Les Textes de L'atelier Style du mois de mai 2011




Lundi 2 Mai

Consigne 1 :

En utilisant les vers des deux poèmes, « J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline » de Victor Hugo et « Hymne à la beauté » de Charles Baudelaire, vous reconstituerez une autre poésie.

 

Hymne à la beauté

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton œil le couchant et l'aurore ;
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.

Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton œil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds.

Charles Baudelaire

 

J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline

J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline.
Dans l'âpre escarpement qui sur le flot s'incline,
Que l'aigle connaît seul et seul peut approcher,
Paisible, elle croissait aux fentes du rocher.
L'ombre baignait les flancs du morne promontoire ;
Je voyais, comme on dresse au lieu d'une victoire
Un grand arc de triomphe éclatant et vermeil,
À l'endroit où s'était englouti le soleil,
La sombre nuit bâtir un porche de nuées.
Des voiles s'enfuyaient, au loin diminuées ;
Quelques toits, s'éclairant au fond d'un entonnoir,
Semblaient craindre de luire et de se laisser voir.
J'ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée.
Elle est pâle, et n'a pas de corolle embaumée,
Sa racine n'a pris sur la crête des monts
Que l'amère senteur des glauques goémons ;
Moi, j'ai dit: "Pauvre fleur, du haut de cette cime,
Tu devais t'en aller dans cet immense abîme
Où l'algue et le nuage et les voiles s'en vont.
Va mourir sur un cœur, abîme plus profond.
Fane-toi sur ce sein en qui palpite un monde.
Le ciel, qui te créa pour t'effeuiller dans l'onde,
Te fit pour l'océan, je te donne à l'amour." -
Le vent mêlait les flots; il ne restait du jour
Qu'une vague lueur, lentement effacée.
Oh! comme j'étais triste au fond de ma pensée
Tandis que je songeais, et que le gouffre noir
M'entrait dans l'âme avec tous les frissons du soir !

Victor Hugo

 

La Fleur

J'ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée.
Paisible, elle croissait aux fentes du rocher.
Elle est pâle, et n'a pas de corolle embaumée,
Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le ciel, qui te créa pour t'effeuiller dans l'onde,
Te fit pour l'océan, je te donne à l'amour. -
Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Qu'importe, si tu rend - fée aux yeux de velours -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds ?
Fane-toi sur ce sein en qui palpite un monde.
L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
Et je termine ainsi ce lugubre poème
Dans le style pompier qui n'est vraiment pas beau !
« Peut mieux faire » !

Danièle

 

Pauvre fleur

Moi, j'ai dit : Pauvre fleur, du haut de cette cime,
Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques.
J'ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée,
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Paisible, elle croissait aux fentes du rocher.
Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline.
Avec l'air d'un moribond caressant son tombeau
Le vent mêlait les flots; il ne restait du jour
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu
Des voiles s'enfuyaient, au loin diminuées.
Qu'importe, si tu rends - fée aux yeux de velours -
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
L'univers moins hideux et les instants moins lourds
Semblaient craindre de luire et de se laisser voir

Monique

 

Viens-tu du ciel

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme
Tu répands des parfums comme un soir orageux
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres
L’amoureux pantelant incliné sur sa belle
J’ai cueilli cette fleur pour toi ma bien aimée
Elle est pâle et n’a pas de corolle embaumée
Te fit pour l’océan je te donne à l’amour
Que tu viennes du ciel ou de l’enfer qu’importe
Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques
Si ton œil, ton souris, ton pied, m’ouvrent la porte
Va mourir sur un cœur, abîme plus profond

Pura

 

Ma bien-aimée

J’ai cueilli cette fleur pour toi ma bien aimée,
Oh beauté ! Ton regard infernal et divin,
Va mourir sur un cœur abîmé plus profond.
Tu répands des parfums comme un soir orageux
Où l’algue et le nuage et les voiles s’en vont.
Tu devais t’en aller dans cet immense abîme.
Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres,
Qu’une vague lueur lentement efface.
Que tu viennes du ciel ou de l’enfer qu’importe,
Le ciel qui te créa pour t’effeuiller dans l’onde,
M’entrait dans l’âme avec tous les frissons du soir.

Nadine

 

Beauté florale

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
J'ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée.
Tu répands des parfums comme un soir orageux,
Elle est pâle, et n'a pas de corolle embaumée.

Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement
L'ombre baignant les flancs du morne promontoire.
Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques,
Oh ! comme j'étais triste au fond de ma pensée.

Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Le ciel, qui te créa pour t'effeuiller dans l'onde,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
À l'endroit où s'était englouti le soleil.

Tu contiens dans ton œil le couchant et l'aurore
Moi, j'ai dit: Pauvre fleur, du haut de cette cime,
Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme ?
J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline.

Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Où l'algue et le nuage et les voiles s'en vont.
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien
Dans l'âpre escarpement qui sur le flot s'incline.

Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Que l'aigle connaît seul et seul peut approcher.
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Te fit pour l'océan, je te donne à l'amour.

Isabelle

 

J'ai cueilli cette fleur pour toi

J'ai cueilli cette fleur pour toi, viens-tu du ciel ou sors-tu de l'abîme,
Dans l'âpre escarpement ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime, que l'aigle connaît seul et seul peut approcher, et l'on peut pour cela te comparer au vin.
Paisible, tu contiens dans ton œil le couchant et l'aurore, ils croissaient aux fentes du rocher.
L'ombre baignait, tu répands des parfums, les flancs du morne promontoire comme un soir orageux.
Je voyais ta bouche et tes baisers, comme on dresse au lieu d'une victoire une amphore.
Un grand arc de triomphe qui fait le héros lâche et l'enfant courageux.
Sors-tu du gouffre noir, à l'endroit où s'était englouti le soleil.
La sombre nuit bâtit le Destin charmé qui suit tes jupons comme un chien.
Des voiles s'enfuyaient, au loin, tu sèmes au hasard la joie.
Et tu gouvernes tout, quelques toits s'éclairant au fond d'un entonnoir, et ne réponds de rien.
Semblant craindre de luire, tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques.
J'ai cueilli cette fleur pour toi, de tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant.
Elle est pâle, et le Meurtre n'a pas de corolle embaumée.
Sa racine n'a pris sur ton ventre orgueilleux qui danse amoureusement.
L'éphémère ébloui vole vers toi, que l'amère senteur des glauques goémons.
Moi, j'ai dit : Crépite, flambe, bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant devais s'en aller, incliné sur sa belle où l'algue et le nuage et les voiles s'en vont d'un air moribond.
Que tu viennes du ciel ou non, va mourir sur un cœur, Ô Beauté ! Fane-toi sur ce sein énorme en qui palpite un monde.
Si ton œil m'ouvre la porte, je te donne à l'amour.

Marie

Ô beauté

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le destin charmé suit tes jupons comme un chien.
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres et tu gouvernes et ne réponds de rien !
Que tu viennes du ciel ou de l'enfer,
Qu'importe Ô beauté ! Monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton œil, ton souris, ton pied m'ouvrent la porte d'un infini que j'aime et n'ai jamais connu ?
Je voyais, comme on dresse au lieu d'une victoire un grand Arc de Triomphe
Éclatant de vermeil, à l'endroit où s'était englouti le soleil.
De Satan ou de Dieu qu'importe !
Ange ou Sirène, qu'importe si tu rends, fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, Ô mon unique reine !
L'univers et les instants moins lourds.
J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline
Dans l'âpre escarpement qui sur le flot s'incline, que l'aigle connaît seul, et seul peut approcher.
Paisible, elle croissait aux fentes du rocher.
J'ai cueilli cette fleur pour toi ma bien-aimée.
Moi, j'ai dit : Pauvre fleur, du haut de cette cime, tu devrais t'en aller, de cet immense abîme, va mourir sur un abîme plus profond
Fane-toi sur ce sein en qui palpite un monde !
Te fit pour l'océan, je te donne à l'Amour !
Tandis que je songeais...Et que le gouffre noir m’entraînait dans l'âme avec tous les frissons du soir,
Tu contiens dans ton œil le "couchant et l'aurore", tu répands des parfums comme un soir orageux,
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux !

Nathalie

 

Consigne 2 :

« Dis-moi qui tu tues et je te dirai qui tu hais ».

 

Aujourd’hui personne, mais demain...

Moi, je ne tuerai personne, au moins aujourd’hui.
Demain, je te dirai peut-être autre chose, je te dirai que je te hais.

Pura

 

Je hais les moustiques

Il y a déjà trop de meurtres de fous en ce monde et je ne vois vraiment rien à tuer si ce n’est un moustique. Je déteste les moustiques, le pire c’est de les localiser, qu’ils bourdonnent à mes oreilles et puis, Schnak ! Et encore raté ! Car ça continue ! Quelle plaie ! Moustiques je vous hais !
Enfin, heureusement pour moi ma peau ne leur plaît guère et je suis rarement piquée. Mais ne m’empêchez pas de dormir ! À quoi servez-vous si ce n’est à nourrir les grenouilles ? Et pourquoi ce besoin de vous nourrir du sang des humains ? Vous êtes des monstres sanguinaires et je n’ai donc aucun remords à vous tuer – et Schnak ! Un de moins !

Danièle

 

Qui tuer ?

