Les Textes de L'atelier La Plume Libre du mois d'Avril 2012

 

 

Lundi 2 Avril

Consigne 1 :

Écrire un texte en utilisant la phrase de départ donnée et en réutilisant à chaque fois la phrase précédente.

Dieu, cet enfant est un amour !

Dieu, cet enfant est un amour il mange sa soupe sans rien dire.
Dieu, cet enfant est un amour il mange sa soupe sans rien dire, il sourit quand on lui parle.
Dieu, cet enfant est un amour il mange sa soupe sans rien dire, il sourit quand on lui parle, il tend les mains pour qu'on le prenne.
Dieu, cet enfant est un amour il mange sa soupe sans rien dire, il sourit quand on lui parle, il tend les mains pour qu'on le prenne, il se projette en avant.
Dieu, cet enfant est un amour il mange sa soupe sans rien dire, il sourit quand on lui parle, il tend les mains pour qu'on le prenne, il se projette en avant, ses yeux brillent de joie.
Dieu, cet enfant est un amour il mange sa soupe sans rien dire, il sourit quand on lui parle, il tend les mains pour qu'on le prenne, il se projette en avant, ses yeux brillent de joie, il attrape le livre que je lui tend.
Dieu, cet enfant est un amour il mange sa soupe sans rien dire, il sourit quand on lui parle, il tend les mains pour qu'on le prenne, il se projette en avant, ses yeux brillent de joie, il attrape le livre que je lui tend, il tourne les pages.
Dieu, cet enfant est un amour il mange sa soupe sans rien dire, il sourit quand on lui parle, il tend les mains pour qu'on le prenne, il se projette en avant, ses yeux brillent de joie, il attrape le livre que je lui tend, il tourne les pages, il regarde les images et pousse de grands cris.
Dieu, cet enfant est un amour il mange sa soupe sans rien dire, il sourit quand on lui parle, il tend les mains pour qu'on le prenne, il se projette en avant, ses yeux brillent de joie, il attrape le livre que je lui tend, il tourne les pages, il regarde les images et pousse de grands cris, de grands cris de bonheur en découvrant son visage à la dernière page du livre qui présente une glace.

Yvette

Dieu, cet enfant est un amour, depuis sa naissance ce fut un émerveillement.
Dieu, cet enfant est un amour, depuis sa naissance ce fut un émerveillement déjà ses grands yeux reflétaient une grande sagesse.
Dieu, cet enfant est un amour, depuis sa naissance ce fut un émerveillement déjà ses grands yeux reflétaient une grande sagesse, curieuse de tout elle se manifestait par des gazouillis.
Dieu, cet enfant est un amour, depuis sa naissance ce fut un émerveillement déjà ses grands yeux reflétaient une grande sagesse, curieuse de tout elle se manifestait par des gazouillis, en grandissant elle fait notre joie.
Dieu, cet enfant est un amour, depuis sa naissance ce fut un émerveillement déjà ses grands yeux reflétaient une grande sagesse, curieuse de tout elle se manifestait par des gazouillis, en grandissant elle fait notre joie, elle teste nos limites par des caprices mais bien vite désarme.
Dieu, cet enfant est un amour, depuis sa naissance ce fut un émerveillement déjà ses grands yeux reflétaient une grande sagesse, curieuse de tout elle se manifestait par des gazouillis, en grandissant elle fait notre joie, elle teste nos limites par des caprices mais bien vite désarme, je ne peux que m'exclamer : « Mon Dieu » à chacune de ses mimiques.

