Les Textes de L'atelier La Plume Libre du mois de Mars 2012

 

Lundi 5 Mars

Consigne 1 :

Vous écrirez un texte autour d'une tarte aux myrtilles.

La tarte aux myrtilles allégée pour Marie-Christine qui est au régime.

Il faut :
- 250grs de farine tamisée.
- 100grs de beurre allégé.
- 2 œufs.
- 80grs de sucre Canderel spécial minceur
Après avoir mélangés et travaillés tous les ingrédients,
- étaler la pâte dans un moule rond
- verser une crème pâtissière non sucré
- et garnir de myrtilles, ces petites boules mauves si rigolotes qui vous laissent la bouche et les dents colorées dans un nuage de saveurs montagnardes.
Ce dessert délicieux rend les gens heureux.
J’en ai beaucoup mangé
Lorsque je travaillais
Chez un pâtissier
A Roche-Bérenger
Dans les Pyrénées
Car moi je ne fais pas le régime comme Marie-Christine.

NDC

Que dire sur cette tarte aux myrtilles car on dirait déjà que mon texte part en « vrille » !
Nom de nom aujourd'hui je n'ai pas d'inspiration !
Je sais que la myrtille « c'est bon pour la vue mais rien de plus » !
C'est pourquoi cette consigne ne m'inspire pas !
C'est pourtant très bon comme dessert après un bon « gueuleton » !
Des fruits frais, histoire de digérer juste avant le café. Mais au risque de paraître indigne de la myrtille je préfère de loin sa « cousine » la framboise, qui avec son coulis me laisse « pantoise », accompagnée de son amie la chantilly pour peu que j'y ajoute quelques noisettes y ajoutant le croustillant, et la vie est super chouette pour une gourmande comme moi je ne le cache pas !
Plus rien ne m'étonne quand je regarde mon taux de cholestérol !... LOL ! 

Nathalie

    - C'est bon mais c'est chaud ! dit Benoît en croquant dans une part de tarte aux myrtilles qui vient de sortir du four.
    - Tu ne connais pas ta chance, rétorque son frère aîné, à ton âge je ne pouvais pas déguster une aussi bonne pâte à tarte CERTA.
    - Les enfants venez m'aider à dresser la table, vos grands-parents vont arriver. J'ai préparé une tarte aux myrtilles.
    « Oh la la ! pensent les deux enfants. Quelle histoire cela va faire quand maman découvrira notre larcin. »
    Tous réunis autour de la table maman dépose la tarte au centre de la table. Les yeux des deux enfants s'éclairent : elle est entière. Mamie ne tarit pas d'éloges sur les talents culinaires de sa fille tant ce dessert est succulent. Papy renchérit : « La myrtille c'est bon pour la vue ».

Anne-Marie

Les myrtilles pour moi ce n'est pas la tarte (que je ne sais pas faire) mais le plaisir de les cueillir à La Coluriane, dans les Alpes Niçoises en colonie de vacances l'été vers mes onze ans.
On en mangeait autant qu'on en cueillait et on avait la « courante » ensuite ! Sans parler des doigts tout bleus, et la bouche aussi, ce qui nous dénonçait à la monitrice. Quelles bonnes rigolades !
Je n'ai mangé de tarte aux myrtilles que bien plus tard, adulte, dans les pâtisseries, et ce n'était pas le même goût du tout ni le même plaisir.
Bref, c'est un de mes quelques joyeux souvenirs d'enfance – et je suis contente de m'en être souvenue.
Il y a eu aussi, beaucoup plus tard, un très joli livre américain blanc et bleu que je lisais à mes enfants et que j'ai gardé. La petite fille et sa maman montent d'un côté de la colline ramasser des myrtilles. L'ourse et son petit font pareil de l'autre côté. Et puis, les enfants se mélangent à cause de leur paresse à cueillir, les mères ont peur et chacune recule quand elle voit l'autre.
Et finalement tout le monde rentre chez soi, très tranquillement, les unes pour faire de la confiture, les autres pour hiberner.

Danièle

Elle était là, au centre de la table. Je la fixais (ou l'inverse) mais n'osais la toucher. Autour d'elle était disposé le service à café, petites cuillères bien alignées et tasses en garde à vous. La cafetière les dominait tel un sergent son régiment.
Sur la table, une nappe fleurie mettait une touche de légèreté à ce tableau sévère. Six chaises bien droites attendaient autour d'elle que nos fessiers veuillent les rejoindre pour les réchauffer par cette belle mais froide après-midi de Mars qui nous avait vus faire les fous dans le jardin. Nous avions semé des graines, espérant les voir germer à l'été. Pendant ce temps, mamie avait cuisiné cette belle tarte dont l'odeur alléchante nous accompagnait tout au long de sa cuisson et de nos jeux.
Hier, nous étions allés nous promener et avions miraculeusement trouvé ces myrtilles mûres à souhait, chose surprenante en cette saison. Remplissant notre panier nous les avions rapportées tel un trésor dont la valeur ne pouvait s'estimer.
Aujourd'hui, dernier jour de vacances, nous allions dévorer la tarte de grand-mère pour lui prouver combien nous l'aimions (grand-mère et la tarte), ainsi que sa cuisine qui nous faisait regretter de ne pas vivre avec elle toute l'année.
Et au vacances d'été, nous irons cueillir des mûres sauvages dans les ronces, en nous déchirant les mains pour mieux les apprécier.