Je tue le temps assez souvent quand il passe trop lentement.
Je tue le dimanche parfois, ça vaut mieux que Vendredi.
Je tue le mal mais sans lui existera-t-il le bien ?
Je tue la raison du plus fort sans être sûre d'avoir raison.
Je tue seulement en imagination, je n'en suis pas mieux pour autant.

Isabelle

 
 

Le grand ménage

C’est un jour ordinaire,
Où la rage vient de naître.
Pour avoir plus de liberté,
De fraternité et de bonté,
Je vais nettoyer de l’autre côté.
J’éliminerai tous ces gens qui se croient supérieur,
Ceux qui se placent au dessus des lois,
Les barbares et les dictateurs d’un autre âge,
Les violeurs et les méchants
Tous ces gens méprisants.
Et quand j’en aurai fait le tour,
Je boirai un petit coup
Soulagée et ravie d’avoir réussi.

Nadine



 

Et si je te tuais

Et si je te tuais
Mon tatoué haineux
Comme tu as tué
Notre amour depuis peu
Et si je te tuais
Comme lui sans attendre
À petit feu, de cendres
En m’y prenant d’une façon
Et en zappant le qu’en dira-t-on
Je pourrais te tuer
Et te mordre
Mais si je te mordais
Cela ferait désordre
Que tu n’aies pas appris
Ma funeste intention
Mais, je t’aurais tué
De toute façon
Léon le tatoué
Ne fera plus mystère
À quatre pieds sous terre
Tu attendras mon pardon
Parce que je t’aurais tué
Avec préméditation
Cela, il faut t’y faire
J’ai pas de solution

Claudette

Peine capitale

Moi, je tuerais toutes les personnes qui font du mal aux enfants et aux personnes âgées, quand on les fait tomber et qu'on prend leur sac pour l'argent. Car il n'y a pas de justice : on les arrête et ils ressortent aussitôt. Si j'étais au gouvernement, avec moi il n'y aurait pas de prison.

Monique

Progrès assassin

Bien souvent, de nos jours, dans notre langage on a tendance à dire : « Ouh ! celui-ci ou celle-là, si je pouvais, je la tuerais ». Ce n'est qu'en pensée et pas en action. Avec tout ce chômage, la vie n'est pas facile tous les jours. Ce sont toujours les mêmes qui se remplissent les poches. La Haute ne fait rien pour ça, tout au contraire, il y a de quoi avoir envie de tuer.
Je hais mes voisins qui se moquent des pauvres, car eux ne manquent de rien.
Parfois, j'ai des envies de les tuer, en pensée. Cela peut arriver, y a pas qu'ailleurs les envies de meurtre. La faute est au progrès.

Marie

L'important c'est d'aimer

Comme dans la chanson de Michel Sardou : « c'est vrai que je ne casse rien » me va bien.!
Je n'ai pas l'âme d'un tueur, et pourtant il est vrai que parfois je freine ma rancœur contre ces vilains malfaiteurs qui n'ont pas opté en ma faveur !
Mais rien à faire, je hais encore plus la « violence », et aussitôt me revient la chanson d' Obispo : « blesser c'est comme s'en vouloir », et comme je ne suis pas maso je reste sur ces bons mots : « l'important c'est d'aimer, pour tout donner ! ».
Je sais que dans la vie nous sommes seul notre propre ennemi, alors j'ai choisi... Je me contente « d'être » et donc je suis ! Et j'essaie de tuer les mauvaises pensées qui m'empêchent d'avancer, et je sais que de cette façon, j'ai tout gagné!

Nathalie

 

Lundi 9 Mai

Consigne 1 :

Après avoir choisi un verbe vous l'utiliserez dans un texte à la manière de Hamid Tibouchi dans « L'amour champion du monde de saut en hauteur ».

 

À miserabilis

Mange
Mange ton pain
Mange misérable
Ronge ton frein
Ne déraille pas
Mange, après tu verras
Mange des kilomètres
Mets le feu aux poudres,
Prends la poudre
D'escampette !
Mange
Mange à la sauvette
Court au resto !
Là-bas
Le cœur y est chaud !
Mange avec la peau
Ne gaspille rien
Donne le reste
À ton chien
Mange pour tenir.
Miserabilis.

Claudette

 

Mange

Mange !
Mange ce bon macaron !
Mange cette tulipe au marron !
Mange, c’est bon !
Mange ce baba au rhum qui de toi fera un homme !
Mange ces mendiants et ces croquants !
Mange cette part de flan !
Mange ce mille-feuilles !
Qui te cligne de l’œil !
Mange ce fraisier
Avec sa mousse bien colorée !
Mange toutes ces couleurs !
Mange toutes ces odeurs !
Déguste !
Savoure !
Achète toi des mignardises !
Vas-y, va calmer ta gourmandise !

Gaëlle

 

Danse

Danse
Danse la java
Danse dans le petit bal
Danse lentement
La valse
Danse les pas du tango
Danse dans les pas de ton cavalier
Danse en rond
La ronde ou la chaîne
Comme en Grèce ou en Bulgarie
Danse en rythme accéléré
Aux rythmes du tambour
Danse et éclate-toi
Et par en feu d'artifice
Dans ce grand rêve joyeux et tendre

Danièle

 

Vire

Vire
Vire-la
Vire cette sale idée
Vire
Vire les pensées
Vire les indésirables
Vire les gêneurs
Vire les moralisateurs
Vire les empêcheurs de vivre
Vire les erreurs passées
Vire les mal intentionnés
Vire les langues de vipère
Vire-les ceux qui ne savent pas danser
Vire les manipulateurs
Vire-les ceux qui dénigrent en chœur
Vire les chaînes
Vire les jours noirs
Vire les cœurs asséchés
Virevolte, fais volte-face
Et sans te retourner
Marche sur la route que tu as tracée
Marche jusqu'au bout de ta vie

Isabelle

 

Garde

Garde
Garde la
Garde la maison
Garde ton frère
Garde le chat
Garde ta chambre propre
Garde la fenêtre fermée
Garde les chiens pour la nuit
Garde le tricot
Garde les souliers propres
Garde le vélo de ton copain
Garde les cheveux longs
Garde le lit bien fait
Et va la Beauté
Va courir dans la garrigue
Va te cacher au coin

Monique

 
 

Marche

Marche
Marche loin
Marche aussi loin que tu le peux,  à la manière de" Forest Gump" avec ferveur et détermination !
Marche
Marche même les genoux pliés sous la tempête et les assauts du vent !
Marche sur tout ce qui te fait entrave !
Marche à tout jamais quitte à "les" écraser, "ils" n'ont qu'à se pousser !
Marche, tape fort les talons et attire l'attention !
Marche, revendique "ta" place car personne ne marchera aussi bien que toi !
Marche et gravis les marches !
Marche à n'en plus pouvoir, jusqu'à ce que le monde cesse de te faire "marcher" !
Marche sur les chemins de Compostelle pour trouver "Ta Bonne Nouvelle" !
Marche, piétine tes hésitations afin de trouver en toi ce qu'il y a de bon !
Marche car la marche à pied est très bonne pour la santé !
Tu pourras, en marchant, respirer l'air de tous "tes" printemps
Marche délicieusement pour savourer ces instants !
Marche dans la quiétude et pour vaincre l'habitude !
Marche par tous les temps et tu seras un éternel manant, vagabond
libre de tes choix, poète enjoué et émerveillé par les différents panoramas,  tu seras enchanté grâce à la liberté !
Marche pour ne plus, par la Vie, être fatigué !
Marche vers la joie car tu la rejoindras !
Marche c'est un excellent décontractant !

Nathalie

 

Marche

Marche
Marche là
Marche devant
Marche de-ci, de-là
Marche tout droit
Marche au pas
Marche sur la mer
Marche ici et là
Marche sur le fil du rasoir
Marche sur la pointe des pieds
Marche le long des allées ensablées
Marche sans lever les yeux au ciel
Marche dans la brume du matin
Marche sans hésiter
Marche de l’autre côté
Marche le long du sentier
Marche sans te retourner
Et vas marcher
Vas sur le chemin
Vas, tu trouveras ton destin.

Nadine

 

La dernière chanson – écrit mélancolique

Écris
Écris-la
Écris cette belle chanson
Écris
Écris les phrases
Écris les mots
Écris les lettres
Écris les feuilles
Écris les valeurs de l'amour
Écris la joie
Écris les déceptions au passé
Écris la famille et le fiancé
Écris l'ennui du quotidien
Écris l'envie, l'histoire
Écris le bonheur
Écris le développement chez les autres
Écris sur toutes les lignes
Écris-le, écris-là
Qui vient et qui va
Par les mots, par les phrases
Par l'envie d'aimer et assouvir sa faim

Marie

 

Dis

Dis
Dis-la
Dis-la cette satanée parole
Dis tout ce que tu penses sans retenue
Dis bonjour, merci, au-revoir
Dis « aïe » quand cela fait mal
Dis « zut » quand cela est nécessaire
Dis je veux, je ne veux pas
Dis j'ai envie
Dis j'ai besoin
Dis cela ne va pas
Dis je suis contente, quelle merveille
Dis ce n'est pas vrai
Dis j'aime quand ton cœur te le dit
Tu ne peux ainsi ni te tromper ni souffrir

Anne-Marie


Consigne 2 :

Vous écrirez une lettre à « La belle au bois dormant ».

