Les Textes de L'atelier Style du mois de mars 2011




 

Lundi 7 mars

Consigne 1 :

En vous inspirant d'une photo représentant un parapluie multicolore accroché à la rampe en corde d'un pont de bois, vous écrirez un texte à partir de ‘Elle s’appelait Suzanne….’

Le pont suspendu

Elle s'appelait Suzanne Flonflon. Elle habitait de l'autre côté de la ville. J'étais suspendu à ses lèvres, comme l'était ce pont, suspendu entre deux rives.
Je crois que je l'aimais, Suzanne. J'étais rivé à elle tout le temps, mais entre l'hiver et le printemps je ne vis plus Suzanne Flonflon, et le jour où nous devions nous rejoindre je reconnus son parapluie, accroché comme par mégarde à la corde qui maintenait le lien entre le quartier de la gare et celui de la maternité.
Je m'approchais du parapluie bariolé, ouvert comme une parabole, pour y plonger ma main, quand j'y ai vu une enveloppe d'où je sortis une feuille de papier gras avec quelques paroles écrites au crayon bille :
- Surtout, Gilles, ne t'en fais pas. Viens me rejoindre de l'autre côté, depuis hier tu es papa, viens à la maternité. Suzanne.
Quand j'arrivais là-bas, on me mit un poupon dans les bras, mais la Suzanne Flonflon... n'y était pas !

Claudette

Suzanne

Elle s'appelle Suzanne, cette longue et étroite passerelle.
Suzanne supporte le poids de tout les passants, de nuit comme de jour; son corps est bâti de quelques planches en bois, assemblées et clouées des deux côtés, et de quelques kilomètres de là.
Hiver comme été, elle est toujours occupée à supporter ces gens qui la blessent à chaque pas. Sa seule joie, c'est les amoureux qui la lui donne car eux ils s'arrêtent et ne piétinent pas son corps.
Bien souvent, elle préfère la pluie car les gens restent à l'abri, et Suzanne peut boire son eau sans répit. Quelques fois une dame, en se promenant, lui dit merci pour son joli prénom. Suzanne, la belle trouvaille.
C'est un coin tranquille où est Suzanne, les rendez-vous se succèdent sur elle, et quelques fois elle en redemande.
Beau parapluie accroché à son bras, oublié, mais rassasié par tant de chaleur.
Je suis soulagée car je vois que Suzanne a un compagnon fidèle - un parapluie nommé Tony - pour la vie.
Suzanne est gratuite, c'est magnifique.

Marie

Suzanne et la rivière

Elle s'appelait Suzanne, comme la chanson de Léonard Cohen, et habitait elle aussi près d'une rivière.
Elle se baladait sur un pont suspendu. Il pleuvait, aussi pour ne point se mouiller avait-elle pris son parapluie coloré qui, rien qu'en le regardant, la déridait. Mais qu'allait-elle faire ainsi, par ce triste jour ? Elle allait acheter un canari, un petit oiseau qui gazouillerait au fond d'une cage pour qu'elle oublie que ce n'est pas vraiment la fête de vivre au cœur d'une ville endormie.
Suzanne n'était pas le Petit chaperon rouge, et si elle traversait une forêt, le loup n'avait pas intérêt à l'accoster. Ni une ni deux, elle l'assommerait.
Elle n'aimait pas se promener le long de ces sentiers humides où elle salissait ses souliers. Suzanne était coquette et toujours s'habillait aux couleurs de l'arc-en-ciel pour voir la vie en rose et le temps radieux. Elle ne voulait que le soleil et le ciel bleu.
Elle oubliait qu'après la pluie vient le beau temps et que pour apprécier les jours heureux il faut avoir versé quelques larmes. Alors, par ce jour où le temps malheureux s'épanchait un peu, elle fixait la toile de son parapluie joli et c'est ainsi, sans qu'elle y pris garde, que son pied se trouva pris entre deux lames du petit pont et qu'elle perdit l'équilibre. Dans la rivière elle chût et s'en alla dériver le long de l'onde tandis que son parapluie restait pris à la rampe cordée du petit pont, ravi d'avoir pris quelques couleurs, lui qui était toujours gris d'ennui.