Isabelle

 

« Mire un peu Mireille la photo en couleur de la tarte à la myrtilles de Tata de Miramas. - Bof, elle vaut par celle d'Isabelle à la mirabelle du verger. - Tu veux me dire que Tata est une tarte ? - Non, c'est pas ça. Mais je crois comprendre que les myrtilles de ses tartes ne sont pas mystère et c'est pour ça que je te le confie. - Quoi ! Elle mettrait dans ses tartes des fruits confis ! - Je sais pas, mais Tonton se méfie. - Qu'est-ce qu'il a dit Tonton ? - Il m'a dit un jour, pour le mensonge, ta Tata Micheline y va bon train. - Il a dit ça Tonton Milou ? - Oui ! Oui ! À cause du mironton congelé pardi. - C'est vrai ! Il veut plus en manger, il se fait de la tartiflette ! - Et oui ! Miranda, notre tante de Miramas est une escroc ! - Tu as raison Mireille, on en reprendra pas de si tôt. - Remarque, que, un petit morceau... avec des myrtilles du Casino... avec les temps qui courent... tu crois pas... »

 

Claudette

 

C'était un beau jour d'été, les enfants couraient et jouaient dans le jardin, leurs rires chauds et colorés accueillaient la vie tissée de bonheur ; la chaleur émergeait déjà dans la maison de tante Agathe laissant se filtrer des fils d'or avec les persiennes.
L'anniversaire d'Anaïs approchait ; elle avait 13 ans, nous tentions de lui faire cette année une surprise.
Avec la complicité d'Aure, une de ses camarades, nous organisions les préparatifs.
Nous profitâmes le matin de la sortie où son père l'amena par surprise faire du cheval (évidement c'était aussi pour faire plaisir à sa fille et permettait en même temps de faire diversion).
La salle de séjour fut décorée d'une multitude de ballons multicolores ; d'énormes gâteaux glacés, accompagnés de jus de fruits ornaient l'immense table blanche.
Elle raffolait des délicieuses tartes aux myrtilles de tante Agathe qui ne manqua pas de me dire :
« J'ai fais une tarte aux myrtilles pour Anaïs, tu sais qu'elle préfère les miennes aux tiennes qu'elles trouvent trop fade. 
- C'est bien, lui répondis-je, elle va être contente. »
Elle adorait tous les fruits rouges, en particulier les myrtilles où elle ne manquait pas de finir les vêtements et la frimousse tous violets.
La dernière fois que tante Agathe avait fait une tarte aux myrtilles ce fut une joie immense pour nos minettes, toutes les trois « grapillonnant » dans la cuisine la délicieuse tarte ; tout avait fini à la poubelle avec les larmes d'Anaïs.
À quatorze heures tout était prêt et nous étions tous et toutes excités. Une partie de ses camarades était déjà là et s'était cachée dans les chambres du haut.
On entendit du bruit. Ils rentraient tous les deux du cheval avec l'odeur du crottin de cheval sur leurs bottes. Un grand silence se fit... Anaïs voulant monter se changer, tout le monde sortit de sa cachette et s'exclama :
Surprise ! Joyeux Anniversaire
Anaïs fut surprise et bégaya : « Mais je ne suis pas lavée et je suis toute sale. »
Ce jour-là elle fut si heureuse qu'elle embrassa tout le monde avec l'odeur du crottin de cheval qui se dissipa dans toute la maison de tante Agathe. Mais quelle joie !

Erwana

 

Consigne 2 :

Remplir les blancs du texte

INSTALLATION

Ce sont..... qui ont été.....  ! Depuis si longtemps qu'ils voyaient..... fermée, les..... et la..... envahis par..... , ils avaient fini par..... que la race..... était..... , et, trouvant..... , ils en avaient fait..... comme un..... , un..... stratégiques : le..... de Jemmapes..... La nuit de mon arrivée, il y en avait bien, sans mentir,.....assis..... sur la plate-forme, en train de se..... de lune Le temps..... une lucarne,.....  ! voilà le..... en déroute, et tous ces petits..... qui..... en l'air, dans..... J'espère bien qu'ils.....
(Alphonse Daudet - Les lettres de mon moulin)

Ce sont des extra-terrestres qui ont été retrouvés. Depuis si longtemps qu’ils voyaient les fenêtres fermées, les champs et la terre envahis par les herbes, ils avaient fini par penser que la race humaine était éteinte et trouvant le temps long, ils avaient fait un rassemblement comme un camp de scout, un endroit stratégique : le village de Jemmapes le haut. La nuit de mon arrivée, il y en avait bien, sans mentir une centaine assis tranquillement sur la plate-forme, en train de se reposer à la clarté de la lune … Le temps d’entrouvrir une lucarne, ouf ! Voilà le ciel en déroute et tous ces petits bambins qui gambadaient en l’air, dans l’espace. J’espère qu’ils vont retrouver les humains du village d’à côté.

NDC

Ce sont les voisins qui ont été surpris !... Depuis si longtemps qu'ils voyaient cette grange fermée, les volets et la porte envahis par l'herbe, ils avaient fini par croire que la race citadine était exterminée, et, trouvant les lieux, ils en avaient fait leur territoire comme un garage, un parc stratégique : le moulin de Jemmapes dormait... La nuit de mon arrivée, il y en avait bien, sans mentir, une centaine assis en rond sur la plate-forme, en train de se pavaner au clair de lune... Le temps d'entendre une lucarne, frrt ! voilà le troupeau en déroute, et tous ces petits enfants qui sautent en l'air, dans leur refuge.
J'espère bien qu'ils reviendront.