La Belle au soleil

Chère amie,
Dormez-vous toujours ? Alors, comment ferez-vous pour me lire ? Êtes-vous confortablement installée ? Et faites-vous de beaux rêves dans votre sommeil ? Peut-être rêvez-vous d'un cheval au galop qui viendrait jusqu'à vous monté par un beau prince pour vous délivrer... Ou peut-être rêvez-vous plutôt d'aller au cinéma voir Charlie Chaplin ? Car vous avez sûrement bien besoin de vous changer les idées et de rigoler un bon coup !
Et si vous veniez prendre l'apéro sur le port de Sète ? Voilà qui vous changerait de là-bas !! Mais il faudrait alors changer de vêtements : avez-vous jamais porté un pantalon, un débardeur et des sandales ? Sans oublier les lunettes de soleil. Voilà, c'était juste une proposition pour vous faire rêver d'autre chose... puis vous réveiller et vous lever du bon pied... Alors, à bientôt n'est-ce pas ? Venez comme vous êtes, tout simplement... Je vous offrirai le pastis, Belle Réveillée ! Au quai.

Danièle

Belle inconnue

Bonjour Belle Inconnue,
Je connais pas ton nom, ton prénom, tu dors chaque fois que je passe, je te regarde dormir apaisée.
Que t'es-t-il arrivé ? Les jours défilent, le temps s'écoule, et tu dors, tu dors... Personne à ton chevet, tu sembles être dans cette vie abandonnée au milieu de la forêt. Arrête de dormir, réveille-toi enfin.
Tout le monde s'arrête pour t'admirer, ta chevelure blonde bien coiffée et généreuse. Réveille-toi et crie : « Je suis là, pas morte mais seulement endormie ».
Demain sera un autre jour, j'en ai assez de voir que le sommeil t'envahit ; et en effet, quand je reviendrai j'espère que tu seras réveillée. Le lendemain, je viendrai avec un ami qui t'a tellement admirée, a envie de faire un parcours de sa vie avec toi. Ce sera ton prince charmant.

Marie

Belle demoiselle

Chère Mademoiselle,
Quels rêves s'abritent derrière vos beaux yeux clos et votre visage de porcelaine pâle ourlé d'une belle chevelure.
Votre destin fait rêver grand nombre de petites filles qui attendent comme vous le prince charmant.
Espoir quelquefois déçu, la vie en ayant décidé autrement pour elles.
Heureusement que le temps de l'enfance sert de fondation à une vie plus ou moins agréable, aussi j'espère que votre légende survivra au temps.

Anne-Marie

Belle espérance

Il est temps de te réveiller ma belle. N'as-tu pas assez dormi ? Le monde autour de toi tourne et se détruit. Ne veux-tu pas en voir la fin ?
Il a bien changé depuis que Maléfique t'a plongée dans ce sommeil éternel. Crois-tu vraiment qu'un prince charmant va venir t'embrasser ? J'admire ta naïveté, moi je n'ai plus d'illusions sur le sujet.
Quoi, mais tu ouvres les yeux, Kate. Tu entends William arriver ? Me serais-je donc trompée ? Les histoires d'amour et les contes de fées existent encore ?
Oh là là, la tête me tourne, je ne sais plus quoi penser. Ouh, je vais me coucher, on ne sait jamais, à mon réveil...

Isabelle

Belle déception

Chut !
Désolée je viens te réveiller, je t'ai préparée un bon café, pour te réconforter, après l'horrible histoire que tu m'as racontée !
Alors c'est vrai, le prince charmant n'était pas ce qu'on "chantait" !
C'est un horrible imposteur, un sacré "bourreau des cœurs" qui a dupé, personne ne le conteste, plus d'une princesse !
Pauvre belle au bois dormant,
Il t'a laissée seule, abandonnée dans ce bois, froid et humide ! Mais il va le payer !
Quand je pense qu'il me doit de l'argent ! et que bientôt, pour te venger, je ferai de lui un "manant".
Réveille toi, il est temps, ma chère belle au bois dormant, il est grand temps ! Il a brisé ton rêve il va le regretter maintenant !
Le prince charmant, et tous ces "mécréants" t'ont humiliée et ruinée, il est temps pour toi de te venger !
Je serai à tes côtés, ça sert à ça aussi les Amies !
Rassure-toi, il a vendu tous tes biens, je les ai rachetés et je te les rendrai, rien n'est trop beau pour l'amitié ! Et souviens-toi, la prochaine fois que tu tombes amoureuse ne soit pas "bigleuse" ni rêveuse ! "L'homme est un loup pour l'homme" ! Pour certain(ne), aucune moralité, il ne faut pas se leurrer ! Souviens-toi "La Belle au bois dormant" est un conte pour "ton" enfant , pas pour "sa maman", ce sera plus prudent !
Salut Lulu, n'ai pas la berlue ! "Gentil n'a qu'un œil, toi t'en a deux c'est mieux !"

Nathalie


Le Bois Dormant
10 h à la chandelle
Mon cœur chancelle
Pour vous ma belle

Chère Bien aimée

Les temps sont venus et je dois faire ma demande. Il me semble chère demoiselle Pétronille qu'il est inutile de poursuivre ce sommeil. Nous avons trop attendu.
Ma missive à contre cœur sera incomplète. Je voulais y glisser des fleurs parfaites mais un gel de malheur a tout ravagé. Il ne reste au-dehors que les pleurs des fleurs tristement saccagées.
Ma douce et tendre, il faut vous réveiller ! Le souvenir de vous me tourmente. Je nous revois encore, nous deux, sous les charmilles, moi, sous le charme et vous rose d'émoi. Votre robe à crinoline, ma chère Pétronille avait laissé entrevoir votre cheville fine, et sans idée malsaine, j'avais embrassé votre pied ! Pour mon malheur. Souvenez-vous le courroux de votre père et, pour cette faute de goût c'est à genoux que je dû m'excuser sur le champ, pour ne pas en finir au pré avec le tranchant de l'épée. La gifle, que vous me fîtes sur ma joue glacée, m'interdisait alors de vous revoir. Depuis votre coma profond, presque mortel je me morfond à vous espérer venir à l'hôtel du Bois Dormant. Il faut vous réveiller ! J'arrive après ce drame ! Vous êtes une si jolie femme !
Chevalier Latouche

Claudette

 

Je n'ai rien oublié

Chère amie,
Votre père nous a séparés,
Et les années sont passées.
Les jours se sont doucement écoulés,
Mais je ne vous ai pas oubliée.
Mon cœur a beaucoup saigné
En pensant au temps qui a filé.
J’espère que vous vous souvenez
Que je vous ai embrassée.
Moi, je n’ai pas oublié
Car mes lèvres s’en souviennent encore.
Et par ce courrier,
J’aurais voulu savoir
S’il y a encore de l’espoir.
L’espoir de vous aimer
De vous revoir, de vous chérir,
De devenir votre ami.
Dans l’attente de vous lire,
Recevez mon aimée,
Des milliers de baisers.
Le prince de votre vie

Nadine

 

Chère Belle au bois dormant,

Tu viens d’avoir dix-huit ans,
Et voilà que par un arrangement
Maléfique prévu depuis longtemps,
Tu t’es endormie brusquement,
Blessée dans un cours de couture bêtement.
En le sachant, tes parents auraient du prévoir une paire de gants.
Tu vas maintenant te reposer pour longtemps.
Ici, tu nous manques forcément,
Mais nos nuits sont rythmées par tes ronflements.
Nous attendons patiemment
Que le prince charmant
Qui est commerçant
Dans la rue François Marchant
Ait fini son travail abrutissant.
Car il a prévu avec son deux roues au bruit assourdissant,
D’attaquer ce pauvre dragon vieillissant.
Ne t’inquiète pas il arrive lentement mais sûrement,
Et tendra ses lèvres amoureusement
Et t’embrassera tendrement.
Mais au fait t’es tu brossée les dents ?

Gaëlle


Lundi 16 Mai 2011

Consigne 1 :

Vous écrirez une courte histoire en langage soutenu que vous réécrirez parla suite en argot.

J’ai ouvert les yeux aux aurores. Je souffrais de maux de tête douloureux, mais cela m’importait peu. J’ai absorbé une boisson chaude, je me suis emparé de mes effets sur ma couche et je me suis rendu en hâte au domicile de Monsieur Marcel, une de mes connaissances. Il était encore assoupi. J’ai dû user de la voix, j’étais excédé. Nous allions encore débuter notre tâche par un dépassement d’horaire.

J’ai émergé à six plombes du mat’. J’avais la tronche en compote mais je m’en foutais. Je me suis jeté un petit noir derrière la cravate, j’ai chopé mes fringues sur le plumard et je me suis barré chez mon pote Marcel à fond la caisse. Le feignant pionçait encore. J’ai gueulé, j’en avais marre. On allait encore se pointer au boulot à point d’heure !

Aujourd’hui, j’ai décidé d’effectuer le nettoyage de printemps de ma demeure. J’ai emprunté le balai de soie pour dépoussiérer les sols. Dans la chambre du premier, le lit était ouvert, et les vêtements d’hiver posés délicatement sur le sofa. Vers 16 heures, j’étais un peu fatiguée, la tête me tournait, j’ai donc décidé de me désaltérer en buvant un thé au salon d’été. Enfin la journée se terminait, la maison respirait la propreté.