Isabelle

 

Elle s’appelait Suzanne,
Elle était belle et élégante,
Mais, elle avait du mal à l’âme,
Pourtant elle riait
En ce jour si laid.
Le soleil avait disparu
Et la pluie est apparue.
C’est alors qu’elle s’aperçut
Quelle avait perdu
Son parapluie de couleur
Qui lui aurait permis d’avoir du baume au cœur,
Car elle allait se mouiller
Sans ce pépin coloré
Qui lui aurait permis
De rester à l’abri.
Où l’avait-elle oublié ?
Peut être sur le petit pont
Où elle avait fait un bond.
Elle était malheureuse
Car ce petit parapluie
Était le cadeau d’un ami.

Nadine DC

 

Elle s’appelait Suzanne...
Elle entrait tous les soirs,
Dans un bar et appuyée au comptoir,
Elle se mettait à boire.
Elle buvait pour oublier,
Que son homme l’avait abandonnée,
Un soir de Février.
Elle l’avait cherché en vain,
Trouvé que c’était inhumain,
Et que les lendemains seraient incertains.
Un beau matin, on signala sa disparition.
On retrouva son parapluie sur un pont.
Elle n’avait pu supporter cette trahison.
La folie l’avait gagnée.
On supposa qu’elle avait sauté.
C’était un acte désespéré, une absurdité.

Gaëlle


Consigne 2 :

Écrivez un texte d’après le dicton : « En mars, quand le merle a sifflé, l’hiver s’en est allé »

 

L'hiver s'en allé

L’hiver s’en est allé
Les oiseaux sont arrivés
Et se sont remis à siffler.
Ils ont fini leur migration.
À présent il faut faire attention
Tendre l’oreille pour saisir tous les sons,
Ils chantent à tue-tête
Se sont de petits êtres.
Les cui-cui et les ti-ti
Vont égayer notre vie
Il va faire meilleur,
Et nous seront de bonne humeur.
La nature ouvre son cœur,
Elle a enfilé sa robe de couleur.
L’hiver est bien parti,
Et c’est bien mieux ainsi.

Nadine DC

 

L'eau de neige

En Mars, quand le merle a sifflé
L'hiver s'en est allé
Longeant la morne plaine.
Et blanc de peur,
De peur de se noyer
Devant tant de neige vilaine
Prête à fondre,
Il se mit à chanter
Pour se réconforter.
La neige était si tendre
Qu'elle l'a applaudi !
Et de rigole en rigole,
Le merle a souri !
Et ce fut la fête à deux
Jusqu'en Avril !
Le petit oiseau tout heureux
En a perdu le fil !
Le fil de l'eau de neige !
Qui, de ruisseau en ruisseau,
Avait fondé un bel étang !
Pour qu'à chaque printemps,
Quand s'éveille la morne plaine,
On puisse voir des oiseaux de passage
Y boire de son eau, avec courage.

Mamie Coco

 

Mars

En Mars, Pâques aux tisons si Noël a été au balcon.
En Mars, quand la neige a fini de tomber, le printemps est arrivé.
En Mars, après les giboulées, vient l'été.
En Mars, quand sonnent les cloches, c'est Pâques qui s'annonce.
En Mars, les oiseaux chantent, le printemps est là.
En Mars, un mariage pluvieux s'annonce heureux.
En Mars, comme en Avril, la vie ne tient qu'à un fil.
En Mars, on est heureux comme un poisson dans l'eau.

Marie

 

En Mars, quand le merle a sifflé,
L’hiver s’en est allé.
C’est le réveil de la nature,
Arrive peu à peu la verdure.
Et pourtant les bourgeons à peine sortis,
Se méfient toujours des intempéries.
C’est alors que les mimosas commencent à dépérir

Gaëlle

Le merle et l'hirondelle

En mars, quand le merle a sifflé, l'hiver s'en est allé.
Et quand l'hirondelle a chanté, le printemps est arrivé.
Et si le printemps est arrivé, c'est que nous ne sommes pas loin de l'été.
Et l'été, c'est les radios qu'on entend chanter, car les fenêtres sont ouvertes.
Et on ne fait que transpirer, alors vivement l'automne.
Mais en automne, le temps est souvent glacé.
Alors, on se dit qu'une fois l'hiver passé,
On entendra à nouveau le merle siffler, l'hirondelle chanter
Et la pie moqueuse nous dire que tout va recommencer.