Anne-Marie

Ce sont les voisins qui ont été contents !... Depuis si longtemps qu'ils voyaient la maison fermée, les mauvaises herbes et pelouse envahis par les crapauds, ils avaient fini par penser que la race féline était morte, et, trouvant un batracien, ils en avaient fait leur tête de turc comme un démon, un des plus stratégiques : le seigneur de Jemmapes ... La nuit de mon arrivée, il y en avait bien, sans mentir, une centaine assis partout sur la plate-forme, en train de se prélasser au clair de lune... Le temps d'entrouvrir une lucarne, vlang! voilà le troupeau en déroute, et tous ces petits matous qui semblaient voler en l'air, dans l'espace.
J'espère bien qu'ils ont mangé tous les crapauds.

Isabelle

Lors de mon installation ce sont les lapins qui ont été ingérables.
Depuis si longtemps qu'ils voyaient la porte fermée, les tapis et la maison envahis par leur présence, ils avaient fini par faire que la race soit supérieure à la race humaine ! C'était surréaliste et trouvant ça tellement surprenant ils en avaient fait comme un lieu magique, un clapier stratégique : le clapier de Jemmapes était devenu leur résidence.
La nuit de mon arrivée, il y en avait sans mentir une trentaine
assis immobiles sur la plate-forme, en train de se moquer de moi et du croissant de lune... Le temps d'entrouvrir une lucarne, je vous dit pas le vacarme !
Voilà le domaine en déroute, et tous ces petits « lapinous » éblouis par la lumière, devenus comme fous, qui volent en l'air, dans cette nuit lugubre de misère pour ces « p'tits pères » !
J'espère bien qu'ils ont un autre endroit pour « crécher », car mon domaine je compte bien le récupérer !

Nathalie

Ce sont les lapins qui ont été enfermés !... Depuis si longtemps qu'ils voyaient la fenêtre fermée, les autorités et la police envahis par la peur, ils avaient fini par penser que la race animalière était dangereuse, et, trouvant un stratagème, ils en avaient fait des cobayes comme un jumelage pour la science, un endroit stratégique : le domaine de Jemmapes ... La nuit de mon arrivée, il y en avait bien, sans mentir, des centaines assis, entassés sur la plate-forme, en train de se mourir au clair de lune... Le temps d'entrevoir derrière une lucarne, frrt ! voilà le train en déroute, et tous ces petits lapins qui foutent en l'air, dans la nuit noire.
J'espère bien qu'ils finiront par ne pas mourir et retrouver leur liberté.

Erwana


Lundi 12 Mars

Consigne 1 :

A partir du texte suivant, vous tirerez un ou deux quatrains. A partir de ces quatrains, vous écrirez un haïku

Victor HUGO (1802-1885)
(Recueil : Toute la lyre)

Printemps

Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L'oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d'être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d'une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d'amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l'ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d'heureux chanter dans l'infini.


 

Quatrain :
Voici avril sous un ciel béni !
Quel beau mois ami !
L'oiseau chante sur les arbres verts,
A l'aube fraîche, se disent des vers !

Haïku :
Avril, ciel béni !
Doux le soir, douce la nuit !
L'aube est fraîche !

Paulette

 

Quatrain :
La lumière d’avril couronne le ciel et mai fleurit à l’infini
Chante la nuit, le délire brûlant des bois verts semble entendre des doux vers
Les peupliers font une ombre calme comme un doux sourire.
Heureux jours de printemps où amour et sourire palpitent pour les amis.


Haïku :
Les peupliers verts
Ombres courtes brûlantes
Chante l’infini

Nadine

 
 

Quatrains :
Voici donc les longs jours et voici le printemps
Les peupliers endormis se courbent mollement
Les arbres verts sont joyeux, semblent sourire
Le soir est plein d'amour, la nuit de délire.

Mars, avril, mai fleuri, juin, voici le printemps
Tous les beaux mois amis au sourire brûlant
Au fond des bois tièdes il semble que tout rit
Le jour naît à l'aube fraîche sous le ciel béni

Haïku :
La nuit on croit entendre
L'oiseau palpite
À l'aube fraîche tendre

Anne-Marie

 

Quatrains :
Tous les beaux mois amis
Rient des fleuves endormis
Sous le ciel béni,
Chantent dans l'infini

Le printemps d'arbres verts
Se dit la nuit des vers
On entend le délire
D'avril au doux sourire

Haïku :
Les beaux mois amis
Chantent l'infini printemps
D'avril qui délire

Danièle

 
 

Quatrains :
Voici venus les longs jours de lumière,
Mars, Avril et Mai en ont fait le printemps ;
Dans le ciel de juin, l'aube bénie est tendre.
Il semble que tout rit à l'oiseau triomphant.

On peut voir des peupliers tout palpitants d'attendre,
Ce vert, endormi dans la tiédeur des bois,
S'égailler tout à coup dans le fleuve qui noie,
L'ombre de cette nuit qui se fait bien entendre.

