Les Textes de L'atelier La Plume Libre du mois de Mai 2012

 

 

Lundi 14 Mai

Consigne 1 :

Vous choisirez un adjectif qualificatif que vous utiliserez dans un poème construit de la même façon que celui de Ruth Brown : « Il était une fois un pays sombre, très sombre. »

 

 

Un ciel bleu, très bleu,
Il fut un temps où le ciel était bleu, très bleu.
Il avait surement du vague à l’âme, car il était bleu, très bleu.
Peut-être avait-il reçu des coups car il était bleu, très bleu.
Ou serait-ce un avion qui avait laissé une traînée bleue, très bleue.
Ou encore une mèche de poussière bleue, très bleue.
Les anneaux de Saturne ne sont pas en reste, ils bousculaient ce bleu, très bleu.
Des nuages tous moutonneux d’un bleu, très bleu.
Sous les nuages, une voie lactée bardée de bleu, très bleu.
Et un trou noir devenu bleu, très bleu.
Moi dans ce paysage là, je suis devenu verte de peur.

NDC

Il était une fois une usine éclairée, très éclairée.
Dans cette usine, il y avait une salle éclairée, très éclairée.
Dans cette salle il y avait un lustre éclairé, très éclairé.
Dans ce lustre il y avait huit ampoules éclairées, très éclairées.
Dans ses ampoules il y avait des watts éclairées, très éclairées.
Dans ces watts il y avait de l'électricité éclairée, très éclairée.
Derrière cette électricité il y avait des fils éclairés, très éclairés.
Dans ces fils passait le courant éclairé, très éclairé.
Dans le courant, il y avait la chaleur éclairée, très éclairée.
Dans cette chaleur, il y avait un petit placard éclairé, très éclairé.
Dans ce petit placard il y avait un coin éclairé, très éclairé.
Dans ce petit coin, il y avait ....
Un interrupteur !

Marie

Tout au fond de mon cœur il y a une chanson belle, très belle
Dans cette chanson il y a des paroles belles, très belles
Dans ces paroles il y a de la musique belle, très belle
Dans cette musique il y a des images belles, très belles
Dans ces images il y a une histoire belle, très belle
Dans cette histoire il y a une ville belle, très belle
Dans cette ville il y a une maison belle, très belle
Dans cette maison il y a une armoire belle, très belle
Dans cette armoire il y a une boite à musique belle, très belle
Dans cette boite à musique il y a une ritournelle belle, très belle
Dans cette ritournelle il y a des notes belles, très belles
Dans ces notes il y a une voix belle, très belle
Dans cette voix il y a …
Mon cœur qui bat.

Isabelle

Il était une fois, un pays inconnu, très inconnu.
Dans ce pays se trouvait un endroit inconnu, très inconnu.
Dans cet endroit se cachait une « forme » inconnue, très inconnue.
Cette « forme » bizarre semblait être une bête inconnue, très inconnue.
Cette bête avait dans la tête une science inconnue, très inconnue
Qui la nourrissait bien plus que toutes les autres inconnues, très inconnues.
Un jour, la bête, prise d'un mal inconnu, très inconnu
Est sorti de son trou perdu pour parler à des gens inconnus, très inconnus.
Les habitants de ce pays inconnu, très inconnu, qui
Parlaient une langue étrangère inconnue, très inconnue.
La bête, la tête pleine de sa science inconnue des inconnus
S'est mise à parler sans avoir honte, comme si elle avait su !
Elle a pu dire, à sa manière inconnue, très inconnue des inconnus :

Je suis, Mesdames et Messieurs les inconnus pas connus, la bêbette qui monte qui monte ! qui monte !

Claudette

 