Isabelle


Lundi 14 mars

Consigne

I Choisir cinq citations parmi un choix de dix.
Faire une liste de dix substantifs que l’on associe par deux
Faire une liste de cinq groupes nominaux
Faire une liste de cinq substantifs

II En se servant du premier couple de substantifs de la première liste, écrire la suite de la première citation.
Faire de même avec le deuxième couple et la deuxième citation. Etc...

III En utilisant le premier groupe nominal et le premier substantif de la deuxième liste, écrire la suite de la première proposition.
Faire de même avec le deuxième groupe nominal et le deuxième substantif. Etc..

IV Réunir les cinq propositions afin de former un texte puis éliminer les citations.

Histoire tronquée

Face à face, ils étaient comme deux statues, seule une valise les séparait.
Ici-bas, le cochon rose a des maux de manège. En nous laissant à l'école sans cache-col, en prime toute la journée on courait la rue, on a failli perdre la boule, bille de neige de la Limousine.
La châtaigne sur la figure c'est la casserole qu'avait jetée ma mère à mon père avant qu'il saute du toit pointe de nez, pareil à la robe qu'elle portait avant de prendre la porte plutôt que la fenêtre, en même temps que la « machine », sorte de hibou bout de choux, son chapeau qu'elle portait toujours sur la tête.

Claudette

N'importe quoi !

Tant il était affairé à consulter le livre comme eux sur la façon d'éplucher un oignon sans pleurer, dans la nuit douce une fusée colorée se perdit dans le ciel.
Pour le remercier d'avoir fabriqué avec une lame et un roseau un écouvillon pour assainir les biberons de notre petit frère encore nourrisson.
À la lueur des lampions nous n'avions pas assez d'arrosoir d'eau pour l'estomper, la pleine lune nous permit de nous servir du balai.
Les chaudrons seraient liés avec de la ficelle, pour les préserver du vent glacial nous allumerions un feu avec des allumettes.
Un marteau heurta votre parapluie qui déclencha une boule puante et vos lunettes tombèrent.

Anne-Marie

Au fond du lit ou de l'armoire 

Sur son lit dans sa chambre, pendant que ma mère en pyjama était enroulée dans les draps.
De peur de se faire passer un savon – mais celui-ci sera sans sucre – elle était cachée dans l'armoire et buvait le café. Accompagné de serviettes on mange le gâteau.

Marie

Histoire extraordinaire

Tous les habitants sortirent affolés de leur maison en forme de galet. La ville rose était survolée par ce qu’ils prirent d’abord pour des colombes, mais les voix menaçantes qui s’adressèrent à eux leur intimèrent l’ordre de ne pas bouger. Les extraterrestres avaient débarqués.
Mais il faut qu’il se rende à la gare, alors, un seul moyen : la cheminée. Il déboucha sur un quai où un rayon de soleil le frappa, il cligna des yeux derrière ses lunettes. Soudain, un rire le glaça jusqu’au sang. Ce rire, c’était celui de son ennemie abhorrée.
Elle voulait absolument visiter cette citadelle, incongrue dans ce paysage pacifique. La mer bleue et blanche d’écume venait la caresser dans un soupir; sans cesse recommencé, le geste l’apaisait jusqu’à vouloir s’y noyer.
Et consulter son horoscope si l’on est du signe du poisson car la vignette dans le journal du jour indique que tout est au beau fixe. Un mignon petit chien vient vous faire la fête et quémande une caresse, un rossignol entonne une chanson, le ciel est bleu. Que demander de plus ?
Car en m’embrassant vous avez absorbé le poison que produisent ces fleurs délicates que l’on nomme muguet. Avant de mourir, vous aurez vécu un court moment de tendresse , et lorsque vous tomberez vous aurez l’impression de vivre un rêve qui durera l’éternité.