Anne-Marie

Dieu, cet enfant est un amour de petit garçon.
Dieu, cet enfant est un amour de petit garçon il est poli, bien élevé et si mignon.
Dieu, cet enfant est un amour de petit garçon il est poli, bien élevé et si mignon, il a de l'avenir.
Dieu, cet enfant est un amour de petit garçon il est poli, bien élevé et si mignon, il a de l'avenir car il est très habile de ses mains.
Dieu, cet enfant est un amour de petit garçon il est poli, bien élevé et si mignon, il a de l'avenir car il est très habile de ses mains, c'est un artiste.
Dieu, cet enfant est un amour de petit garçon il est poli, bien élevé et si mignon, il a de l'avenir car il est très habile de ses mains, c'est un artiste, il dessine dès qu'il a un moment de libre.
Dieu, cet enfant est un amour de petit garçon il est poli, bien élevé et si mignon, il a de l'avenir car il est très habile de ses mains, c'est un artiste, il dessine dès qu'il a un moment de libre, croque déjà de jolis portraits de certaines de ses camarades.
Dieu, cet enfant est un amour de petit garçon il est poli, bien élevé et si mignon, il a de l'avenir car il est très habile de ses mains, c'est un artiste, il dessine dès qu'il a un moment de libre, croque déjà de jolis portraits de certaines de ses camarades, invente, rénove, imagine.
Dieu, cet enfant est un amour de petit garçon il est poli, bien élevé et si mignon, il a de l'avenir car il est très habile de ses mains, c'est un artiste, il dessine dès qu'il a un moment de libre, croque déjà de jolis portraits de certaines de ses camarades, invente, rénove, imagine et crée avec le moindre matériau : cartons, verre, plastique, huile, pigments.
Dieu, cet enfant est un amour de petit garçon il est poli, bien élevé et si mignon, il a de l'avenir car il est très habile de ses mains, c'est un artiste, il dessine dès qu'il a un moment de libre, croque déjà de jolis portraits de certaines de ses camarades, invente, rénove, imagine et crée avec le moindre matériau : cartons, verre, plastique, huile, pigments, il a créé l'autre jour avec des tickets de métro une maquette d'un hôpital psychiatrique.

Erwana

Dieu, cet enfant est un amour ! Tous les jours en rentrant de l'école il fait ses devoirs.
Dieu, cet enfant est un amour ! Tous les jours en rentrant de l'école il fait ses devoirs, après ses devoirs il prend sa douche et met son pyjama.
Dieu, cet enfant est un amour ! Tous les jours en rentrant de l'école il fait ses devoirs, après ses devoirs il prend sa douche et met son pyjama, il n'est pas difficile pour manger et accepte tous les légumes aux repas.
Dieu, cet enfant est un amour ! Tous les jours en rentrant de l'école il fait ses devoirs, après ses devoirs il prend sa douche et met son pyjama, il n'est pas difficile pour manger et accepte tous les légumes aux repas, il se couche tôt le soir sans rechigner.
Dieu, cet enfant est un amour ! Tous les jours en rentrant de l'école il fait ses devoirs, après ses devoirs il prend sa douche et met son pyjama, il n'est pas difficile pour manger et accepte tous les légumes aux repas, il se couche tôt le soir sans rechigner, le matin il dresse la table et il est toujours prêt avant moi.
Dieu, cet enfant est un amour ! Tous les jours en rentrant de l'école il fait ses devoirs, après ses devoirs il prend sa douche et met son pyjama, il n'est pas difficile pour manger et accepte tous les légumes aux repas, il se couche tôt le soir sans rechigner, le matin il dresse la table et il est toujours prêt avant moi, il oublie jamais de se brosser les dents matin, midi et soir.
Dieu, cet enfant est un amour ! Tous les jours en rentrant de l'école il fait ses devoirs, après ses devoirs il prend sa douche et met son pyjama, il n'est pas difficile pour manger et accepte tous les légumes aux repas, il se couche tôt le soir sans rechigner, le matin il dresse la table et il est toujours prêt avant moi, il oublie jamais de se brosser les dents matin, midi et soir, il est tellement gentil et compréhensif, je peux sortir tous les soirs sans crainte.
Dieu, cet enfant est un amour ! Tous les jours en rentrant de l'école il fait ses devoirs, après ses devoirs il prend sa douche et met son pyjama, il n'est pas difficile pour manger et accepte tous les légumes aux repas, il se couche tôt le soir sans rechigner, le matin il dresse la table et il est toujours prêt avant moi, il oublie jamais de se brosser les dents matin, midi et soir, il est tellement gentil et compréhensif, je peux sortir tous les soirs sans crainte, je suis sûre de recevoir du beau monde, il est à la hauteur pour ça.
Dieu, cet enfant est un amour ! Tous les jours en rentrant de l'école il fait ses devoirs, après ses devoirs il prend sa douche et met son pyjama, il n'est pas difficile pour manger et accepte tous les légumes aux repas, il se couche tôt le soir sans rechigner, le matin il dresse la table et il est toujours prêt avant moi, il oublie jamais de se brosser les dents matin, midi et soir, il est tellement gentil et compréhensif, je peux sortir tous les soirs sans crainte, je suis sûre de recevoir du beau monde, il est à la hauteur pour ça car il fait ma joie et mon bonheur à hauteur.