Aujourd’hui, j’ai décidé de briquer la casbah. J’ai pris le calos et j’ai ratissé le sol. Le plumard était en l’air, les fringues en tas. J’en avais marre, j’avais la tronche en feu.
Je me suis foutue sur une calle pour déglutir un boc. Il était 4 plombes déjà. La piaule était kéque.

Nadine DC

J’ai déboutonné mon pantalon, me précipitant pour aller aux toilettes dont le sol était glissant et je me suis retrouvée les quatre fers en l’air, sous l’air amusé d’un passant. Cela m’a mise en colère et je me suis vite redressée. Vexée, je me suis enfermée, n’osant sortir que lorsque le champ fut libre.

J’ai déboutonné mon froc pour aller aux chiottes. Pataugeant dans la pisse, je m’aplatissais par terre, sur le cul. Un passant enfreiné se fendait la gueule. La tronche en compote je me barrais dans les chiottes pour en sortir, encore groggy, dans le calme.

Anne-Marie

 

Je me promène comme un chien.
Je suis partie rapidement de la maison.
Je ne suis pas une esclave.
J’ai mal à la tête et je suis restée couchée toute la journée.

Je tourne comme un chien en taloche.
Je me suis foutue de ma piole à toute allure.
Tu commences à me torturer comme une esclave.
J’ai la tête en galoche, je tourne comme un sagouin.

Monique

 


J’ai fait vite ce matin, j’étais pas à l’avance au travail, fatiguée déjà, je me laissais aller.
Les fenêtres ouvertes, d’une humeur pâle, je me dirigeais chez une amie pour me rassasier d’un café bien chaud. Celle-ci étant partie avant moi je pris ma voiture sans rien ajouter.
Arrivées à l’usine, nous allions commencer la journée avec un décalage d’horaire, elle et moi, mais pas fâchées.

J’ai fusé à tire-d’aile ce matin, j’étais en retard au boulot, énervée de ce début de journée, je m’en fichais. J’ouvrais les volets d’un ton agacé.
Je me réfugiais chez ma copine pour me faire un bon café. La rapide était partie de bonne heure, je paniquais, fatiguée.
Moi, pas elle, j’allais encore me faire engueuler.

Marie

Nous prîmes un repas dans le meilleur restaurant de la ville : les mets étaient savoureux et le vin rouge, un nectar. Nous étions euphoriques et mon compagnon et moi-même décidâmes de flâner le long des quais pour admirer les bateaux. On a enfin pu se détendre un peu et discuter car la chaleur de la journée nous avait épuisés.

On a croûté dans un gastos au bled. La becquetance était pas dégueue et le verre de rouquin n’était pas mal. À la fin du repas, on avait la tête dans l’cul et avec mon vioc, on a décidé de tuer le temps au bord de la flotte pour mater les barlus.
On a soufflé un peu parce que le cagnard de la jorne nous avait cassés. On a enfin pu se délatter et bavacher.

Gaëlle

J'ai fait sonner le réveil à 6h du matin.
Je me suis levée du lit à 7h.
J'avais les yeux gênés de conjonctivite,
J'ai dû les rafraîchir à l'aide de camomille et d'eau fraîche.
J'ai bu un grand café noir allongé et je me suis habillée avant de me mettre le casque de moto sur la tête.
Pour me précipiter au travail, hâtée par l'heure et craignant être en retard !
Si bien que je fus surprise lorsque je vis le portail de l'usine fermé !
C'est là que je m'aperçus que nous étions le 1er mai et jour férié, que tout était fermé,
Même pour les honnêtes travailleurs comme MOI !

J'ai fait sonner le bastringue à 6h du mat'.
Je me suis tirée du lit a 7h.
J'avais les yeux tout caracollés de la nuit,
J'ai dû les asperger d'eau fraîche.
Je me suis jetée sur un grand noir allongé et me suis décidée, après avoir enfilé mes fringues, à me foutre le casque sur la caboche et m'arracher au boulot !
À toute berzingue j'ai foncé au taff !
Herberluée de voir le portail de l'usine bouclé,
C'est là que j'ai pigé qu'on était le 1er mai et que même si j'aurais voulu j'aurais pas pu aller bosser !

Nathalie

Liserose pour fille en fleur

Liserose est née à Neuilly, une cuillère d'argent, dit-on, dans chaque main ! Les Dubuisson, ses parents, de grands banquiers, lui ont donné une éducation sans reproche.
À l'approche de ses vingt ans et au cours d'un conseil de famille, son aïeul a décrété de lui faire épouser, pour réunir leurs fortunes, son cousin au troisième degré, Gontrand de La Villardière. Ce monsieur est un être charmant, et charmeur ! Liserose n'a pas de mal à le retrouver dans les bals auprès d'autres demoiselles émoustillées.
Liserose serait-elle trop confiante ? Non, cette jeune fille aime trop l'argent, et comme le dit toujours son père : « L'argent c'est le nerf de la guerre !».
Elle épousera donc son cousin et tout le Gotha sera là pour l'admirer. Messe à Notre-Dame, dîner au Fouquet's, bal à l'opéra, et voyage où on voudra !
Liserose croit tout ça puisque c'est la vérité. Elle n'a qu'un souci : celui de dépenser ! Ah ! À propos, quelque chose la chiffonne, elle-même m'en a glissé un mot discrètement. Gontrand serait-il moins charmant ? Quand elle a voulu, avec un léger humour, oser lui dire à propos de sa défunte épouse (écoutez) :
- Mon ami, j'ai comme une petite idée en tête que votre première femme ne savait pas s'habiller.
- Allons donc ! Un peu plus de finesse avec cette pauvre Inès, c'est grâce aux pissenlits qu'elle mange par la racine que je vous habille aujourd'hui ma divine !
(Stupeur de Liserose, pour une fois bouche-bée)
- Il en a de l'esprit cet aristo de Neuilly !

La môme Mylaine

Mylaine est née par hasard de père inconnu, puis abandonnée par sa mère à la DASS. Elle en est restée sur le cul, dégoûtée de la famille. Mylaine Cotton pelote avec Marcel Tergal, un mac pour qui elle turbine pas loin de la fac.
Ce mec à un poil dans la main et une rustine à l'estomac ( le Père-Lachaise a pas voulu de lui). La jeune fille l'aide à soigner sa main droite. Elle n'aimerait pas que son homme la laisse en rade pour une autre gonzesse qui le gâte.
Malgré cela, Mylaine en a plein les fesses des flics et des CRS qui la ramènent où elle crèche. Elle souffre du palpitant quand le panier à salade rase les trottoirs pour la cueillir comme une poire.
C'est toute une histoire pour pouvoir grailler pour trois car il y a le clébard de Marcel qui se plante devant la vaisselle à bectance !
Jamais de congé, même pas pour le premier Mai ! Mylaine aimerait des voyages organisés entre personnes qui soient pas en chômage – elle se dit qu'un jour son jules emportera le tiercé ! Qu'ils pourront aller au bord de la Manche voir les coquillages et se taper une crêpe avec des moules. Marcel serait sage de prêter attention à sa meuf même si elle l'asticote sur son ancienne pétasse, et qu'elle lui dit pour rigoler :
- Tu te rappelles, Lulu, ses sardines en papillote, pour nous faire croire à sa cuisine savante genre Lenôtre qui tout a inventé ?
Et lui de répondre, ce con Tergal.
- Hé, môme de mes deux, la tienne de chacal de cantine, elle est bonne qu'à chier !

Claudette


Consigne 2 :

Esméralda monta dans la voiture...En ouvrant la portière, ses chaussures tombèrent sur le trottoir. Vous écrirez ce qu’il s’est passé entre-temps.

Esmeralda monta dans la voiture à reculons.
Le chauffeur, déjà assis, avait une mine patibulaire. Elle entendit derrière elle : "Cette fille fera bien l'affaire !"
L'affaire de quoi ? songeait Esmeralda. La surprise ne devait pas se faire attendre. Le temps de s'asseoir sur le siège en cuir, la jeune fille n'eut pas longtemps à réfléchir. Elle avait devant elle le plus beau des émirs ! Et en plus quatre femmes voilées de la tête jusqu'aux pieds l'observaient.
Esmeralda, j'oubliais de vous le dire, est une championne de la course à pied ! Comme elle ne s'attendait pas au pire, vite fait vite dit, la petite, sous l'effet de l'action – et vous pouvez me croire – en ouvrant la portière est sortie dare-dare ! En ne laissant sur le trottoir que ses chaussures, qui tombèrent d'émotion, pour raconter l'histoire et en tirer des leçons.

Claudette

Esméralda monta dans la voiture. Sa jupe était trop serrée, elle avait du mal à s’asseoir.
Elle entendit zip, zip, son bas venait de filer, elle pesta, passa un peu de salive pour arrêter la maille, mais rien n’y fit. Elle enleva une chaussure, puis l’autre et les plaça près d’elle. Un coup de frein brusque les précipita près du chauffeur, puis elle n’y pensa plus jusqu’au moment où en ouvrant la portière ses chaussures tombèrent sur le trottoir.