Isabelle

Chasse à Paris

Mon père était parmi les chasseurs.
Tous les dimanches, il nous invitait dans sa grande maison de campagne pour manger à sa table le gibier qu’il avait chassé.
Au milieu du séjour trônait la table, elle était construite avec une roue magique dont le pied représentait un bateau.

Werner ressortit l’album photo
Il cherchait depuis ce matin les photos de son chien
Il ne les trouvait pas.
Cela lui faisait mal au cœur
Où les avait-il rangés ?
Sûrement dans ce livre enluminé où était déjà tous ses animaux.

Si Paris avait changé ?
Oui c’est cela, je ne reconnaissais pas les maisons.
J’ai fait tant de voyages, je ne sais plus où je suis.
C’est une ville détruite malgré ses beaux bâtiments et ses nuits illuminées.

J’examinerai l’éventualité d’élire domicile dans le grenier.
C’est dans ce lieu magique que je décore toutes les photos des citoyens.
Je réalise des pages de scrapbooking pour les différencier.
Si je ne suis pas satisfaite, j’essaierai de vivre aussi dans une voiture puissante même si ce n’est pas un château.

Puis il faut se pardonner si l’on veut que l’histoire se poursuive ;
J’étais assise apeurée sur le sol du salon à réfléchir à ce dilemme.
Quand un bruit sourd fit trembler la terre, cela venait de la centrale délabrée se trouvant près de la mer.

Nadine DC

 

Lundi 21 Mars

Consigne 1 :

D’après un conte, une fable connus, vous changerez le cours de cette histoire.

La Pauline et la Nicole

La Pauline ayant chanté tout l'été se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue.
Mais la Nicole travaillait sans cesse, toute l'année, et minutieusement mettait de côté tout ce qu'elle trouvait pour subsister jusqu'à la saison prochaine.
Mais voilà, un jour la Pauline ayant plus rien à manger alla voir la Nicole et lui dit : "Peux-tu me prêter un peu à manger, en attendant l'année prochaine ?"
Mais voilà, la Nicole est pas prêteuse, et lui répond :
- Que faisais-tu en ce temps-là pendant que je travaillais ?
- Je chantais, lui répond-elle.
- Tu chantais, j'en suis fort aise. Eh bien, danse maintenant.

Marie

...Alors la sorcière allait proposer une pomme empoisonnée à Blanche Neige, dans son triste stratagème !
Elle s'engloutit dans la forêt, son panier bien garni, prenant soin que la "fameuse" pomme soit mise en évidence !
En route, la sorcière se sentit un peu fatiguée (sûrement, du mauvais tour qu'elle avait l'intention à nouveau de jouer ) car il s'agissait d'une "MÉCHANTE SORCIERE" !
Moi j'en connais une "gentille" qui me venge de tous les mauvais tours qu'on peut me jouer ! et ça depuis toute petite ! C'est mon amie, je lui raconte, et elle fait le nécessaire "MA" sorcière ! Pour punir les "méchants" c'est déjà plus marrant dans un conte d'enfant !...
Donc, la sorcière était fatiguée et décida de se reposer...
C'est alors que les deux écureuils "coquins "de la forêt, qui de loin la guettaient, prénommés Coco et Nuts commencèrent à l'embêter alors qu'elle dormait à poings fermés !
Loin de se douter de la supercherie, ils n'avaient donc rien compris de ce que la sorcière avait concocté dans son panier ! encore que s'ils s'en étaient doutés, ils l'auraient de toutes façons évité, pour que Blanche Neige soit vengée; "elle" était devenue l'amie des animaux de la forêt ! Heureusement, les événements suivants et le hasard ne tournèrent pas en la faveur de la "mégère" de sorcière !
Donc à se moment précis, Coco descendit de l'arbre et délicatement fait basculer le panier...