Haïku
Un sourire de printemps,
Le chant d'un oiseau,
C'est quelque chose d'heureux

Claudette

 

Quatrain :
Mai fleuri, juin brûlant tous les beaux mois d'amis !
À travers l'ombre immense sous le ciel béni
Voici le printemps ! Mars, avril au doux sourire
Le soir est plein d'amour lorsque la nuit délire

Haïkus :
Sous le ciel béni
Au doux sourire printanier
Rit dans la nuit

Brûlant Mai fleuri
À travers l'ombre immense
Soir noir d'amour

Erwana

 
 

Quatrain
La lumière du soir couronne les beaux jours
L'ombre palpite au tendre sourire de l'amour
La nuit les arbres calmes, endormis
Se courbent, heureux, vers les fleuves amis

Haïkus
L'ombre de la nuit
Palpite au soir endormi
Tendre pour l'amour

Lumière du jour
Couronne les arbres amis
Les fleuves heureux

Isabelle

 

Quatrain
À travers les bois immenses où naît le jour
L'oiseau de mai semble chanter l'amour
Voici l'aube au doux ciel fleuri
Les mois joyeux et verts, le printemps qui rit

Haïkus
L'oiseau à travers
L'aube du printemps joyeux
Rit au jour fleuri

Voici les mois verts
Le ciel de mai au printemps
Naît l'amour immense

Isabelle

 
 

Quatrain :
Voici donc les longs jours,
Avril, mai fleuri, juin brûlant,
Les peupliers au bord des fleuves endormis,
Quelque chose d'heureux chante dans l'infini.

Haïkus :
Voici le printemps !
Les peupliers se courbent,
L'oiseau palpite.

Sont joyeux d'être,
A travers l'ombre immense,
Sous le ciel béni.

Il semble que tout rit
Le jour naît couronné là.
Mars, avril, mai, juin doux.

Le soir on entend :
« Voici donc les longs jours verts,
Plein d'amour la nuit. »

Marie

 

Oh ! quel beau printemps !
Les oiseaux chantent gaiement !
L'être est renaissant !
Il se sent revivre
Et c'est comme un délire !
 
L'amour est au rendez vous !
Prenons le temps pour !...
Toujours aussi charmante
La nature chantante s'est renouvelée
L'oiseau palpite dans les bois
L'amour est bien là !
 
Et fera place à l'été
Ce sera toute une éclosion
Ça reste la plus belle saison !
 
 
Haïku
Il y a des amoureux
Se promenant sur le quai
Tout enthousiasmés
Et fiers de s'y promener !

Nathalie

 
 

Tanka

Heureux de chanter
Oiseau sous le ciel béni
La lumière des jours
Le doux soir est plein d'amour
Sourire heureux brûlant

Pura

 

 

Consigne 2:

Écrire un texte où les initiales des mots successifs suivent l'ordre alphabétique

Au Bain, Carmen Devait Éloigner le Fort Gourmand Hector Irrésistible et Joyeux Kangourou, Langoureux Mammifère "Nonoche", Obsédé, Piteux Quadragénaire  Roux, me Souriant Timidement ! Unique Vivant !!  Waouh ! Xilophonique ! Yo-yo! le Zoulou !

Nathalie

Allons ensemble nous distraire et
Bienvenue aux retardataires.
Chaque amie devra apporter
Des gâteaux et du café
Excellent de préférence et
Fort par dessus le marché.
Gare à celles qui oublieront, de
Hautes punitions seront distribuées !
Ironie du sort ! Si le
Jus est amer comme le
Kaki, mangé avec la peau
Le goûter sera pas servi.
Mais une autre prochaine fois
Nulle absence de pâtisseries
Oubliées ne sera tolérée.
Pardon pour les plus vieilles
Qu'elles restent chez elles.
Rien d'autre à faire que dormir
Seule, et qu'à bien se tenir
Tant qu'elles le pourront,
Usées par les maladies
Vénériennes obligatoires si
Wagon en panne ou
Xylophone aphone.
Y a pas mieux que le
Zan pour guérir.

Claudette

 

Amour toujours
Beau comme le temps
Cool cool la vie
Délicieux les gâteaux
Éventail, de l'air
Fragile fragile, j'ai peur de casser
Gigi amoureuse
Hôpital : je ne veux pas y aller
Imagine quelque chose
Journée gaie
Karaoké, que j'aime chanter
Lune de miel
Mauvais sort
Œil au beurre noir
Paroles paroles
Qu'est-ce que ça veut dire
Réciter un poème
Silence dans la nuit
Tiens tiens
Unis pour toujours
Voler voler
Vive la vie
Web de l'ordinateur
Xylographe
Yoga
Zorro est arrivé

Pura

 

Après ce
Beau
Chant, cette
Danse
Evelyne
Fit
Gambader un
Hérisson
Irisé et
Jaune. Le
Kangourou qui
Longeait-le
Nord de l’
Ohio
Pourchassa
Quiqui le
Raton
Sauteur qui
Toucha
Ursule le
Valet du
Wagon, le
Xylophone et le
Yoyo de
Zorro

Nadine

Adieu Brigitte.
Claudine diffuse son journal et, fidèle, grogne, habile, immobile.
Jeanine KO, lumineuse, miraculeuse, nauséabonde, opérationnelle. Paupiettes quadrées réunies souhaitées.
- Tu veux Walter, Xavier ?
- Yes Zébulon.

Marie

Au bal du centre Daniel écoute fidèlement guitare, harpe. Il joue dans les karaokés, lui, musicien noir ou pop. Qui résistera à son truc : un vieux wagon avec xylophone dans lequel y a un zouave.

Anne-Marie

Amoureux, Barnabé chante dans l'étable. Fernand grogne, harassé, irrité, jaloux. Katy languit, malade, neurasthénique, s'occupant pourtant quelquefois, rarement, seulement tardivement, uniquement le vendredi ou le week-end avec Xavier son yogi zen.