Nadine

Esméralda monta dans la voiture, elle avait beaucoup marché et traîné dans les magasins, elle fut bien aise de se déchausser et de se détendre, elle admira ses nouvelles chaussures, les essaya, rangea les anciennes du côté de la portière et s’endormit. Un coup de frein la sortit de son sommeil. Réunissant maladroitement ses achats et ses bagages d’un geste machinal pour descendre. En ouvrant la portière ses chaussures tombèrent sur le trottoir.

Anne-Marie

Esméralda monta dans la voiture, elle tomba et perdit ses chaussures. Elle mit ses bagues et elle se coiffa pour être la plus belle au bal.
Sa robe étant tâchée elle prît un mouchoir et, avec de la salive, elle frotta.
En ouvrant la portière ses chaussures tombèrent sur le trottoir.

Monique

Esméralda monta dans la voiture toute excitée comme une puce, pressée de s’en aller elle grimpa, les chaussures sur les genoux.
Arrivée à destination elle ouvrit la portière sans crier gare, ses chaussures tombèrent sur le trottoir ! Ne se doutant de rien elle alla à la plage. Par cette belle journée ensoleillée, les pieds nus, se faisant bronzer, elle était tellement bien sur le sable chaud.
Le temps passait assez vite et elle ne fit guère attention à l’heure, il fallait partir, c’était assez tard. Rassemblant ses affaires, elle poussa un cri : « Oh mon Dieu ! Mes chaussures ! Mes chaussures ! ». Après mûre réflexion, elle eut la pensée d’aller voir dans la voiture et rien, elle en fit le tour, longeant le trottoir, et toujours rien. Elle rentra chez elle sans chaussures.
Le lendemain, un inconnu sonna à sa porte. Oh ! le coquin, il l’avait vue faire le coup, il avait ramassé les chaussures pour prétexter un rendez-vous en la voyant. Du moins c’est ce qu’il croyait car elle le congédia avec succès.
Esméralda avait déjà son Roméo.

Marie

Esméralda monta dans la voiture. La radio jouait sa chanson préférée : « C’est dit » de Calogero.
Elle indiqua au GPS sa destination : le cabaret du Val d’Amour, c’était là que Phébus l’attendait.
Elle l’avait rencontré la veille chez des amis et ce grand blond aux yeux bleus lui avait tout de suite plu. Elle l’avait dragué car la demoiselle n’avait pas froid aux yeux. Et elle avait réussi à lui arracher un rendez-vous pour le lendemain.
Et la voilà donc en route pour le retrouver. Elle avait posé ses chaussures pour mieux conduire. Elle n’était pas habitué à en porter étant adepte du naturisme.
Soudain, un choc, un individu venait de se jeter sous ses roues. Elle ouvrit la portière, ses chaussures tombèrent sur le trottoir. Le bonhomme était plutôt amoché. Le visage déformé, et en plus il était bossu. Elle s’approcha de lui et lui demanda comment il allait et pourquoi il avait fait ça.
« Je suis pas mort alors ça va pas puisque je voulais en finir. »
Elle lui demanda son nom : « Quasimodo ».
Le pauvre bougre se releva et commença de s’éloigner en boitant – décidément il n’avait pas été gâté par la nature.
« Attendez, je peux au moins vous conduire quelque part, lui cria Esméralda.
- Bah, c’est pas la peine maintenant, je sais que mon compagnon a rendez-vous au Val d’Amour et qu’il a l’intention de me tromper.
- C’est là que je vais, allez, je vous y emmène il n’est peut-être pas trop tard. Il s’appelle comment votre copain ?
- Phébus. »
À ce nom, Esméralda laissa tomber de surprise les chaussures qu'elle venait de ramasser. c’était tout elle, il avait fallu qu’elle craque pour un gay !

Isabelle

 

Esméralda monta dans la voiture.
Sa robe sortait d’un grand magasin de couture.
Sa longue chevelure brune tombait sur ses épaules dénudées.
Elle partait avec Quasimodo danser.
Il portait un magnifique smoking noir
Qu’il avait loué pour un soir.
La limousine blanche les emmenait dans un lieu inconnu.
Cette soirée avait été depuis longtemps convenue.
Il était enfin heureux de la retrouver.
Il allait pouvoir se déclarer.
La fête battait son plein,
Elle allait l’aimer, c’est certain.
Les douze coups de minuit se mirent à sonner.
Échappant à son cavalier,
Elle grimpa dans la 2 CV qui l’attendait,
Et fila se cacher.
Dans sa précipitation
Et sa déception,
Elle perdit l’espoir de le revoir.
Et en ouvrant la portière, ses chaussures tombèrent sur le trottoir.

Gaëlle

 

Esméralda monta dans la voiture précipitamment. Et pour cause : elle croyait échapper à l'incorruptible inspecteur "Al Capone" qui guettait depuis longtemps la reine de l'entourloupe, la "patronne"qui, grâce à ses charmes séduisait tous les hommes !
Esméralda, "déesse"comme la nomme le célèbre rappeur nommé l'intellectuel M.C. SOLAR de par ses textes plus recherchés, Esméralda déesse monta précipitamment sans qu'elle chaloupe dans la voiture et laissa tomber ses chaussures dans l'aventure !
Elle tentait de se faire la malle même sans ses sandales !
Elle tentait de dérober les joyaux de l'église "Notre Dame" !
Nous qui l'avions prise en pitié, elle partait en nous faisant un sacré "pied de nez" !
Ainsi donc, Frollo avait raison : "Les gitans derrière les murs jamais ne durent !", Esméralda avait obéit à sa vrai nature ! Et Phébus, son preux chevalier n'avait pas pu l'en empêcher !...
Personne ne s'en était aperçu à part le prêtre, qui se demandait où était passé sa coupelle en or et argent où il disposait ses hosties afin de les distribuer à tous ces "braves gens" !
Mais par hasard, alors que le commissaire allait entrer dans l'église, il tomba sur Esméralda à sa grande surprise ! Elle se précipita dans la voiture et laissa tomber sur la dalle sa sandale sans faire de scandale !
Les chaussures étaient sur le trottoir alors qu'il faisait presque noir ! Le commissaire, ravi de rattraper au vol le sac où tout le magot s'amassait, fut enchanté non pas de lui enfiler ses chaussures comme le prince charmant l'aurait fait mais, en guise de bracelets, les menottes lui offrir ce qui était loin de la ravir ! Esméralda déesse n'était pas en allégresse mais faisait le gros dos plutôt que de danser son flamenco afin de séduire nos hidalgos.

Nathalie


Lundi 23 Mai 2011

Consigne 1 :

Vous écrirez un texte commençant par : ‘De l’aube claire jusqu’à la fin du jour...’

De l'aube claire jusqu'à la fin du jour il y a quelques heures écoulées. Bien moins en hiver qu'en été. Tu m'aimes donc plus de Mai à Septembre que le premier Janvier.
Mais la nuit, qui est dans tes pensées ? Est-ce moi sublimée ou une autre dont tu rêves en secret ? Est-ce la femme idéale que je ne serai jamais ou celle qui dort à tes côtés sans jamais rien t'imposer ?
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour je suis là sans insister et tes sentiments ne peuvent m'ignorer. Le voudrais-tu d'ailleurs ? Tu me laisses libre d'exister et je fais de même; je ne te demande pas où tu vas quand tu t'absentes et je vagabonde où il me plaît. Mais quand je t'appelle tu ne m'ignores jamais.
Alors je sais que lorsque le temps aura passé, comme aujourd'hui, comme toujours, comme tu l'as toujours fait, tu diras : « De l'aube claire jusqu'à la fin du jour, tu sais, je t'aime ».

Isabelle

 

De l’aube claire jusqu’à la fin du jour,
Mais avant d’arriver à la fin de la soirée,
Je me suis d’abord réveillée du côté où le soleil se levait.
Je l’ai regardé remonter tout doucement de l’horizon.
Il formait une petite boule qui grossissait au fur et à mesure.
Elle ressemblait à un gros bouton de fleur qui me rendit de bonne humeur.
Je me suis donc levée pour affronter cette belle journée.
L’air était frais et sentait bon l’herbe taillée.
Les oiseaux chantaient à tue-tête, j’étais émerveillée, la nature s’ouvrait à la vie.
C’était une journée où il fallait simplement rêver.
Aussi j’ai décidé de me reposer.
Je me suis laissée emporter par la musique des années passées.
La lecture fût agréable, je me suis simplement interrompue pour déguster quelques pâtisseries
Quand la fraîcheur du soir est tombée, j’étais très étonnée, je n’avais pas vu le temps passé.
Ah ! Quelle belle journée.

Nadine DC

 
 

De l'aube claire
Jusqu'à la fin du jour
Elle attendait naguère,
Elle attendait son retour.
Alors que la clairière
Chaque nuit revenue,
S'assombrissait de noir
Pour draper l'ingénue,
Des étoiles brillantissimes
Avec leurs feux de Dieu,
Brûlaient son désespoir
Jusqu'au fond d'un abîme.
Et chaque lendemain,
Égale à elle-même,
Elle attendait avec paresse.
Elle attendait que la clairière
Pose ses voiles noirs,
Que le jour lui apparaisse
Comme dans un miroir.