Une rivière se trouvait non loin de là, c'est à se moment que tout bascula !...
Nuts, très farceur, vit les pommes et commença à jongler avec celles-ci, avant que les pommes n'aillent "valser" au fond de la rivière !
La forêt était enchantée, les oiseaux à tue-tête chantaient !
Vite les écureuils malins, rassemblèrent les pommes trempées pour les redisposer dans le panier !
La sorcière, ne se doutant de rien - car on le sait les écureuils sont "coquins" - reprit son chemin vers la maison de Blanche Neige qui était bien occupée à nettoyer son "petit logis" qui était bien joli.
La sorcière persuada Blanche Neige d'acheter le panier de pomme pour les 7 nains et surtout d'en goûter "une" en démonstration !
La sorcière était tellement empressée de lui en faire goûter qu'elle en prit une au "hasard" (dommage qu'elle n'était plus empoisonnée car elle avait été rincée, ça lui aurait fait les pieds!) et croqua la pomme tellement férocement qu'elle en perdit toutes ses dents de devant ! Elle était déjà pas belle la "vilaine", finalement ça lui allait comme un gant !
Cela me rappelle une fable de La Fontaine : "Le lion et le rat" - "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage" !
Il n'y a pas de quoi en faire un fromage ! " méchante sorcière " de toute façon,  on raconte que Blanche Neige ne s'est pas mariée avec un prince mais avec "un roi " charmant ! Alors vilaine sorcière !...
Il y a de quoi "en ravaler toutes tes dents!" car, c'est vrai qu'avec les enfants "gare au châtiment".

Nathalie

D'après un conte, il y avait, il y a longtemps, une fille, Aliça, qui avait beaucoup de fantaisie. Elle s'imaginait des animaux originaux qui parlaient comme elle.
Quand elle a eu dix-sept ans, Aliça a compris le langange des animaux alors, elle a décidé d'aller dans la forêt pour y rencontrer le roi des animaux. Quand elle l'a trouvé, Aliça a vu un jeune homme qui comprenait aussi le langange des animaux. Alors, ils se marièrent, ils furent très heureux.
Tous les animaux étaient de la noce, il y eut un grand festin pour tous.

Anka

Consigne 2 :

Vous écrirez un court texte sur « La quatre L de Jacky »

Cela m'inspire une chanson de Jo Dassin sur de jeunes "artistes" qui allumaient une cigarette un jour de 14 juillet, un jour de gaieté !
Ou comme dans la chanson de Jacques  Brel "Les Bourgeois", où des jeunes se moquent des gens fortunés, à l'âge de l'insouciance, soit l' adolescence !
Jean Ferrat, dans sa chanson "Pourtant que la montagne est belle " en fait de même, quand les jeunes quittent le village pour d'autres beaux sillages.
La "4 L" est symbole de petits soucis que peuvent rencontrer les jeunes au début de leur vie ! Elle est toujours chouette, on y fait toujours la fête ! On s'imagine une dizaine d'amis qui y rient !
Georges Brassens, qui n'a jamais été à la traîne pour ce genre de "déveine", a fait des chansons sur le même ton que ses amis Dassin, Brel et Ferrat, tous poètes comme lui, car au fond de notre cœur on aime tous la bohème. Elle inspire la LIBERTÉ et c'est vrai, jeunes ou vieux, on a rien d'autre à revendiquer.

Nathalie

Parlons-en de sa 4 L, un genre de teuf-teuf quand elle roule avec sa direction assistée, son levier de vitesse au tableau de bord, elle s'y croit, au volant.
Pourtant, elle en fait des kilomètres Jacky avec elle, doucement elle ira loin.
Faut pas la critiquer sa 4 L , elle a toujours réponse à tout, et elle a raison. Sa voiture est ancienne mais elle est inusable, infatigable, toujours présente quand on en a besoin, elle démarre au premier coup.
Tandis que mon ami, avec son R 5, il a toujours des problèmes. C'est souvent qu'il va voir le docteur du garage, le mécanicien. Pas intérêt de se moquer de la 4 L de Jacky, car elle n'oublie pas de vous le rappeler.
Alors vous avez compris. Et en voiture Jacky, et toi aussi Simone.