Dans cette gare il y avait une horloge énorme et « précise » !
Dans cette gare il y avait énormément de gens tous plus précis les uns que les autres grâce à leur montre précise !
Derrière tous ces gens tous plus précis les uns que les autres il y avait une voie de chemin de fer.
Derrière tous ces gens tous plus précis les uns que les autres il y avait sur ces différentes voies des trains !
Derrière tous ces trains se trouvait un champ remplis de fleurs sauvages !
Derrière tous ces trains posés sur ces voies de chemin de fer où se trouvait ce champs rempli de fleurs sauvages qui détonaient avec mon idée initiale, celle d'arriver à huit heures « précises » sur les lieux de mon travail comme une parfaite citadine, je me trouvais comme téléchargée au milieu de ce champs de fleurs sauvage rempli de coquelicots et de pavots !
C'est alors que, derrière tous ces trains, au milieu de ce champs, j'ai trouvé une « CLEF » !
Et j'ai compris que parmi (comme on dirait) toutes ces fourmis qui s'organisent afin d'être à l'heure « précise » … je devais poser un instant ma valise, l'espace d'une minute comme me l'indiquait l'énorme pendule « précise » que je guettais de loin afin de ne pas louper mon train !
Alors derrière tous ces trains et ces voies de chemin de fer sans aucune « galère » je ramassais vite fait cette clef et très vite je revins sur le quai !
Comme libérée je pouvais enfin respirer, comme soulagée !
Grâce à cette clef que j'avais trouvée au milieu de ce champ de fleurs derrière ces voies ferrées et ces trains posés - cette clef qui m'a permis de rêver, de m'échapper et de croire en la liberté dans le pays imaginaire - ce fût un moment magique et légendaire dans ce monde où nous sommes tous tributaire en toute « précision », ça fait partie sur cette terre de notre « mission » !


Nathalie

Consigne 2 :

Votre texte commencera par : ' J'ai sorti mon cahier à couverture rouge de mon grand sac …...'

 

 

« J’ai sorti mon cahier à couverture rouge de mon grand sac »…
Pour noter l’histoire de ma rencontre avec ces fameux gâteaux
Que j’ai remarqués un jour où je passais devant la vitrine d’un pâtissier.
Mon regard a été conquis par tous ces coloris.
Je suis rentrée en acheter,
Je voulais tous les gouters.
Ils trônaient sur des plateaux,
Ils étaient rigolos avec ces coloris
Et ces perles de vermicelle vernies
Ils devaient donner de la douceur au cœur.
C’est une spécialité américaine
Qui se nomme « Cupcake »  

NDC

 

J'ai sorti mon cahier à couverture rouge de mon grand sac noir, pour écrire des notes car je participe à une réunion de Comité.
Dans mon sac j'ai une trousse, des stylos et crayons, une gomme et une règle.
J'ai toujours mon thermo de café avec moi et un peigne pour rester bien coiffée en cas de vent.
Mon sac n'a pas de secret et il est toujours bien rempli, c'est pour cela que je dis mon « grand sac ».

Marie

J'ai sorti mon cahier à couverture rouge de mon grand sac vert, j'ai écrit avec mon stylo bleu la tristesse de mon cœur noir, mes joues roses de larmes ; puis le soleil jaune est apparu et mon âme grise est soudain devenue orange sous sa chaleur. Adieu couleurs ternes et tristes, vive l'acidulé des jours d'été et le pastel de la douceur d'une journée printanière.
Vite, une nouvelle page blanche pour noter tout ce qui me sourit et fait naître un arc-en-ciel dans ma vie.

Isabelle

Lundi 21 Mai

Consigne 1 :

Deux par deux. L'un posera des questions commençant par : 'Pourquoi.....' et l'autre répondra avec : 'Parce que..........'. Aucun des deux ne connaît le travail de l'autre.

Pourquoi le soleil se lève le matin ? Parce que les couleurs sont belles !
Pourquoi la lune se lève le soir ? Parce que je n'ai pas faim !
Pourquoi j'ai toujours envie de faire la sieste après le repas ? Parce que les fleurs sont écloses !
Pourquoi les enfants grandissent ? Parce que la nuit tombe !
Pourquoi devient-on adulte et à quel âge ? Parce que le bateau a coulé !
Pourquoi mon cœur est-il toujours en « partance ? Parce que le sable « brûle les pieds ! »
Pourquoi suis-je libre alors que dans certains pays ils ne le sont pas ? Parce que les vélos ont déraillé !
Pourquoi suis-je attirée par la couleur verte ? Parce que il n'y a pas de feutres noirs !
Pourquoi mon chien préfère faire ses besoins ailleurs que dans son domaine : la cuisine ? Parce que c'est la période de la chasse !
Pourquoi les choses de la vie ne tournent pas forcément en notre faveur ? Parce que l'odeur de la cuisine frotte ses narines !   

Nathalie : questions - Christiane : réponses.