Isabelle

Amour béni la chaleur de nos étreintes, façonnée, gelée, halée irisait notre jeunesse.
Notre koala par la lumière matinale oscillait promptement sa queue rousse et sauvage de ces traits uraniens. La verrière du wagon xélait sous nos yeux comme un zoom.

Erwana

Lundi 19 Mars

Consigne 1 :

Le poème comporte autant de vers que les lettres du mot. On s'interdit d'utiliser dans le premier vers la première lettre du mot, dans le deuxième vers la deuxième lettre et ainsi de suite.

Amoureux

A l’Oulipo
Champ défait jusqu’à la ligne brève,
J’ai désiré vingt-cinq flèches de plomb
Jusqu’au front borné de ma page chétive.
Je ne demande qu’au hasard cette fable en prose vague,
Vestige du charme déjà bien flou qui
Défit ce champ jusqu’à la ligne brève.

Georges Perec

Mer ondulée précoce vers l'orée du soir
Jusqu'au rivage scintillante de feu d'argent
Tu t'esquisses belle sur le sable chaud
Vertige ton charme comme une prose vers la page blanche
Défi, vestige dans ton infini sillage
Brouillard, doux hasard, horizon
Lointaine, verte, teintée tantôt de noir, tantôt de gris
Mer, ma passion, tu resteras belle et fugace

Erwana

 

Mourir heureux
À son heure fixée
Avec une fleur
Posée entre les lèvres
Ou dans les mains
L'amour mourra
Et renaîtra
Tu ressusciteras

Anne-Marie

Bientôt le printemps se réveille
Notre univers sera différent
La pluie tarde à arriver.
Les plantes sont tristes et asséchées,
Les pelouses sont jaunies.
Un air chantant rompt la nuit
Et se développe dans un ciel irréel
Où l’homme se promène.

Nadine DC

 

Bientôt, c'est l'été !
Vive les vacances !
Et les belles prairies fleuries !
La plage, son sable fin !
Vive le soleil bien chaud !
Champs, jardins
Reprennent vie !
Tout redevient couleurs, senteurs...
C'est magique !

Paulette

Le fil du broc froid et gelé
Gicle et fuse sur sa peau doré
Avec une serviette nid d'abeille
Je sèche son corps bronzé
Et le soleil qui nous hèle
Nous dit : « Ça va, il a chaud ? 
File donc à la belle un paréo »
Hélas, le mien était en ficelle.

Claudette

 

Soleil tous les jours
Blanc blanc comme la neige
Petite fille belle
Les chats vont par ici
Viens viens dans la montagne
Alors alors on y va
Voler voler vers le ciel
Le soleil brille

Pura

Toujours voir plus loin
Aller vers l'infini
Penser à ceux qui partent
Vaillants et hardis messagers
D'une attente jamais finie
Voguant, bras puissants
Enfonçant la rame
Dans la lame vers le zénith

Isabelle

 

Il fut une fois
Dans un pays étrange
Un musicien magicien
Pinçant finement les cordes
Et chantant d'une si belle voix
Qu'il charma son roi
Et sa fille Ysengrin maria
On dit que c'est une légende...

Isabelle

Qui cherche à nous nuire, nous crée énormément de soucis !
Ils ont une vie insipide et fade, par conséquent
Ils deviennent  méchants ! Ils divaguent car ils savent qu'ils ne feront jamais de vagues !
Tristes et dévastés, ils resteront à jamais seuls comme des ...  car on les évitera, ils sont à proscrire à chercher à nous nuire !
Autant que nous pouvons nous nous y opposons !
Car tous leurs faits sont douloureux et ravageurs !
Rien ne sert de le cacher. Ne restons pas dans le silence !
La justice fera le reste, pour répondre de leurs faits et gestes !

Nathalie

Consigne 2 :

Vous écrirez un texte commençant par : « Il faut absolument que je pense à …... »

Il faut absolument que je pense à être heureuse car notre âme « écueille » souvent beaucoup de chagrins... Il y a tant de petit moment de bonheur qui, amassés les uns à côté des autres, donnent un grand bonheur !
Que je pense à essuyer les peines et embrasser les moments douloureux qui sont une part de notre existence à tous, mais les surmonter positivement nous aide à grandir, à nous étirer, à être soi.
« Aimer plus que tout », mettre plein d'amour dans vos poches pour que dans certains moments difficiles nous en ayons plein en réserve.
Même si la vie n'est pas n'est pas un long fleuve tranquille elle est à elle seule une grande dame imprévue pleine d'imagination qui nous enseigne dans sa part visible et invisible.
Dans ses rêves et sa réalité elle nous fait piloter comme sur un bateau, il suffit de suivre la lumière là ou le phare clignote dans la nuit noire.
Que je pense à être heureuse pour ceux qui ne sont plus là, qui nous ont précédés et ceux qui adviendront car la vie est sacrée.

Erwana

Il faut absolument que je pense à ne pas penser.
Ne pas penser au temps qui passe, ne pas penser à ce que le monde a de mauvais au fond de son âme.
Ne pas penser que s'il fait soleil aujourd'hui demain il fera gris.
Ne pas penser que la vie est toujours jolie.
Alors, il faut absolument que je pense à … rire, tiens, ça il faut que je m'en rappelle.
Coller plein de post-it avec des smileys.
Acheter des fleurs pour colorer mon espace un peu fade.
Réciter un mantra, un truc qui dit que demain ça ira.
Lire un recueil de blagues, regardez un DVD. Pourquoi pas « La folie des grandeurs » ?
Penser à être sérieuse aussi, y a pas que le fun dans la vie.