Marie

« Dieu, cet cet enfant est un amour ! »
Dieu, cet enfant est un amour elle fait ses devoirs en rentrant de l'école.
Dieu cet enfant est un amour elle fait ses devoirs en rentrant de l'école immédiatement après avoir goûté.
 Dieu cet enfant est un amour elle fait ses devoirs en rentrant de l'école immédiatement après avoir goûté, elle le faisait déjà depuis sa tendre enfance.
 Dieu cet enfant est un amour elle fait ses devoirs en rentrant de l'école immédiatement après avoir goûté, elle le faisait déjà depuis sa tendre enfance sans rechigner.
 Dieu cet enfant est un amour elle fait ses devoirs en rentrant de l'école immédiatement après avoir goûté, elle le faisait déjà  depuis sa  tendre enfance sans rechigner devant ses poupées.
 Dieu cet enfant est un amour elle fait ses devoirs en rentrant de l'école immédiatement après avoir goûté, elle le faisait déjà depuis sa tendre enfance sans rechigner devant ses poupées à la différence de ses sœurs.
 Dieu cet enfant est un amour elle fait ses devoirs en rentrant de l'école immédiatement après avoir goûté, elle le faisait déjà depuis sa tendre enfance sans rechigner devant ses poupées à la différence de ses sœurs je n'ai pas trop à l'encourager.
 Dieu cet enfant est un amour elle fait ses devoirs en rentrant de l'école immédiatement après avoir goûté, elle le faisait déjà depuis sa plus tendre enfance devant ses poupées sans rechigner à la différence de ses sœurs je n'ai pas trop à l'encourager, ça doit tenir du fait qu'elle est née le jour de la Saint Parfait !
 Dieu cet enfant est un amour elle fait ses devoirs en rentrant de l'école immédiatement après avoir goûté, elle le faisait déjà depuis sa plus tendre enfance devant ses poupées sans rechigner à la différence de ses sœurs je n'ai pas trop à l'encourager, ça doit tenir du fait qu'elle est née le jour de la Saint Parfait le 18.04.1997 !

Nathalie

Dieu cet enfant est un amour, même s’il est un peu fou.
Dieu cet enfant est un amour, même s’il est un peu fou, il sourit sans détours.
Dieu cet enfant est un amour, même s’il est un peu fou, il sourit sans détours, il fouille toujours partout.
Dieu cet enfant est un amour, même s’il est un peu fou, il sourit sans détours, il fouille toujours partout, il fait sans arrêt des discours.
Dieu cet enfant est un amour, même s’il est un peu fou, il sourit sans détours, il fouille toujours partout, il fait sans arrêt des discours, le Divin l’a oublié un jour.
Dieu cet enfant est un amour, même s’il est un peu fou, il sourit sans détours, il fouille toujours partout, il fait sans arrêt des discours, le Divin l’a oublié un jour, c’est vrai il est un peu simplet vous l’avez deviné.

NDC

Dieu, cet enfant est un amour avec son visage d'ange.
Dieu, cet enfant est un amour avec son visage d'ange et son sourire innocent.
Dieu, cet enfant est un amour avec son visage d'ange et son sourire innocent, ses yeux d'un bleu pur.
Dieu, cet enfant est un amour avec son visage d'ange et son sourire innocent, ses yeux d'un bleu pur et ses boucles blondes.
Dieu, cet enfant est un amour avec son visage d'ange et son sourire innocent, ses yeux d'un bleu pur et ses boucles blondes ; quand il me regarde je fonds.
Dieu, cet enfant est un amour avec son visage d'ange et son sourire innocent, ses yeux d'un bleu pur et ses boucles blondes ; quand il me regarde je fonds et cède à ses caprices.
Dieu, cet enfant est un amour avec son visage d'ange et son sourire innocent, ses yeux d'un bleu pur et ses boucles blondes ; quand il me regarde je fonds et cède à ses caprices digne d'un petit diable.
Dieu, cet enfant est un amour avec son visage d'ange et son sourire innocent, ses yeux d'un bleu pur et ses boucles blondes ; quand il me regarde je fonds et cède à ses caprices digne d'un petit diable et je me dis qu'en sa compagnie l'enfer est bien agréable.

