. Être la « blonde » la plus célèbre n'a pas que des bons côtés. Surtout que moi, je suis naturellement brune.

Isabelle

Lundi 27 Février

Consigne 1 :

Vous écrirez la suite de : « Nous les femmes..... »

Nous les femmes avons enfin acquis la visibilité que nous réclamions depuis les années 70 !! « Moins payées que les hommes»... la découverte du siècle !
J'ai été une militante de la 1ère heure et ça m'amuse de voir les médias actuels enfoncer les portes ouvertes, tout en continuant à proposer les mêmes stéréotypes classiques (la mère ou la putain) et des fausses infos, car les femmes ne sont pas contre les hommes mais veulent être avec eux. Ce que certains hommes ont parfaitement compris d'ailleurs, et rejettent les rôles écrasants qui leur sont imposés par les mœurs. Ils ne veulent pas être les plus forts, les plus ceci ou cela. Bravo à eux et bonne chance, pour qu'on se retrouve enfin ensemble.

Danièle

Nous les femmes sommes vénérables, admirables, à la différence des garçons nous possédons beaucoup de dons à commencer par l'intuition !
Ce n'est pas étonnant au moment où rien n'allait plus dans notre société que l'on ait eu recourt au « matriarcat » - mot venant du radical « mater » - en référence à nos mères... Les « amazones » n'ont pas non plus « taillé la zone » !
Nous les femmes sommes bien souvent par les hommes « bafouées », car il faut bien le dire la jalousie qu'ils éprouvent parfois envers nous est le pire, car en somme il faut le dire nous sommes « surdouées » en comparaison, grâce à toutes nos « capacités » !
Seuls quelques hommes ont le privilège de pouvoir déceler en nous « la subtilité » et alors, seuls ces hommes-là sont à vénérer !
À quand « la parité » tant implorée depuis des années ?
Au lieu de ça, on nous « endort » avec des raisonnements « absurdes » et nous différencie par « Madame ou Mademoiselle », un geste administratif, censé nous donner de « l'importance », de gens à mains « moites » qui nous laisse de glace !
Car nous savons de source sûre grâce à ce dicton, que nous connaissons de par nos leçons, de Jean de La Fontaine (un homme bienveillant) que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute » !
Cela demande un peu de culture, on s'en doute !
C'est dire si la femme mérite qu'on l'écoute !

Nathalie

Nous les femmes et nos multiples casquettes, championnes de l'impro et de la polyvalence. Tour à tour mère, fille, épouse, cuisinière, femme de ménage, secrétaire, meilleure amie, sportive du dimanche, sexy girl.
Depuis toujours on nous a appris à jongler avec tous ces rôles en croyant que la perfection existe en ce bas monde. Souvent la réalité nous oblige à réviser nos prétentions à la baisse. « Nobody's perfect ».
« Derrière chaque grand homme se cache une femme » dit un proverbe.
Femmes éminences grises œuvrant dans l'ombre.
Femmes Algériennes manifestant dans la rue pour la démocratie.
Femmes d'Afrique luttant contre l’excision.
Femmes journalistes risquant leur vie pour porter témoignage.
Femmes solidaires dont l'amitié tout au long de ma vie m'a soutenue de sa chaleur.
Nous les femmes nous donnons la vie. Et sans nous la vie des hommes serait si triste.

Marie-Christine

Nous les femmes n'avons pas droit à l'erreur de nos jours puisque on veut l'égalité avec l'homme, on veut le même salaire qu'eux ; être reconnue comme tel, aucune différence, et bien faut assurer.
Nous les femmes on est capable de se lever très tôt le matin pour gagner notre vie et assumer les tâches ménagères au quotidien, sans rechigner comme ces messieurs qui se plaignent tout le temps qu'ils sont fatigués.
Nous les femmes on va les bouger, car dans la journée nous n'avons qu'un seul salaire. Qui nous paye l'entretien du quotidien ? Personne.
Nous les femmes devons leur enlever leurs pantoufles à côté du fauteuil le soir, ainsi que leur apporter le journal.
Au ménage messieurs, faut aider sans tarder nous les femmes.

Marie

Nous les femmes – considérées longtemps comme le sexe faible –nous nous contentions de nous taire. Même à ce temps-là nous avions plus d'un tour dans notre sac. Notre savoir faire et notre faible corpulence de jouvencelle n'inquiétaient pas la gente masculine qui régnait, nous considérant comme pondeuse n'ayant de place qu'au milieu de nos casseroles, ne se doutant pas que se tramait la révolution féministe.
Nous les femmes nous sommes montées aux créneaux. Nous leur avons ravi leur place dans les entreprises, sur les chantiers, dans les armées, et j'en passe.
Nous n'avons plus rien à prouver à ces messieurs qui n'ont même pas trouvé le truc pour enfanter. Ont-ils même essayé ? Ils sont trop douillets.