Marie

 

Lundi 28 Mars 2011

Consigne 1 :

Vous écrirez un texte concernant l’environnement en vous inspirant de la phrase. « Les temps de Thau sont comptés ».

Les Temps de Thau

Les temps de Thau ne seraient-ils plus destinés à plaire ?
Comment faire sinon plancher sur une idée géniale.
Un architecte aux doigts verts serait-il disposé à lever l'ancre ? Pour enfin donner à cette anse de bord d'étang son lustre d'antan.
Mais que faire de tous ces cairons montés comme des jeux de pions ?
Impossible ! Ce mot-là, si on veut bien le dissocier d'impensable, peut nous donner celui de « probable ».
Que certains planchent sur cette question cruciale, moi, je sais que défaire et refaire c'est toujours travailler, mais démolir pour rebâtir ! Il faudra pas se tromper. Et pour le renouveau, à bientôt, dans quelques années.

Claudette

N'étant pas originaire de la ville de Sète, je ne ferai donc pas de "salamalec" (courbette).
Je trouve le quartier de la Z.U.P. en journée très vivant, des enfants jouent au ballon, quelques pêcheurs rangent leur filets dans les barques, des hommes et des femmes se rassemblent pour discuter un peu de ce qu'il faut faire pour améliorer les lieux et de ce que l'on pourrait y faire pour que ce soit mieux !
Tous semblent très heureux, bien dans leur peau, bien qu'on pourrait croire le contraire, étant issus de la zone populaire.
J'ai un ami qui ne l'a jamais quitté, son "cher quartier", sa famille y est attaché !
Sa famille ayant résidé longtemps dans les appartements a déménagé pour acheter à 100m une superbe maison près de l'étang, rue des Casiers pour ne pas la nommer ! N'allez pas croire que c'est une fatalité, mais au contraire que l'étang est grand, libre et attachant finalement... C'est une charmante petite maison entourée de son jardin, on y est très bien, le père a même fait son potager !
Et puis l'étang de Thau c'est aussi un parc de coquillages que l'on peut visiter, lors d'une escapade avec le bateau le "Nautilus", bateau de touristes pour ceux qui veulent en savoir plus sur la ville de Sète !
Mais l'étang de Thau est condamné, c'est vrai si les bateaux n'arrêtent pas de kérosène le polluer ! Si on arrive pas à le faire respecter, même certains habitants, dégoûtés, polluent la Z.U.P. d'objets inappropriés et de poubelles déversées !
Car TOUT PASSE PAR LE RESPECT dans la vie ! Des deux côtés ! C'est dommage, il faut que ça change, c'est la seule chance, ainsi nous pourrons continuer à faire bon ménage entre la ville de Sète, sa mer et ses habitants et l'étang qui ajoute un plus et qui n'est que son complément !
C'est ce qui fait le charme de Sète, "sa grandeur", l'union fait la force alors, en "bons Sétois" que nous sommes l'étang nous défendrons !

Nathalie

Les temps de Thau sont comptés. Ils sont quatre, comme partout ailleurs : hiver, printemps, été, automne. Ils s'écoulent lentement au son des cris des goélands. De là on voit l'horizon infini, c'est un lieu qui est joli.
Les habitants, charitables, n'oublient jamais de nourrir les volatiles qui s'aventurent sous leurs fenêtres. Les enfants y jouent au ballon pendant que leur maman vont dans des associations qui leur ouvrent leurs portes pour les intégrer à la ville.
Les barques tanguent sur l'étang, certaines parfois même s'y noient. On y pêche, oui, mais quoi ? Je ne saurais le dire, je ne connais rien à ça.
Sur les berges vertes les gens promènent leurs chiens. On s'y interpelle, on s'apostrophe dans des dialectes différents mais on se comprend pourtant.
Les bâtiments laissent échapper de la musique et des cris, les balcons des pots de fleurs et des objets, identifiés ou non.
L'étang brille de mille feux quand le soleil s'y reflète tel un miroir éclaté en petits morceaux. Les algues qui y reposent font parfois remarquer leur présence odorante par temps d'humidité.