Isabelle

Consigne 2 :

Vous écrirez un texte avec un maximum de « A »

Attention va, aubergine. Attendez Albert, j'arrive, accueillez-moi. Soyez attentif à la phrase donnée en utilisant et en réutilisant avec beaucoup d'amour la phrase suivante. Passer à l'action égale agir en avril avec ardeur, active le sang c'est surprenant, après c'est épatant. Accordez votre piano avec votre accordéon, rantanplan.

Yvette

Ah ! Les vacances sont là !
Ah, voilà elle arrive la chaleur !
Ah la coquine, on l'attend depuis si longtemps. Voilà, la saison est là.
La musique bat son plein et on chante.
Avec ma tante on danse la macarena, et après on ira au cinéma.
Mardi, on se baignera et on mangera des glaces au chocolat et à la vanille.
Marc, Jeanine, Marius et Marie on ira à une surprise partie.
Viendra-t-il Jean se joindre à nous, samedi.
Les vacances s'annoncent prometteuses cette année, ça promet.
Vive les vacances et tralala.

Marie

 

Ah la la !
Tu verras tu y arriveras
Qui vivra verra
Tu auras
Cette aura
Qui t'illumineras
Et te protégeras
Contre les aléas
Avant tu auras
À arrêter la fumée
D'arriver à ta trachée
Améliorant ta respiration
Ainsi tu gagneras
Des Années
Des Amis
Des Amours

Anne-Marie

Ah ah ah ah ! dit le matelot assis dans son bateau, on se marre pas lorsque la barre se casse, le bois craque, le mat se casse, son bateau arrivait à un âge avancé, comme le matelot …
L'anis dans son pastis l'amena déjà, l'ami, allumé par l'alcool à chanter la parade, à saluer les passants, à arroser son vieil âge.
Il se savait malade mais le garda au fond de l'âme, paradant et imageant la façade, le bleu à l'âme, caressa l'espérance va et vient...
Pas à pas, le tracas, chercha le courage le vague à l'âme, à Maria sa bella, à Anna sa mama, arrosa son mirage...

Erwana

 

Attention, attachez valises, rasta et tout le bazar, c’est le moment du départ.
Amies chantez avec moi ce petit refrain sympa.

Et tra la la la lère et tra la la

Et tra la la la lère et tra la la

Et part avion
Et part bateau
Part radeau et cargo
Allez donc à Cuba voir s’il y a des chats, des pétards du tabac, des soldats, des tambours et des fadas.
Chant, chantons, chantez sans tracas

Et tra la la la lère et tra la la

Et tra la la la lère et tra la la.

NDC

 

Natacha ira là-bas et moi pas !
Parce que c'est comme ça, voilà ! Taratata !
Tant pis ! ça m'apprendra car je n'étais pas là ce jour-là !
Je n'ai pas eu la chance d'être sélectionnée pour la finale de basket, et j'en reste « baba » !
Moi qui me suis entraînée toute l'année à cet effet, je comptais battre l'équipe adverse, c'était mon « dada » !
Mais j'ai encore mis les pieds dans le plat ! Dans la précipitation j'ai oublié la date  « fatidique ». Le JOUR, fameux jour « J » et me voilà toute « flagada » !
Je tâcherai d'être là la prochaine fois lors des sélections lorsqu'on ira là-bas chercher le trophée, ce sera à nouveau pour moi la grande joie et non pas du grand n'importe quoi comme en ce moment que voilà où je ne viendrai pas !  Car, cette année,  le championnat est pour moi un grand « charabia » et je n'aime pas ça ! Voilà je ne suis pas ravie ! 

Nathalie

Ah ! Il m'a fait balader ce chat ! Va par ici, va par là à travers la maison et dans la véranda.
Hola, le revoilà ce scélérat ! Viens là que je t'attrape. Je cavale, je tends le bras quand il passe près de moi. Mais il me flanque un coup de patte et s'évade par le vasistas de la cave.
Aïe ! Il m'a fait mal et je saigne. Vite un pansement, un sparadrap, une gaze pour arrêter cet épanchement.
Nana, quand tu reviendras fais gaffe à ton arrière-train, ça va taper vers là. Après, tu iras te cacher dans ta panière et tu feras comme tous les chats : tu dormiras.