Claudette

 

De l’aube clair à la fin du jour,
Il a les yeux qui se posent aux alentours.
Il est adossé au mur,
Pour soulager ses courbatures.
La crasse le démange.
Les passants, eux ça les dérange.
A ses côtés, son compagnon,
Qui l’accompagne dans son abomination.
Chaque jour que Dieu lui donne, il quête sa pitance.
Il se dit même qu’il a de la chance.
Une pièce jetée,
C’est l’espoir d’une bouchée pour la journée.
Il survit sans amour,
De l’aube clair à la fin du jour.

Gaëlle

De l’aube claire jusqu’à la fin du jour les oiseaux chantent, tenant concert à la cime des arbres, s’agitant au gré d’un vent léger, saluant ainsi l’horizon.
Les fleurs sortent de leur sommeil, encore engourdies, savourent une bonne rosée.
Le soleil arrive enfin pour les réchauffer et répandre leur bon parfum.
Le parc s’agite. Les passants, toutes professions confondues, se croisent rapidement, échangeant quelquefois un furtif signe de la main ou des regards prometteurs...
L’heure où la ménagère rentre du marché trainant tant bien que mal sa marmaille encore en couches vers la maison. Les cuisines s’éveillent au tintamarre des casseroles, comment résister au grignotage quand d’appétissantes odeurs nous chatouillent les narines.
l’après-midi bien avancée, les écoliers sortent de l’école en chahutant. Les travailleurs regagnent leur logis, certains s’attardent au bar.
Les amoureux se retrouvent, qui sait, peut-être jusqu’à l’aube prochaine.

Anne-Marie

"De l'aube claire jusqu'à la fin du jour" ! Hormis la célèbre phrase extraite de la chanson de Jacques Brel : "La chanson des vieux amants", me vient un autre refrain, celui de l'aboutissement de cet Amour : les enfants !
Et je dois dire que là surtout on bénéficie d'un Amour infini, parsemé d'embûches !
Il est vrai que souvent, en tant que parents, on trébuche ! 
Veillant sur notre "couvée" comme dans un poulailler, on tient à ce que pour l'enfant tout soit parfait !
Chacun se laisse prendre au jeu pour les satisfaire, car chacun de nous sait qu'un enfant heureux deviendra et fera une génération de chanceux comme eux !
Alors continuons de semer de l'amour "de l'aube claire jusqu'à la fin du jour" pour toujours, nos enfants ne s'en porteront que mieux, pour peu qu'ils se rendent compte que l'on fait de son mieux pour eux !

Nathalie

De l’aube claire jusqu’à la fin du jour elle est toujours active, ne s’arrête jamais, on se demande pourquoi de l’aube claire, si tôt que ça. Quelle est sa vie, où sont ses priorités ?
Son odeur de café qui s’échappe. On entend ses pas à trois heures, elle déplace ses meubles, fait son ménage, puis son fils qui se lève, réveillé par sa mère qui ne cesse de bouger.
La routine qui s’installe, le petit déjeuner, l’accompagnement du petit à l’école, la porte qui se ferme et qui s’ouvre pour le retour du déjeuner. Puis le départ pour le travail car elle travaille de tantôt, l’après-midi, jusqu’à vingt heures, c’est la nounou qui ramène son enfant à la maison, cela s’entend.
Après cette dure journée on entend sa douche qui laisse échapper l’eau très vive. Puis, dîner avec sa progéniture. Après, dodo, on entend plus rien. Quelle vie cette personne seule mène. Elle doit assurer de l’aube claire jusqu’à la fin du jour.

Marie


Consigne 2 :

En utilisant les proverbes africains et ceux de La Fontaine, vous créerez d’autres proverbes.

Proverbes Africains

C'est celui qui n'a jamais exercé qui trouve que le pouvoir n'est pas plaisant.  

C'est en remuant l'herbe que l'on prend des grillons.  

Ce n'est pas à toute oreille percée que l'on met des anneaux d'or.  

Ce n'est pas parce que c'est dur que l'on ose pas, mais c'est parce que l'on ose pas que c'est dur.  

Ce n'est pas parce que la hyène a mauvaise haleine qu'il faut lui interdire de bailler.  

Ce qui est plus fort que l'éléphant, c'est la brousse.  

Celui qui a faim ne casse pas les graines pour en garder les amandes dans la main.  

Celui qui a planté un arbre avant de mourir n'a pas vécu inutilement.  

Celui qui demande qu'on lui répète, n'est pas forcement sourd.  

Celui qui n'a pas traversé la rivière ne se moque pas de celui qui est dans le gué.  

Celui qui nage au milieu de la rivière n'est pas forcement con sur les bords.  

Celui qui se lève tard ne voit jamais la tortue se brosser les dents le matin.  

Celui qui se lève tôt, ne voit pas le lézard se brosser les dents.  

Dans un régime fasciste, on n'apprend pas "je suis, tu es" mais "je hais, tu suis  

De la marmite jusqu'aux tripes d'Ali.  

Dieu n'a fait qu'ébaucher l'homme; c'est sur la terre que chacun se crée.  

En Afrique, chaque fois qu'un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.  

Entouré d'un univers de choses tangibles et visibles : les animaux, les végétaux, les astres, l'homme, de tout temps, perçoit qu'au plus profond de ces êtres et de ces choses réside quelque chose de puissant qu'il ne peut décrire, et qui les anime.  

Il est très facile de se perdre dans le monde profane ou d'oublier notre connexion à l'esprit. Et pourtant, sans ce lien, nous ne sommes que des morts vivants.  

Il faut attendre d'avoir traversé toute la rivière avant de dire que le crocodile a une sale gueule.

Quelques citations de Jean de La Fontaine.

Il ne faut jamais se moquer des misérables, car qui peut s'assurer d'être toujours heureux.
Extrait des « Fables ».

Jamais un lourdaud, quoi qu'il fasse, ne saurait passer pour galant.
Extrait de « L'Âne et le petit chien ».

L'absence est aussi bien un remède à la haine qu'un appareil contre l'amour.
Extrait des « deux perroquets, le roi et son fils ».

L'amour à ce qu'on dit empêche de dormir : s'il a quelque plaisir il ne l'a pas sans peine.
Extrait de « Climène ».

La République a bien affaire des gens qui ne dépensent rien !
Extrait des « Fables ».

Mots dorés en amour font tout.
Extrait des « Nouveaux contes, Pâté d'anguille ».

Notre âme, c'est cet homme amoureux de lui-même.
Extrait de « L'homme et son image ».

Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ; mieux vaudrait un sage ennemi.
Extrait de « L'ours et l'amateur des jardins ».

Tout est mystère dans l'amour.
Extrait de « L'amour et la folie ».

Tout l'univers obéit à l'amour ; Aimez, aimez, tout le reste n'est rien.
Extrait des « Amours de Psyché et de Cupidon »

On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
Extrait des « Fables, II, XI, "le Lion et le Rat" (1668) ».

On rencontre sa destinée souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter.
Extrait des « Fables, VIII, XVI, "l'Horoscope" (1678) ».

Plus fait douceur que violence.
Extrait des « Fables, VI, III, "Phébus et Borée" (1668) ».

Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Extrait des « Fables, VI, X, "le Lièvre et la Tortue" (1668) ».

Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute.
Extrait des « Fables, "le Corbeau et le Renard" (1668) »S.

 

Mots dorés en Amour, font tout
De la marmite jusqu’aux tripes d’Ali.

Dans un régime fasciste, on apprend
Que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute.

Dieu n’a fait qu’ébaucher l’homme ; c’est sur la terre que chacun se crée
Aimez, aimez tout le reste n’est rien.

Celui qui a faim ne casse pas les grains,
La République a bien affaire à des gens qui ne dépensent rien

Jamais un lourdaud
Qui n’a jamais exercé trouve que le pouvoir n’est pas plaisant.

Il faut attendre d’avoir traversé toute la rivière,
Rien ne sert de courir, il faut partir à point.

Nadine DC

 

Il ne faut jamais se moquer des misérables, car qui peut s'assurer d'être toujours heureux.
Celui qui demande qu'on lui répète n'est pas forcement sourd.
Mots dorés en amour font tout. Dieu n'a fait qu'ébaucher l'homme; c'est sur la terre que chacun se crée.
L'absence est aussi bien un remède à la haine qu'un appareil contre l'amour; dans un régime fasciste, on n'apprend pas « je suis, tu es » mais « je hais, tu suis ».
En Afrique, chaque fois qu'un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle; plus fait douceur que violence.
Tout l'univers obéit à l'amour, aimez, aimez, tout le reste n'est rien car c'est en remuant l'herbe que l'on prend des grillons.
On a souvent besoin d'un plus petit que soi de la marmite jusqu'aux tripes d'Ali.
Il faut attendre d'avoir traversé toute la rivière avant de dire que le crocodile a une sale gueule car rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami, mieux vaudrait un sage ennemi.
Celui qui a planté un arbre avant de mourir n'a pas vécu inutilement; rien ne sert de courir, il faut partir à point.