Isabelle

Il faut absolument que je pense à réserver ma cure de vinéothérapie dans le Bordelais.
Je choisirai les soins en fonction de mon humeur journalière et des jours.
Le lundi pourrait être consacré à un bain de vin nouveau.
Le mardi à un massage complet de grains de raisin.
Le mercredi à une dégustation de vin et un peu de lecture.
Le jeudi sera  réservé à un soin de peau à base de pépins de raisin.
Le vendredi j’aurai fait le tour de tout donc j’irai chez la coiffeuse pour être belle et présentable.
Je ne sentirai pas mauvais sinon vous le remarqueriez.

NDC

Il faut absolument que je pense à faire le nécessaire auprès des différentes administrations, sous peines de graves sanctions établies par les institutions.
Nul n'est censé ignorer la loi, si ces messieurs me trouvent en faute ils me verbaliseront avec joie. Aussi, amis conducteurs, attachons nos ceintures et soufflons dans nos ballons.

Anne-Marie

Il faut absolument que je pense à me maquiller maintenant que je suis vieille, à garder ma mémoire parce qu'à mon âge elle s'en va.
Il faut absolument que je pense à pas crier parce que je crie toujours.
Et aussi à pas raconter des choses, ça va me servir de leçon : ma voisine a fait une connerie, elle m'a menti.
Il faut pas que j'oublie d'aller à la plage cet été pour bronzer et pour rester belle toute l’année.

Pura

HUM , HUM !
 
Tout d'abord, il faut que je pense à autre chose que les petits tracas de tous les jours ! 
Quand je vois la misère dans le monde et à nos côtés il y a de quoi en rester coi !
Il faut absolument que j'apprenne à relativiser et me dire qu'on est heureux quand même, malgré quelques petits problèmes !
Il suffirait juste de remettre « les pendules à l'heure », on oublie nos devoirs civiques, c'est là que mon idée reste logique !
Cherchons ensemble une solution !
- Imposer à nouveau l'armée française par exemple, de façon à responsabiliser et rassembler le peuple Français ce qui ne serait pas mauvais !
Chacun  de nous se sentirait concerné en particulier les jeunes citoyens masculins, cela leur apprendrait la solidarité, pour une seule et unique cause : LA FRANCE, sans aucune discrimination !
Prenons exemple sur les Américains qui se sont longtemps battus contre les indiens et bien d'autres civilisations encore !...
Cela aurait un impact radical pour notre peuplade !
Réunifier les familles par la prise en considération de chacun !
Une façon de dire : « Voilà ce que j'attends de toi ! »
Être au service de la France pendant un an ou plus, et pourquoi pas y trouver une vocation ou un emploi, cela limiterait l'augmentation de la délinquance, cela me parait évident, se trouvant au régiment loin de sa maman, « petit poisson deviendra grand » !
C'est l'occasion de découvrir d'autres cultures, ce qui est loin d'être mauvais pour notre ouverture d'esprit, bien sûr !
Cela permettrait également de libérer un peu les familles surpeuplées, et là si on est « partant » on est gagnant pour une meilleure organisation, gestion de budgets et moins de crédits à la consommation inutiles et futiles, retrouver les valeurs vraies !
Plutôt que de « se chiffonner et de se voler » pour savoir qui aura le dernier écran plat, comme des « gagas » !
C'est pour tout cela qu'il serait bon, Monsieur le Président, de prendre ma requête en considération pour nos enfants, car c'est grâce à eux, la nouvelle génération, que notre société va changer !
Il faut réformer Notre armée, il fallait que je vous « soumette  l'Idée » afin d'essayer de « remettre sur les rails » notre société qui défaille !
Sur ces mots, Monsieur le Président, je n'ai qu'une phrase comme slogan :
 
« OUI A L'OUVERTURE D'ESPRIT, CAR ELLE FAIT NOTRE FORCE ! ».

Nathalie

Lundi 26 Mars

Consigne 1 :

Vous écrirez un poème en respectant les rimes suivantes :

A
B
C
D
E
F
F
E
D
C
B
A

 

N’allez pas penser que cela rime à rien A
Cela rime ou rimera un peu plus tard B
Il faut pour bien lire ce genre de poème C
Avoir le goût formé à l’art de la patience D
La rime vient toujours à qui saura l’attendre E
Pour rassurer les impatients voici au cœur F
Du drame la rime plate, quel bonheur, F
Tout cela donne aux vers un petit goût bien tendre E
A l'air mélodieux qui ne sent pas la science D
Un bon vieux bout-rimé comme tous on les aime C
Cabriole paisible qui rime avec retard B
Où pour finir ce rien retrouvera son bien A

Il est bon de se lever de bonne heure,
Il n'y a qu'au printemps !
Qu'il est doux d'écouter les oiseaux
Et voir l'éclosion des bourgeons.
Chaque jour nous sommes émerveillés
De mille couleurs,
Le printemps qui fait notre bonheur
Par ce jour qui renaît,
Qui rime avec la nouvelle saison.
Et voir chaque jour un jour nouveau
Que l'on aime vivre évidemment
Afin de respirer les nouvelles fleurs !