Pourquoi les riches sont si méprisants ? Parce que c’est difficile de perdre trois kg et de manger du tiramisu
Pourquoi il pleut aujourd’hui ? Parce que les martinets volent bas par temps de pluie.
Pourquoi les hommes sont-ils aussi hautains ? Parce que le beau temps influe sur notre humeur
Pourquoi lundi prochain la médiathèque sera fermée ? Parce que, il n’y a pas de chats policiers.
Pourquoi les gâteaux sont si bons ? Parce que le noir mincit.
Pourquoi les rides arrivent un jour ? Parce que j’ai peur des chevaux.
Pourquoi les cheveux blancs couvrent la tête de nos ainés ? Parce qu’il faut bien prendre l’air.
Pourquoi Montpellier est champion de France ? Parce que les Montpelliérains étaient les plus forts.
Pourquoi se pose-t-on autant de questions ? Parce que l’espoir fait vivre.

Nadine : questions - Marie Christine : réponses

Pourquoi les tomates sont bonnes, très bonnes ? Parce que j'en ai assez du mauvais temps !
Pourquoi le vélo est très rouillé ? Parce que j'ai dansé tout l'après-midi !
Pourquoi tu ne viens pas avec moi ? Parce que mon pantalon est noir !
Pourquoi les gens riches sont très fiers ? Parce que j'ai rendez-vous avec une personne !
Pourquoi il y a beaucoup de misère ? Parce que je n'aime pas les fruits de mer !
Pourquoi le ciel est nuageux ? Parce que dimanche je pars en Thaïlande !
Pourquoi la ville est très sale ? Parce que ma copine m'a apporté un très beau cadeau !
Pourquoi les hommes préfèrent les blondes ? Parce que mes chaussures me font mal !
Pourquoi les filles sortent très tard le soir ? Parce que je n'irai plus au cinéma !
Pourquoi je n'aime pas faire la cuisine ? Parce que je ne suis pas invitée au mariage !

Monique : questions - Paulette : réponses

Consigne 2:

Double acrostiche :

A___________________________Z

B___________________________Y

C___________________________X

D___________________________W

E___________________________V

F___________________________U

G___________________________T

H___________________________S

I____________________________R

J___________________________Q

K___________________________P

L___________________________O

M___________________________N

Antoine a un grand nez
Béatrice aime Marc Lévy
Catherine a reçu des cadeaux
Daniel lit les nouvelles du new
Evelyne ne sait pas prononcer la lettre V
Fanny est peinée, elle a perdu
Geneviève aime l’art
Henri est un gourmet, il aime le radis
Irène conduit doucement, pour éviter d’être flashée à un radar
Jacques a eu des points en moins : cinq
Karine aime monter les chevaux au galop
Léon est coureur, il a un vélo
Mireille descend du wagon

NDC

 

Avé avé Marie vous venez
Bouger avec moi Mme Levy
Clément est heureux
Denise est une squaw
Est-ce que tu connais les SICAV
Fernandel viens veux-tu
Gérard va au restaurant
Henri est métis
Isabelle me fait plaisir
Janine compte jusqu'à cinq
Laurent prend une photo
Monsieur êtes-vous Napoléon

Pura

Allons voir la Pointe du Raz
Bien si tu veux mon petit boy
C'est là où brûlent les feux
D'ici c'est magique, wow
Et demain nous irons à Kiev
Faisons un tour aussi à Moscou
Garons notre train au pied de l'Everest
Hissons-nous avec nos piolets
Il n'y aura plus de raison d'avoir peur
Je ne ferai plus de bruit à cinq
Kilomètre après kilomètre on fera notre camp
La nuit tombera, il sera temps de faire dodo
Mais peut-être qu'on verra le Yéti... ou non

Isabelle

 

Avez-vous aimé cette odeur gaz ?
Bah ! Je n'aime pas ça, boy !
C'est dommage que l'on soit que deux.
Demain je danserai un slow.
Élise est une sœur Bogdanov.
Facile à lire ce livre, j'ai tout lu.
Guy est un homme galant.
Ho ! C'est ma semaine de repos.
Irène n'arrête pas de chanter.
Jeudi, j'irai jusqu'au numéro cinq
Kévin danse et chante du rap.
Lundi soir je suis invitée au resto.
Mercredi je descendrai de bon matin.

Paulette

 

 

Alors vous partez ?
Bon, tant pis ou youpy !
Comme vous me sembliez doux !
Dommage ! on n'écrira pas dans notre chambre à coucher, gravé sur notre lit en bois !
Écœurés nous resterons « énervés » "v"
Faux amis vous m'avez eue ! Guerres et punitions, « ils mériteront » ! (nos faux amis)
Haïs de tous
Ignoré avant de partir !
Jaloux comme un coq
Kyste de trop
Livide, il se nommait Mario
Me narguait encore nerveusement comme un vrai con ! 

Nathalie