Anne-Marie

Nous les femmes nous aimons nos enfants et nous aimons leur père, mari quelquefois.
Nous les femmes, quand nous nous « faisons la paire » c'est avec notre amant. Avec une paire de pantoufles ? De moufles ? De gants ? Oui, si on est pépère comme mémé quand elle enterre le pépé.
Nous les femmes on embarque pour Cythère avec un amoureux fou. On galère à cause d'un voyou. On partage l'héritage de misère avec Monsieur Personne, car nous les femmes à travers les temps, on reste de marbre, d'ébène ou de sang. Puisqu'on se lève quand le facteur sonne, et qu'on est la bonne du sergent.

Claudette

 

Nous sommes toutes jolies et belles.
Nous travaillons beaucoup nous les femmes.
C'est nous qui nous occupons de la maison,
Faisons les courses, la cuisine, le ménage, etc
Nous les femmes on est très économiques.
Les femmes se préoccupent pour élever
Les enfants et les aider à faire des études
Pour plus tard avoir une bonne situation.
Nous les femmes on se fait du souci pour tout.

Pura

 

Nous les femmes
Toutes semblables
Belles et désirables
Dans nos robes de dentelle,
Nos djellabas de soie
Ou nos tuniques de fête

Nous sommes les Reines

Nous sommes des créatures
Délicates, simples,
Fragiles et sensibles
Parfois coquines,
D’autres fois impulsives
Mais toujours sincères

Nous sommes des Reines

Nos chemins s’arrêtent quelques temps
Pour mettre au monde des enfants
Qui sont notre lumière
Mais n’oublions pas
Qu’ils ont un père
Tel est le rôle d’une mère

C’est cela être Reine

NDC

 

 

Nous les femmes
Ce n'est pas un drame
Sommes souvent mélomanes
Au son de la mélodie
Nous disons oui
À un futur mari
Qui nous aime telle
Qu'il nous voit : belle
Comme une ritournelle
Nous aimons danser
Sur une musique de ballet
Tout en passant le balai
Dans notre maison bien nette
Nous battons l'omelette
En faisant des claquettes
Nous arrosons le jardin
Nous lavons nos bambins
En remuant en mesure notre popotin
Il y a les courses à faire
Pour certaines les vaches à traire
Ondulant des hanches dans notre repaire
Nous faisons nos achats
En faisant des entrechats
Nos maris sont comme des pachas
Puis un jour arrive enfin
Nous en voyons la fin
Au « sonnement » du tocsin
Et oui c'est toujours comme ça
Il faut attendre qu'ils nous aient laissées là
Tristes et seules (?) pour aller danser la salsa.

Isabelle

 

 

Consigne 2 :

À tour de rôle chacun lance un dé.

Le premier lancer donne le nombre de phrases du texte.

Le deuxième fixe le nombre de mots dans chaque phrase.

Le troisième détermine le nombre de lettres du premier mot de la phrase

...Et la petite fille dansait
Au rythme de la musique
« Le morceau » la faisait rêver
Et elle pouvait « s'évader »...
Le pouvoir de la musique
Ou le pouvoir magique ?
Ça ! c'est bien fantastique !

Nathalie

 

Si la musique est bonne
Là c'est la fête
Ce vingt-et-un juin.
En deux mille douze maintenant
Ça existe depuis trente ans.
La chaleur aidant les fêtards,
Le gars en vacance dansent.

Marie

 

Do ré mi fa sol
La main sur le piano
Tu égrènes la gamme allègrement
La musique rempli la pièce
La si do ré mi
Le métronome donne la cadence
La partition règle le rythme

Anne-Marie

 

La petite musique de nuit
Un enchantement pour les oreilles
Du génial Mozart l'incompris
Me transporte chaque petit matin
Si le ciel est gris
Je souris quand même, ravie
En pensant à cette mélodie

Isabelle

 

De la musique avant tout
Si vous le dites le contraire
Ou vous avez rien compris
Ou vous êtes vraiment sourd
Au chant de la Terre
Au rythme de la vie
Au refrain de l'amour

Isabelle

 

 

J'aime beaucoup la musique
Et je chante le matin
Et partout avec les radios
Et dans la cuisine propre
Et dans la salle de bain
Et dans la véranda ensoleillée
Je chante des chansons populaires

Pura

 

 

 

La musique m’entraîne doucement
Au bord de l’abîme
Je m’envole tout naturellement
Au paradis des doux sons.
Ma tête tourne et saute
Je retiens toujours mon souffle
Et la musique s’arrête.

NDC