Nathalie

 

Les beaux jours arrivent et les arbres sont en fleurs
Les jours sont plus longs et agréables
Le temps passe plus vite
Le soir on va promener sur la plage
Le matin, le soleil entre dans les chambres
Les fenêtres sont ouvertes toute la journée
J'ai de bonnes idées
Le jour, je prends mon chien et je promène entre les arbres
Il n'y a pas de nuages
Je cueille des marguerites
Au pied de l'érable
Les enfants jouent dans la cour avec bonheur

Monique

N'allez pas chercher la petite bête
Rien ne sert de courir trop tôt
Il faut arriver à point
Avoir l'air pressé, elle perd patience
N'allez pas chercher plus loin
Pour rassurer les impatients le jour viendra
De l'impatience à l'exactitude cela se fera
Pour attirer les randonneurs plus loin
Être malheureux et devenir impatience
Pour servir un bifteck à point
Faut se lever bonne heure pour arriver tôt
Il faut d'abord se regarder avant de finir bête

Marie

 

Il est né non loin du mois de Mai
Son doux parfum m'enivre
J'aime sa blancheur tendre
Et la douceur dont il m'entoure
M'a redonné le sourire
Ne me demandez pas pourquoi
Depuis qu'il est auprès de moi
La colombe ne veut plus partir
Et le printemps revêt ses beaux atours
J'ai renoncé à tout comprendre
Mais je retrouve la joie de vivre
Et je sais combien j'aime le muguet

Isabelle

Le printemps se présente à pas feutrés,
Il nous surprend un beau matin.
Les fleurs s’ouvrent doucement à la vie
Elles ont quitté leurs robes d’hiver
Pour se vêtir de couleurs vermeils.
Le soleil pointe son nez
Je l’avais presque oublié
Et je l’ai retrouvé au réveil
Il est vrai que c’est un astre recouvert de fer
Et qu’il voyage à l’infini.
Un jour il se couchera sur le jardin
Et l’été arrivera enfin à pas cadencé, olé, olé

NDC

 

Saison chatoyante caressée par le soleil chaud du jour
Le printemps renaît ouvrant ses ailes de mille caresses
L'hiver de son manteau d'argent nous quittait de ce pas
Les rires joyeux se raniment comme un chant mélodieux
Petites tenues tant désirées animent les passants
Île de Sète retrouve alors ses tendres couleurs dorées
Ton cœur de ce pas enjoué par la mer transparente et bleutée
Filtreras comme un joli pas de danse notre joli printemps
Pattes de velours, Orphée mon félin dans son sourire gracieux
Vadrouille, s'aventure dans ses cabrioles à mille pas
Les plages endormies s'éveillent dans ses tendresses
Où la mer jaillissante nous promet de jolis jours

Erwana

Cher Narcisse

N'allez pas croire que je ne vous aime pas.
Cela ne rimerait à rien de le penser.
Il faut savoir qu'à notre âge notre cœur a ses limites.
Mais, vous paraissez tout interdit ?
Notre amour naissant serait-il innocent ?
Vous-même, mon ami, êtes-vous conscient ?
N'allez pas croire ce que l'on dit !
Ce sont des ragots qui vont si vite,
Qu'ils vont nous faire perdre l'avantage à notre âge de nous aimer !
Cher Narcisse, nous ne devons plus écouter, dorénavant, ce qui se dira.

Votre tendre Laura

Claudette

 

L'été arrive, les fleurs sortent, le soleil brille.
Quand il commence à faire froid on garde les vêtements d'hiver.
Puis on sort les habits d'été pour être plus légère, plus de manteau ou de chapeau, de bottes ou des couches d'habits, on met une heure pour s’habiller et une heure pour se déshabiller.
C'est beau l'été, les oiseaux chantent, les jours sont longs, on va à la plage, on reste debout tard la nuit, on s'amuse on rit.

Pura


Consigne 2 :

Vous écrirez un texte commençant par : « Il n'en a parlé à personne....... »

 

 

ll n'en a parlé à personne de ce qu'il est allé faire hier.
Il est parti on ne sait pas ce qu'il a fait de sa journée, il est rentré très tard.

Monique

 


Il n'en a parlé à personne...
Cet homme brun, grand, homme d'affaires mal marié au souhait désabusé et aux sourires de ces trois filles à qui il vouait une grande tendresse, un tendre papa.
Mais un homme au souffle coupé, le mal aimé, animé corps et son âme par son travail lui faisant taire l'oubli, le cœur vide de se savoir plus aimé par son épouse. Il s'était perdu en chemin. Y avait-il eu un commencement ?
Jeune homme un peu perdu par la vie lorsqu'il s'était marié. Les trois filles avaient été conçues comme une illusion à une vie plus remplie, une fuite et une réalité acquises. De ne pas vouloir voir ce que sa vie était ?... Ce que la vie lui semblait vide ! Et si peur de faire un nouveau pas, un nouveau départ.
Il avait rencontré cette jolie femme blonde, belle et si attirante, leurs yeux s'étaient croisés et semblaient se prolonger dans le temps, dans la lueur de son attente, la désirée, celle qu'il avait tant attendue.
Il l'avait aimé en cachette dans ce cœur secret la belle... et elle aussi. Mais il n'avait pas su la mériter, la défier, la respecter comme un joyau.
Il l'avait piétiné comme on piétine une jolie fleur, l'écrasant, pleurant ses pétales d'argent.
Les deux amants fusionnèrent dans une passion foudroyante, les épines à leurs cœurs les avaient arrachés de douleur.
Elle avait dû rompre, la coupe débordante mais il l'avait aimé et il n'en avait parlé à personne de sa bien aimée, de sa passion ; il n'en avait parlé à personne mais il avait failli perdre sa vie et sa raison.