Isabelle


Lundi 16 Avril

Consigne 1 :

Un groupe de participants trouvera des groupes sujets et l'autre des groupes verbaux. Les deux groupes seront réunis pour former une phrase qui commencera par : « Que se passerait-il si... ». Chaque groupe répondra ensuite à la question.

Que se passerait-il si le koala dormeur se balançait sur une balançoire étrange et brisé ? Il se casserait le bout du nez.
Que se passerait-il si le chapiteau en roseaux caressait à rebrousse poil son pelage grisonnant ? Il changerait de couleur.
Que se passerait-il si la mer déchaînée tournoyait autour de la planète Uranus ? Il y aurait un tsunami.
Que se passerait-il si le kangourou et son petit écrivaient sur le sable argenté de Paris ? Ce serait extraordinaire.
Que se passerait-il si le palétuvier en plein champ chantait à tue-tête le refrain de la pêche aux moules ? Il pleuvrait des grenouilles.

Paulette et Nadine

Que se passerait-il si la robe toute courte de Gaëlle couleur fraise bonbon respirait le souffle de la vie lorsque le vent caresse ses cheveux ? Sa robe se lèverait et ses porte-jarretelles tomberaient.
Que se passerait-il si les fleurs blanches ramassées derrière le jardin en friche chantaient, dansaient, riaient quand le cœur semble lourd et triste ? Ce serait le bouquet final.
Que se passerait-il si la cerise sur le gâteau vivait ses rêves avant que la vie nous fuit lorsqu'elle court et glisse à travers le temps ? Ce serait la fin des haricots.
Que se passerait-il si les chocolats fondants voyageaient dans les airs, le monde, les pays avant d'être trop vieux ? La planète Mars serait en pleine crise de foie.

Christine et Erwana

Que se passerait-il si le temps chantait sous la neige au mois de mai ? Des vocalises blanches se marieraient aux hortensias.
Que se passerait-il si la table courrait sur la mer avec des baskets ? Les baigneurs partiraient en courant et le poisson posé sur son dos retournerait à la mer.
Que se passerait-il si le mur dormait le jour où Bouddha trouva l'éveil ? Il s'effondrerait sur sa tête et le rendrait amnésique, le bouddhisme n'existerait pas.
Que se passerait-il si le bateau se mariait quand la sirène se déclenche ? Les poissons se rendraient à la noce au son des vagues de la mer.
Que se passerait-il si le lapin vivait à la nuit tombante ? Il se vengerait du chien qui a mangé son copain.

Pura et Isabelle

Que se passerait-il si un petit chien à poil ras éclaboussait mes chérubins ? Ils riraient !
Que se passerait-il si le moulin à vent se permettait de jouer avec mes pinceaux ? Ils seraient broyés !
Que se passerait-il si le chewing-gum si fort fixait les nuages ? On ne pourrait les décoller !
Que se passerait-il si une sorte d'été indien protégé par des rochers l'abritait ? Il caresserait la roche brûlante de ses mains usées.
Que se passerait il si la médiathèque déserte intriguait des regards surpris ? Une nouvelle tomberait « Alerte à la bombe », tous se secoueraient.

Christiane et Nathalie

Consigne 2 :

Vous composerez un poème en utilisant des mots formés phonétiquement avec les sept notes de musique.

Quand Rémy Doré s'assit sur le sofa du fabricant de parasol qui logeait au sous-sol du bateau de Fafa, celle-ci mit son ciré fané pour le recevoir.
Si vous misez sur Rémy Doré vous serez récompensés, pour cela il faut chanter sa chanson préférée do ré mi fa sol la si do.

NDC

Mado dormait sur son sofa lorsqu'un petit insecte sur le sol grimpa sur son dos, elle cria si vivement qu'elle réveilla toute une partie de l'hôtel allongé là, près de la piscine.
Mi-figue mi-raisin Mado se leva, inerte de peur, s'avança, heurta le parasol et tomba dans la piscine.

Erwana

« La sole rêvassait facilement si Dominique dormait ! »
Tandis que la fourmi lavait le sol, ne fatiguait pas pour autant irrésistiblement le carrelage orné de dominos noirs et blancs !