Marie

Celui qui demande qu'on lui répète plus fait douceur que violence !
On a toujours besoin d'un ami plus petit que soi, alors que dans un régime fasciste, on apprend pas : « je suis, tu es » mais : « je hais, tu suis » !
Dieu n'a fait qu'ébaucher l'homme ! C'est sur sa terre que chacun se crée ! Notre âme c'est cet homme amoureux de lui même !
Il est très facile de se perdre dans un monde profane ou d'oublier notre connexion à l'esprit, rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami, mieux vaudrait un sage ennemi !
On rencontre souvent sa destinée par des chemins que l'on prend pour l'éviter, celui qui a planté un arbre n'a pas vécu inutilement !
Tout flatteur vit au dépend de celui qui l'écoute et celui qui traverse la rivière n'est pas forcément CON sur les bords !
C'est celui qui n'a jamais exercé qui trouve que le pouvoir n'est pas plaisant, il ne faut jamais se moquer des misérables, car qui peut s'assurer d'être toujours heureux!
Jamais un lourdaud, quoiqu'il fasse, ne saurait passer pour galant, ce n'est pas à toute oreille percée que l'on met des anneaux d'or !
Plus fait douceur que violence de la marmite jusqu'aux tripes d'Ali !
Tout est mystère dans l'amour, c'est en remuant l'herbe que l'on prend des grillons ! 

Nathalie

 

Dans un régime fasciste, on n'apprend pas : «  Aimez, aimez, tout le reste n'est rien. »
Notre âme c'est une bibliothèque qui brûle.
C'est celui qui n'a jamais exercé qui peut s'assurer d'être toujours heureux.
La République a bien affaire des gens qui trouvent que le pouvoir n'est pas plaisant.
Rien ne sert de courir, c'est sur la terre que chacun se crée.
Tout flatteur n'a pas vécu inutilement.
Plus fait douceur « je suis, tu es » que « je hais, tu suis ».
Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami, il faut lui interdire de bailler.
Celui qui a faim, c'est cet homme amoureux de lui-même.
Ce qui est plus fort que l'éléphant a souvent besoin d'un plus petit que soi.
Celui qui se lève tôt s'il a quelque plaisir il ne l'a pas sans peine.
Celui qui demande qu'on lui répète, vit aux dépens de celui qui l'écoute.
L'amour à ce qu'on dit n'est pas forcement sourd.
Dieu n'a fait qu'ébaucher l'homme, souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter.

Isabelle

 
 

Celui qui est plus fort que l’éléphant, ne saurait passer pour galant.

Celui qui demande qu’on lui répète vit aux dépens de celui qui l’écoute.

On a toujours besoin d’un plus petit que soi qui n’est pas forcément con sur les bords.

Celui qui se lève tard ne dépense rien .

Dans un régime fasciste qui peut s’assurer d’être toujours heureux.

Dieu n’a fait qu’ébaucher l’homme : s’il a quelque plaisir, il ne l’a pas sans peine.

Ce n’est pas parce que c’est dur que l’on n’ose pas, il faut partir à point.

Jamais un lourdaud quoi qu’il fasse, n’est forcément sourd.

Chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle, tout le reste n’est rien.

Gaëlle

 

Jamais un lourdaud quoi qu'il fasse ne sera plus fort qu'un éléphant.
Il est très facile de se perdre dans le monde quand on est aveuglé par la haine.
Il est très facile de perdre du poids grâce au régime fasciste.
La République a bien à faire avec les affaires de l'État.
Notre âme ? Je n'en reviens pas. C'est la dernière je crois ?
On rencontre sa destinée à l'improviste.
On a souvent besoin, quand on a faim jusqu'aux tripes, d'une marmite pour cuisiner les abats.
En Afrique, chaque fois que l'on tue un animal, le chasseur a bouffé du lion.
Celui qui se lève tard est sourd, il n'entend pas la sonnerie du réveil.
Tout est mystère dans les boules de gomme.
On a souvent besoin d'un mouchoir pour pleurer de rire.
Rompre le glace c'est sept ans de malheur.
Si tu es en retard au boulot ne cours pas derrière le temps, il file à cent à l'heure, tu perdrais ton temps à courir.
L'absence se fait remarquer quand il n'y a personne d'invité pour cause de
pénurie.
Évite de rire à gorge déployée à l'enterrement de Georges, l'employé.

Claudette

 

Lundi 30 Mai

Consigne 1 :

Vous compléterez le texte ci-dessous.

Il vous arrive de …..... ici ou là, …..... vous ne pouvez pas …...., enfin pas ceux que vous voudriez …....., et de comprendre sur-le-champ, lumineusement, que c'est ….... ….... de votre vie. Juste …..... Fine, …...., …....., sensible, …......, un peu meurtrie, les …...... un peu …......... Prête. Souveraine. Et …... ! Et un …... ! Et savoir qu'elle sait que tout le message est arrivé à bon port, et qu'elle …... le …... en retour, …..... le disent, le crient, ils ….... supplient de trouver quelque chose, et vous ne trouvez rien, et …..... passe, et le moment de se …..... est là, et l'on se …...., cher monsieur-chère madame, sous.................qui ….... ne doit pas …......, et qui déjà …......, elle a entendu ….............., elle a senti …........ sur son …........ Et l'on ne reverra plus …....., et l'on y pensera souvent, longtemps, toujours peut-être, à …..... et à …......, et cela aurait été si beau, plus beau …............, et on a mal comme si l'on …............. Ça vous arrive, de temps en temps ? Moi, souvent. Chaque jour. Enfin, presque. Il y a des jours où je ne sors pas.

Il vous arrive de poser ici ou là vos affaires, vous ne pouvez pas retrouver les endroits, enfin pas ceux que vous voudriez exacts, et de comprendre sur-le-champ, lumineusement, que c'est un autre moment de votre vie. Juste après. Fine, intuitive, déconcertée, sensible, irritée, un peu meurtrie, les idées en bataille, un peu désorientée... Prête. Souveraine. Et enfin voilà, vous avez été exaucée ! Et un soulier ! Et savoir qu'elle sait que tout le message est arrivé à bon port, et qu'elle remercie le saint évoqué en retour, mes amis le disent, le crient, ils le supplient de trouver quelque chose, et vous ne trouvez rien, et l'espoir passe, et le moment de se réjouir est là, et l'on se salut, cher monsieur-chère madame, sous une belle protection de qui on ne doit pas douter, et qui déjà exauce, elle a entendu nos suppliques, elle a senti notre désarroi sur son épaule.... Et l'on ne reverra plus nos soucis renaître, et l'on y pensera souvent, longtemps, toujours peut-être, à cette heure et à ce jour, et cela aurait été si beau, plus beau si l'on avait pas angoissé, et on a mal comme si l'on revivait cet instant... Ça vous arrive, de temps en temps ? Moi, souvent. Chaque jour. Enfin, presque. Il y a des jours où je ne sors pas.

Anne – Marie

Il vous arrive de rêver du passé ici ou là, vous ne pouvez pas le rattraper, enfin pas celui que vous voudriez car il est derrière vous, et de comprendre sur-le-champ, lumineusement, que c'est un passage de votre vie. Juste une soirée. Fine, sensuelle, des moments inoubliables, sensible, amoureuse, un peu meurtrie, les idées noires du passé, un peu déçue... Prête. Souveraine. Et l'avenir qui se prête ! Et un de plus ! Et savoir qu'elle sait que tout le message est arrivé à bon port, et qu'elle attend le sien en retour, les mots le disent, le crient, ils supplient de trouver quelque chose, et vous ne trouvez rien, et le temps passe, et le moment de se lever est là, et l'on se salue, cher monsieur-chère madame, sous le soleil levant qui chauffe les cœurs, ne doit pas sécher les yeux, et déjà voilà, elle a entendu la sirène de celui-ci, elle en a senti la fraîcheur sur son corps, au passage.... Et l'on ne reverra plus ces gens-là, et l'on y pensera souvent, longtemps, toujours peut-être, à la saison prochaine et à l'arrivée des beaux jours, et cela aurait été si beau, plus beau que l'année passée, et on a mal comme si l'on vous arrachait le cœur, vous volait tous vos organes, brisait le cœur... Ça vous arrive, de temps en temps ? Moi, souvent. Chaque jour. Enfin, presque. Il y a des jours où je ne sors pas.

Marie

Il vous arrive de partir ici ou là, cependant vous ne pouvez pas fuir, enfin pas ceux que vous voudriez vraiment, et de comprendre sur-le-champ, lumineusement, que c'est à cause de votre vie. Juste vide.
Fine, irrésolue, volage, sensible, insolente, un peu meurtrie, les yeux un peu rougis... Prête. Souveraine. Et voilà ! Et un jour ! Et savoir qu'elle sait que tout le message est arrivé à bon port, et qu'elle peut le nier en retour, ses mots le disent, le crient, ils vous supplient de trouver quelque chose, et vous ne trouvez rien, et cela passe, et le moment de se parler est là, et l'on se tait, cher monsieur-chère madame, sous la verité qui, cruelle, ne doit pas se voiler, et qui déjà voyage, elle a entendu les mots tus, elle a senti le froid sur son coeur....
Et l'on ne reverra plus le soleil, et l'on y pensera souvent, longtemps, toujours peut-être, à tort et à raison, et cela aurait été si beau, plus beau au soir, et on a mal comme si l'on était prisonnier... Ça vous arrive, de temps en temps ? Moi, souvent. Chaque jour. Enfin, presque. Il y a des jours où je ne sors pas.