Erwana

Et c'est bien comme ça, car cela ne regarde que lui et moi !
Après tout c'est vrai, vous n'êtes pas concerné !
Il n'en a parlé à personne, en quoi ça vous étonne !
Chacun de nous a sa vie privée à préserver ou on risque de se la faire "piller" !
Il n'en a parlé à personne et c'est bien comme ça, car ça ne vous regarde pas !
Il n'en a parlé à personne, de toute façon il sait que ça aurait été répété et déformé pour ne pas dire amplifié !
Il vaut mieux se taire, qu'aurions-nous pu faire ? Ça s'est passé comme ça et puis voilà !
Il n'en a parlé à personne, et pourtant en moi son pas résonne. Le jour de son départ monotone comme un mauvais jour de mauvais cafard !
D’ailleurs... " ils ne sont jamais revu ! "
Et c'est bien comme ça car cela ne regarde que " lui " et " moi " !
Après tout c'est vrai, chacun de nous a droit à sa vie privée ! D'autant que vous n'êtes pas concernés !
Il n'en n'a parlé à personne...

Nathalie

Il n'en a parlé à personne, ça c'est un ami ce Mario, je sais désormais que je peux compter sur lui, sur sa discrétion et notre amitié est plus forte.
Mario un jour est passé par hasard vers la plage et je m'y trouvais avec un copain d'enfance qui m'avait donné rendez-vous car cela faisait longtemps qu'on s'était perdus de vue. On se faisait plaisir en se racontant notre parcours après le lycée, ce qu'on faisait depuis, travail, vies de famille, tout quoi.
Lui était toujours célibataire, moi, non. Fallait que je fasse attention car j'avais un mari très jaloux, il pouvait pas comprendre mais je savais que Mario resterait muet comme une tombe, pas de souci. Pour cela je devais arrêter cette vieille relation de jeunesse sinon, tôt ou tard, cela pourrait me nuire.
Le lendemain, je revis mon copain d'enfance et lui fit mes adieux. Comprenant ma position et ma vie nouvelle, on en resta là.
Mario, très heureux de ma décision, me dit : « Oublie pas, à titre de revanche ».

Marie

Il n'en a parlé à personne. C'est sûr qu'il l'a aimée, la bonne des Dujardin ! La pauvre Simone Dumoulin qui, par un mauvais rhume des foins attrapé en automne, mourut de chagrin !
Et lui, le pauvre Valentin Valbonne, depuis ce jour monotone, s'applique à ronger son frein !
Si ça c'est pas du Cambronne ! Sacré nom d'un chien ! Merde ! Je ne vous aurai plus à la bonne ! Foi de Marcelin !

Claudette

Il n'en a parlé à personne de cet incident paraît-il mineur.
Et d'abord, qu'aurait-il pu en dire ? Que, comme tous les soirs, il avait pris sa voiture pour aller travailler ? Que tout était tranquille, l'air doux et frais ? Que le chemin était celui qu'il suivait depuis des années, le sempiternel trajet ?
La lune avait éclairé une forme qui traversait, sans doute un hérisson. Il avait donné un coup de volant pour l'éviter mais la pauvre bête avait péri.
Non, il n'en avait parlé à personne. Et qui d'ailleurs s'en soucierait ? Dans ce monde brutal, qui s'inquiéterait d'un hérisson ? Ou même d'un chat, d'un chien écrasé ?
Par contre, les journaux en ont parlé de ce motard renversé dans le fossé par un fuyard non identifié. La voiture décrite ressemble à la sienne, même marque, même couleur. Peut-être même est-ce la sienne. Il ne se souvient plus très bien de ce qui s'est passé après l'épisode du hérisson. Peut-être a-t-il vu un phare, entendu un bruit, senti un choc. Non, il ne s'est pas arrêté. Il est allé travailler et n'a pas cessé de penser à l'animal. Au retour, il voulait le retrouver pour l'enterrer mais il n'y était plus. Dommage. Ça continuait de le perturber ce pauvre animal sans sépulture.

Isabelle

Il n’en a parlé à personne
Car c’est une histoire drôle, des chiffres qui jouent.
C’était l’anniversaire de sa copine.
Elle avait bonne mine, mais était très contrariée par tous ces chiffres qui jonglaient.
Un sept et un quatre, un quatre et un sept.
Voilà des nombres qui se mélangent, sautent, s’envolent,
Papillonnent, butinent à droite, à gauche, ils dansent une farandole un peu folle.
Tels des boxeurs, ils se bousculent, se percutent, se disputent un ordre,
Moi devant, toi derrière, ou l’inverse.
Les jours, les semaines, les mois, les années passent,
Ils s’entremêlent, se chevauchent, se superposent
Puis marquent leur place jamais en moins, toujours un de plus.
Enfin ils s’accordent se positionnent correctement pour souffler les bougies, celles de Christine aujourd’hui.

NDC

C'est quelqu'un qui sait très bien garder un secret. Et pourquoi il ne l'a dit à personne ? Il avait peur de se faire engueuler ou alors il avait honte de le dire et voulait pas que les gens rigolent ; ou c'est parce qu'il avait pas eu l'occasion de le dire.
Il y a des fois où il faut parler ça soulage, comme on dit ça fait du bien de vider son sac.

Pura