Comme partout, quelques branches sont décorées de sacs plastiques et des objets abandonnés attendent qu'on viennent les ramasser.
Il y fait beau,il y fait gris, mais la vie peut y être jolie.

Isabelle

Le quartier s'est bien installé avec la maison de quartier, la Mairie et le centre social Nicolas Gabino.
Il y a un bon marché le lundi matin, on y trouve des jolis habits à des prix raisonnables.
Et la vue de l' îleest très jolie avec toutes les villas au bord de l'étang.
J'écoutais une fois la télévision qui disait que l'Île de Thau est une des plus jolie île de France.
C est dommage qu'il y ait tous ces jeunes gens qui cassent et dégradent tout.
Et c'est vrai aussi que ça fait peur de se promener la nuit dans l' Île de Thau.

Pura

Sète se situe entre la mer et l’étang. De nombreux quartiers font de cette ville une île singulière. J’affectionne particulièrement le quartier de l’île de Thau qui se situe au bord de l’étang. Cet endroit me plait principalement car je rêve d’y créer un projet d’aménagement. Je souhaiterais intéresser les habitants à l’art du jardinage.
Des idées me sont venues pour agrémenter sans trop de frais cet espace. Des pneus empilés par trois, quatre ou cinq pourront servir de jardinières, ils seraient échelonnées le long des canaux. d’autres, rangés par grappes, feront des ronds-points fleuris. Des pots de fleurs vides récupérés aux cimetières permettront aux habitants de fleurir leurs balcons. Bien sûr, nous demanderons des conseils à l’association « Jardins Méditerranéens », nous n’oublierons pas de récupérer des graines et des plantes aux serres de la mairie.
Un concours du plus beau balcon sera organisé et, après un bon nettoyage, une fête réunira le voisinage afin d’admirer ce nouveau lieu pour que ces jours ne soient plus comptés.

Nadine

Consigne 2 

: « Prends ton temps, la vie n'est qu'un moment. » MC Solaar

 

Prends ton temps,
La vie
N'est qu'un moment
De faiblesse,
Alors, prends ton temps
Souris-lui,
Et tu auras droit
À ses caresses.
De temps en temps
Si tu le veux,
Elle t'aimera !
Et vous vous aimerez !
Mais prends ton temps,
Et ton cache-nez,
Car il fait froid,
À mes deux pieds.

Claudette

 

Prends ton temps, la vie n'est qu'un moment
Ferme les yeux et respire lentement
Tu verras elle durera plus longtemps

Si tu apprends à compter
Tu la laisseras passer
À vouloir la quantifier

Laisse le soleil simplement
Entrer dans ta vie maintenant
Tu le mérites amplement


Isabelle

 

Prends ton temps la vie n' est qu'un moment
La vie est courte, n'est qu'un moment, faut la vivre à chaque instant.
Ne pas se la compliquer, tout est parfait.
Vivre la vie tous les jours c'est profiter.
Vivre la vie à plein temps
C'est la croquer à pleine dents.

C'est un hommage à Betty

Pura

 

Prends ton temps, la vie n’est qu’un moment
Il faut toujours être content
Car le temps n’est pas toujours charmant.
Ne faites pas de bilan,
C’est une histoire d’un autre temps
Du temps où il y avait des hommes aimants
Qui chevauchaient dans les champs
Les champs de blé évidemment.
Ne me faites pas de compliments
Je rougirais tout simplement

Nadine DC

C'est vrai que la vie n'est qu'un "passage", pareils à des papillons de nuit éphémères il nous semble, même centenaire, de vivre peu de temps sur terre !
Il ne s'agit pas pour autant de gâcher ce moment et faire tout et n'importe quoi à tous vents !
Et comme nul n'est revenu de la mort, garder un beau souvenir de notre passage serait souhaitable des fois que, sans le savoir, nous revenions, on vivrait alors une éternelle remise en question ! (ce serait donc ça l'histoire des neuf vies !)
Prenons notre temps, nous nous en sortirons plus grands, même si les pires difficultés, il faut affronter... pareil au chanteur Corneille : "On vit chaque jour comme le dernier " !

Nathalie