Isabelle

Il vous arrive de partir ici ou là en vacances.
Vous ne pouvez pas visiter les monuments, enfin pas ceux que vous voudriez découvrir et de comprendre sur-le-champ, lumineusement que c'est une chose précieuse de votre vie. Juste quelque chose. Fine, belle, sensible, cruelle, un peu meurtrie, les idées un peu tristes. Prête. Souveraine. Et contente. Et un jour ! Et savoir qu'elle sait que tout le message est arrivé à bon port et qu'elle sera le dimanche de retour, tous le disent, le crient, ils la supplient de trouver quelque chose et vous, vous ne trouvez rien.
Et le voilà qui passe, et le moment de sérénité est là, et l'on se retrouve cher monsieur-chère madame, dans un bruit pas possible mais qui ne doit pas être là, et qui déjà arrive, elle a entendu toute la conversation, elle en a senti quelque chose sur son ventre...
Et l'on ne la reverra plus c'est bête, et l'on y pensera souvent, longtemps, toujours peut-être à elle et à se moment et cela aurait été si beau, plus beau encore et on a mal comme si elle était là.
Ça vous arrive ,de temps en temps ? Moi, souvent. Chaque jour. Enfin, presque. Il y a des jours où je ne sors pas.

Pura

Il vous arrive de penser ici ou là, vous ne pouvez pas le nier, enfin à tous ceux que vous voudriez esquiver, et de comprendre sur le champ, lumineusement, que c'est bien de votre vie, juste fine, chère, sensible, aimée, un peu meurtrie, dont il s'agit !
Les jugements un peu hâtifs que ma vie a endurée … Elle est prête à les encaisser !
Souveraine et Glorieuse, et resplendissante, pleine de soubresauts, elle part au galop !
Et savoir qu'elle sait... que le message est arrivé à bon port, qu'elle a tout déchiffré et qu'elle dénigre les jugements en retour, qu'on se le dise, le crie, ils supplient de trouver quelque chose, et vous ne trouverez rien ! Et que passe ... et le moment de se taire est là, et l'on se tait !
Cher Monsieur, chère Madame, sous ce malaise qui flotte dans l'air, ne doit pas se faire sentir la frayeur, et qui déjà a été entendu par d'autres disparus ! Elle en a senti les effluves sur son séjour dans cette ville et a réfléchit... a pensé qu'il fallait partir ! Loin devant sans se retourner afin de ne pas avoir de regrets ! Et l'on ne reverra plus son doux visage, et l'on y pensera souvent, longtemps, toujours peut être avant de « renaître à la vie » loin d'ici ! À ces moments passés et cela aurait été si beau, plus beau que jamais, car jamais réalisés ! Et on a mal comme si l'on vous écorchait vif à nouveau, c'est dur de repartir à zéro de nouveau !
Ça vous arrive de temps en temps ? Moi souvent. Chaque jour. Enfin, presque, et je me dis vivement que ce soit fini !
Vivement que je rentre chez moi, car la chaleur et le vent je ne supporte pas ! Il y a des jours où je ne sors pas. 

Nathalie

Il vous arrive de dire ici ou là, partout, vous ne pouvez pas croire, enfin pas ceux que vous voudriez croire et de comprendre sur-le-champ, lumineusement, que c’est l’amour de votre vie. Juste un flirt. Fine, élégante, sensible, parfois un peu meurtrie, les jours de pluie un peu tendue…Prête. Souveraine. Et grande ! Et un regard. Et savoir qu’elle sait que tout le message est arrivée à bon port, et qu’elle peut le relire en retour, certains le disent, le crient, ils supplient de trouver quelque chose, et nous ne trouvons rien et le temps passe et le moment de se retrouver est là, et l’on se demande cher monsieur, chère madame, sous qu’elle influence elle qui ne sait ne doit pas croire vraiment et qui déjà la dérange, elle a entendu des mauvais mots elle en a senti le regard sur son visage… Et l’on ne reverra plus ce sourire et l’on y pensera souvent, longtemps, toujours peut-être, à l’infini et à regrets et cela aurait été si beau, plus beau que tout et on a mal comme si l’on ne voulait plus savoir… Çà vous arrive, de temps en temps ? Moi, souvent. Chaque jour. Enfin, presque. Il y a des jours où je ne sors pas.

Nadine DC

Luminosité

Il vous arrive de vous égarer, ici ou là, dans des méandres dont vous ne pouvez pas vous dépêtrer - enfin, pas ceux que vous voudriez mais les emmerdants – et de comprendre sur le champ, lumineusement, que c'est le manque de clarté qui vous empêche de voir la lumière. Juste une fine lueur branchée par un interrupteur lié à quatre plombs, un peu meurtrie, à peine servie, une ampoule nouvelle génération, avec ampères prêts à briller pour la rendre souveraine. Et vous entendre dire – de loin – ouf ! Et la lumière fut ! Et savoir qu'elle est arrivée à bon port et qu'elle s'éteindra s'il y a rupture de courant, alors que les gens le disent, le crient, qu'ils supplient de trouver quelque chose pour pas rentrer dans le noir ! Et le temps passe, et le moment d'y voir clair est là !
Cher Monsieur Chère Madame, sous votre air pincé qui en dit long, cherchons ensemble une bougie ! On ne doit pas en manquer ! L'ampoule se taira, elle a entendu le message à travers ses voltages ! Et on ne verra plus la nuit ! Et on y pensera souvent, toujours, à force d'y penser ! Et cela aura été si beau cette électricité revenue qu'on en aura mal comme des électrocutés ! Ça vous arrive à vous de temps en temps d'être allumés ? Enfin, presque ? Car moi je sors pas et...

Claudette


Consigne 2 :

Vous écrirez un texte à partir de « Soudain, le ciel s'assombrit... »

La plage

Je suis sur la plage avec mes amies, il fait beau temps, il est midi, on commence à préparer le dîner. Le ciel commence à s'assombrir, je dis à mes amies : « Il va pleuvoir ». Pas plutôt dit qu'il commence à faire un orage. La pluie tombe en trombe.

Monique

Soudain le ciel s'assombrit.... Les mâts des bateaux sifflent sous l'action du vent. Une mer en colère fait danser leur coque. Des éclairs déchirent le ciel. La pluie tombe abondamment. Au loin une sirène de secours en mer se déclenche, aussitôt un bateau prend le large tant bien que mal. L'équipage a vocation d'aller au secours des navigateurs souvent imprudents et maladroits qui se croient toujours plus forts que la mer déchaînée.

Anne – Marie

Soudain, le ciel s'assombrit, les oiseaux apeurés volent dans tous les sens, ne sachant où trouver un abri, puis remontent sur les toits, alignés les uns contre les autres, attendant que le ciel se dégage de ses nuages encombrants.
Il fait nuit noire en plein jour, quelle stupeur, les gens se pressent de rentrer dans leur voiture, d'autres s'abritent aux rebords des maisons. Les éclairs illuminent le ciel, des grondements surgissent très fort, la foudre tombe de l'autre côté des maisons, et la pluie s'installe, fine et douce, rassurant les gens.
C'était un orage de chaleur, le ciel laisse apparaître un beau arc-en-ciel, plus de peur que de mal, après la pluie le beau temps.

Marie

Soudain, le ciel s'assombrit, normal, c'est la nuit. Et même, c'est minuit. L'heure du crime quand tous les chats sont gris. Surtout ceux qui le sont déjà la journée. Pour les chats noirs c'est un peu bizarre puisqu'en fait ils seraient plus clairs alors ?
Bon, revenons à nos moutons sous le lit où nous sommes endormis. Rêvant à qui ? Mais ça ne vous regarde pas ! Je ne vais pas vous raconter ma vie ! C'est pas l'atelier autobiographie ici. D'ailleurs, qui vous a dit que je rêvais. Moi, c'est toute éveillée que je rêve, alors, la nuit...
Enfin, le ciel s'éclaircit, et l'horizon aussi. Et l'on se dit que c'est une formidable journée qui s'annonce. Zut, il fait gris, c'est sûr qu'il va pleuvoir car soudain, le ciel s'assombrit...

Isabelle

Soudain le ciel s'assombrit et tout reprend vie ; nous qui vivions les volets fermés on les ouvre, ne craignant plus la chaleur, pour la lumière laisser passer !
Cette chaleur accablante, sans que l'on ne chante, a fait venir « la déferlante » ! Brassens, avec sa chanson « L'orage » n'y aurait rien pu ! Un énorme « patatras » nous est tombé dessus, sans que nous nous en soyons aperçus, et soudain il a plu !
Quand il pleut ici, « tous aux abris » !, quand il pleut ici, la pluie tombe en trombe.

Nathalie

Soudain, le ciel s’assombrit. Comme un roulement de tambour, un bruit sourd s’éleva des entrailles de la terre, j’étais apeurée. Des flammes s’échappaient de ce trou béant et des étincelles envoyaient des myriades d’étoiles vers les cieux. Le vent soufflait avec force, les arbres laissaient traîner leurs branches mortes. Les oiseaux s’étaient tus. Un silence impressionnant s’était installé. Soudain un son terrible ébranla le ciel, et je vis sortir de ce volcan, la sorcière de la vallée sur son balai. Ses cheveux étaient tout ébouriffé, elle portait une robe de guenille de couleur noire, elle rigolait et d’un air moqueur dit : « Je vais te manger toute cru. » C’est alors que les premiers rayons de soleil arrivèrent ouf ! J’étais sauvée.

Nadine DC