Nathalie

Mado et Rémi

Voici l'histoire de deux ados, qui avaient leur famille sur le dos.
Mado et Rémi, qui s'aimaient d'amour fou, avaient des parents incompatibles.
La mère de Mado, la belle Sissie, ex danseuse du Lido, se montrait nue sans cesse devant le badaud de la rue Dorée. Le père, que l'on disait fada, louait des bardots pour les excursionnistes de passage.
Rémi, adoré par sa mère Mimie, chanteuse à mi-temps de fado, n'aimait pas son père, le bedeau Lafalla. Et donc, l'ado Rémi qui ne voulait pas en rester là, se confiait souvent à l'abbé Mirrésol, un vrai quasimodo ! Car celui-ci, amoureux de Mado, décourageait le garçon pour qu'il épouse l'employée du « Mikado », la fille venue d'un lointain « Eldorado » au prénom de Fafa.
Mais à Domrémy, où toutes les voix comptent, le ciel n'a pas aidé le pauvre Rémi. Hélas, un jour sa mère devait mourir d'une arête en plein fado ! La honte fut quand le bedeau, le père qu'il détestait, s'envolait avec l'ex danseuse du Lido habillée !
La pauvre Mado, sans sa mère et désemparée par un Rémi à peine sorti du « boulot-dodo », s'enfuyait avec l'abbé compatissant de Domrémy !
Toute cette histoire à la gomme m'a été contée par le clodo Lagamme, avant qu'il ne poussa son dernier soupir. Il voulait mette un bémol à cette chute dont il avait prévu les cascades car il était le père des deux ados !!!
Voyez-vous, la vie n'est pas un cadeau, et aller à confesse quand on est un clodo c'est pas comme gagner aux dominos !

Claudette

 

Tu dormiras sur la neige
Je ne te reverrai pas
Je me suis mis dans la tête que vite tu partiras
Il faudra que tu reviennes sans ça tu mourras congelé
Sur le sol je m'assiérai
Là-bas dans le jardin je t'attendrai
S'il y a beaucoup de fleurs j'en ramasserai

Pura

 


Lundi 23 avril

Consigne 1 :

Vous écrirez la suite de la phrase « Une brume opaque rampait au ras du sol... ».

« Une brume opaque rampait à ras du sol comme un reptile laiteux. »
Un léger voile odorant parfumé de lavande et lilas se répandait dans l’atmosphère silencieuse. J’avais peur, je ne savais plus où j’étais, j’avais perdu le sens de l’orientation. Quand tout à coup, je tombai dans un trou profond, grand, je dirais même immense. J’essayai de m’agripper le long de ses parois, je glissais et retombais au fond, une fois, deux fois, trois fois, à la quatrième tentative je réussis. Enfin j’étais sauvée, mais non, une voiture surgie de nulle part écrasa ma main. Un hurlement déchira ce silence, la sirène des pompiers se fit entendre, elle venait à mon secours. La brume se dissipa, la grande échelle se déplia et j’assistais médusée au sauvetage du chat de la voisine qui était accroché à une branche du peuplier.

NDC

Une brume opaque rampait à ras du sol comme un reptile laiteux.
Plus je rentrais dans cette brume, plus j'avais du mal à conduire ; la vision était faible, j'allumai mes phares, je les baissai, impossible de savoir où j'étais, j'avançai prudemment, on voyait plus la route. Un klaxon se faisait entendre et insistait, j'étais pas seule, cela me rassurait, à mon tour je signalai ma présence. Je décidai de me rabattre sur le côté droit et j'allai vérifier ma position. Je pris la sage décision d'attendre un peu dans ma voiture que la brume s'éloigne.
Tout d'un coup j'entendis quelqu'un qui tapait à ma vitre. La peur m'envahit.
- N'ayez crainte, me dit une voix masculine, je suis le chauffeur de la voiture en face de vous.
Les politesses faites, la brume envolée, malgré le retard engagé le gentil chauffeur m'invita à boire un café au village d'à-côté. De cette rencontre qui n'était pas brumeuse est née une solide amitié et un avenir radieux.
Les jours ont passés, les mois, je ne suis plus rentrée dans le brouillard.

Marie

Une brume opaque rampait à ras du sol comme un serpent laiteux.
Je me promenais sur un chemin brumeux de campagne, j'aperçus un serpent qui était enroulé autour d'un arbre. Tout à coup, un autre sortit du chemin que je n'avais pas vu, je poussai un grand cri.
Un homme passa et me dit : « Que vous arrive-t-il ?
- Il y a un serpent à mes pied.
- Ne criez pas comme ça ma pauvre dame, je viens à votre secours. »

Monique

Une brume opaque rampait à ras du sol comme un reptile laiteux. À ce niveau on y voyait rien et Jack, qui était à plat ventre, s'en rendait bien compte. De plus, il avait fait tomber ses lentilles. C'était la raison pour laquelle il était au sol : afin de les retrouver - et pour lui tout était flou. Lorsqu'il se trouva nez à nez avec une forme foncée et glacée il était bien dans l'impossibilité de dire de quoi il s'agissait.
Habitué qu'il était à pourchasser les extra-terrestres, il envisagea aussitôt la présence d'une de ces créatures à ses côtés. Il avança prudemment la main. Quoi ce fut, cela ne bougea pas. Il poursuivit son exploration, s'attendant cette fois-ci à découvrir un corps humain dépecé, éviscéré, égorgé ou je ne sais, par un être inhumain et affamé. Non. C'était dur comme la pierre mais cela ne semblait pas minéral. Il ne pouvait en saisir les contours. Est-ce qu'au moins cela se terminait ?
Enfin, le vent se leva, dissipant peu à peu la brume. Dans ce parc, où nul à par lui n'osait s'aventurer, cet air gelé vous clouait sur place, dissuadant quiconque d'avancer. Mais Jack, lui, voulait savoir la vérité. Il était préparé à tout.
Là, devant lui apparut la forme, dégagée de la brume. Hélas, comme il n'avait pas retrouvé ses lentilles, il ne sut jamais quelle était cette chose mystérieuse.

Isabelle

Une brume opaque rampait au sol comme un reptile laiteux, je me trouvais accompagnée de Bernard ce fameux jour d' Halloween où nous étions invités et tout correspondait, une brume épaisse nous accompagnait comme pour faire vrai ! On se serait cru dans un polar et on commençait à danser quand Bernard eut la bonne idée, quoique saugrenue, de nous inventer une nouvelle danse, non pas de la « tortue » mais celle du « reptile laiteux » et tous nous nous laissions prendre au jeu ! L'après-midi d' Halloween restera gravée à jamais qui nous fera sourire les soirs de cafards ! « Souvenirs de reptiles dégénérés » gesticulant sur la piste de danse dans le brouillard d'un soir de Novembre !

Nathalie

Une brume opaque rampait à ras du sol comme un reptile laiteux. Elle serpentait dans les ruelles gluantes alimentant le décor glauque d'un univers désert.
Soudainement sortie du néant une ombre se profila. Être cauchemardesque ou personnage à âme vivante au couteau tranchant. De son pas latent il avança, nulle peur le détourna.
Une ombre qui s'affirme au fil de ses pas. Point de crainte, aucun désespoir. Ses pas ébruitent la ruelle d'un son claironnant.
L'écho rebondit du sol jusqu'au murs, percute les ruelles étroites tel un défi de vie dans cet antre gluant.
Il s'empare de la brume, priant en bonne foi, se parle à lui-même à haute-voix.
« Je ne fais fi de toutes ces ordures, de toute cette puanteur, je sais que les prédateurs sont là, ce sont les rats très noirs, très gras, aux yeux luisants qui nettoieront les ruelles en se nourrissant. »

Christiane B

Une brume opaque rampait à ras du sol comme un reptile laiteux, ce qui donnait l'impression de marcher sur du coton laineux.
Comme à chaque lendemain revenu, la nuit partie, le jour passait alors sous silence les cauchemars, pour les faire oublier par une journée craintive mais si neuve qu'elle allait s'étendre à nouveau dans la vallée, l'enveloppant de « linges » blancs pour les oiseaux tombés du nid et surpris d'être gelés.
L'humus suave, dans le fouillis des pauvres feuilles mourantes, laissait traîner derrière lui son empreinte poivre et sel. Le vert était tendre – bientôt le soleil.
L’horizon avait ses limites même au bout de la ramée où le brouillard allait se diluant comme du sucre.
Nul passant à cette heure, mais mes pas derrière moi qui font tache.

Claudette

Une brume opaque rampait à ras du sol comme un reptile laiteux, lors de hiver 44.
Ce matin-là très tôt les allemands avaient réquisitionné tout le quartier - il y avait eu une rafle - et avaient fait prisonniers une cinquantaine de juifs. Hommes, femmes et enfants...
Je regardais la rambarde, là où habitait ma grand-mère et glissais la main dessus comme pour refaire respirer et revivre l'histoire, la tragédie de cet épouvantable matinée. Il me semblait alors entendre les cris des enfants, des mamans, des femmes qu'on avait séparées de leur époux qu'on avaient mis dans des gros chars allemands, les hommes d'un côté, les enfants et les mamans de l'autre.
Mon grand-père avait été amené et cherchait du regard désespérément ma grand-mère car on allait les emmener dans des camps.
Cette brume opaque rampant à ras du sol se mélangeait à la poussière suinte de l'air, de la terre, de la terreur, de la vie qui se soulevait agonisante par tant d'atrocité... c'était une totale asphyxie humaine.
La terre ne respirait plus, seule la terreur, la frayeur, la mort grisait le sol terreux, au sol il y avait certains corps morts gisant à même le sol où le sang se répandait. Devant le souvenir de telle atrocité ma grand-mère, le visage pâle tremblait, elle frissonnait...
Elle me raconta comment elle était allée se réfugier, se cacher sous une trappe dans le grenier. Étant juive elle était restée dans le noir pendant des jours, sans manger, sans voir la lumière morte de peur.
Un jour alors elle ouvrit la trappe, le silence mourait sous ses pas tremblants, l'effroi la paralysait... elle accéda et descendit le long de la rambarde, elle se sentait seule au monde ! Sortit du néant elle se sentit coupable d'avoir abandonné tout le monde. Elle pleura de désespoir, sachant que son époux elle n'avait pu le sauver et l'emmener dans sa cachette.
C'était une survivante !
Aujourd'hui elle pouvait raconter et être à elle seule une mémoire vivante pour les siens et pour l'histoire.

Erwana

Consigne 2 :

Écrire un texte en utilisant uniquement des mots d'une syllabe.

Quand le chat gris dort près du lit, il est doux.
Sous le banc, le son rit et danse, blues, jazz, rock se tend dans le cœur de la vie tel un clair de jour.
La pluie drue fuit sur le sol, vu le bleu de la vie, la mort se tait car la vie en soi est zen quand le cœur est gai.

Erwana

Un jour où il ne fait pas beau je sors tout à coup du lit. Hop ! Moi, je ne suis pas du soir, pas de la nuit. Le noir, je le fuis. Tôt, je cours sous la pluie. Puis, au bout, la fin, c'est tout.

Isabelle

 

 

 

    - Qui a bu le lait tout chaud et doux qui vient de je ne sais d'où ?
    - C'est pas moi mon Loup ! Le bouc est mort hier soir c'est tout.
    - Y a plus de lait dans le broc en grès sur le feu qui cuit.
    - Non, y a plus rien, bois de l'eau mon chou, ça te va mieux que le vin.

Claudette

Le ciel est bleu, le temps est très beau, il n'y a pas de vent, il fait très chaud.
Le ciel est beau le soir au fond des bois.

Monique

Le ciel est bleu, il ne fait pas de vent, je vais à la mer, pour mon bain.
Hier, il a plu et il a bu. Bien, je cours, le temps est clair.
Des vies en jeu, là elle part, le toit bas.
Les jus de fruits dans le lait. Le trou dans le mur.

Marie

 

Un pou
Fait chou
En fleur
Sans mœurs
Qui noie
Son tout
D'un cœur
Sans sœur
La fleur
A peur
Du pou
Qui nid
En tous
Au fil
Du jour
C'est pas chou

Christiane B

 

Ä toi,
Si ton cœur fuit, part ici, là.
Le chat blanc mord sa queue.
Si le ciel est gris c’est la pluie.
Si tu veux tout, rien ne va plus.
Vis ta vie.
Tu tiens à tout ce que tu as, tant mieux.  

NDC

 

Mon cœur vert de peur
Ton cœur plein de joie
Mon corps si froid
Le tien si chaud
Et la vie dans tes yeux
Qui me dit : « Fais un vœu »
N'aie pas peur de la mort
Car la vie n'est qu'un jeu
Et si tu perds tant pis
Tant que tu joues à fond

Marie-Christine