Les Textes de L'atelier Style du mois de septembre 2010




Lundi 13 Septembre


Consigne 1 :

Ecrire un texte commémorant « La Pelle du 18 Juin »

Lorsque le temps est beau, manier la pelle et le râteau au bord de l'eau, est le boulot des "minots" en culottes "petit bateau". Ils échafaudent des châteaux qu'ils habillent de bulots, creusent des fossés qu'ils colorient de coquillages nacrés et variés. Puis, sans malice, hissent un petit string à Maman en guise de drapeau sexy, sous les yeux de leurs mamies, plus habituées à ramasser des feuilles mortes à la pelle. Ritournelles et vieilles chansons qui viennent en sourdine s'ensabler sur la plage de leurs mémoires.
Mais pour éviter de me noyer dans une goutte d'eau, et au risque de me ramasser une pelle, je cherche une chute et je trébuche sur la pelle espiègle du 18 juin.

Pascale


Ah ! ce fameux 18 juin sur la plage remplie de bambins ! Et cette seule pelle à partager pour aider les petits choux, pour faire joujou. Des jets de sable dans les yeux, des coups de petits seaux sur les têtes, et je te tire à hue et à dia cette pauvre pelle flagada.
Mais si cette situation était amusante à regarder, elle le fut moins quand les mères se sont empoignées !
Et je te traite d'estivante - mot à ne pas dire à une Sètoise de bonne souche – et je te réponds : « Va voir à Paris si j'y suis ». Et les tout petits de crier : « Pipi! Pipi! ».
Alors que le marchand de glace s'époumone pour calmer les protagonistes et que la police fait son apparition tout à coup, comme un banc de poissons.
Ah, les étés sont chauds à Sète ! Il faut pardonner aux mamans leurs débordements. Ce jour-là il a fallu ramasser sur le sable à la pelle tout un tas de désordre manifeste mais, de pelle, aucune. Avait-elle donc attrapé la peste ?

Claudette

La pelle du 18 juin, je m'en souviens encore.
J'étais descendue dans le jardin pour admirer le rosier dont les fleurs éclosaient et formaient un bouquet embaumant l'atmosphère. Soudain, mon pied se cogna à quelque chose de dur. Une pelle ! Que faisait-elle là ? J'étais sure d'avoir rangé la mienne la veille avec les autres outils. En l'examinant, je constatais que cette pelle inconnue était teintée de rouge. Ah non, la mienne n'avait rien à voir avec cette couleur-là. Comment celle-ci s'était-elle retrouvée chez moi ?
Je scrutais le sol afin d'y découvrir des traces d'empreintes dont je comptais faire un moulage pour identifier l'intrus qui avait osé pénétrer mon sacro saint jardin. Malheureusement, la veille il avait plu et, tous les Experts vous le diront, la pluie pour les empreintes, c'est pas bon, ça les efface.
Cependant, mon regard fut attiré par de la terre fraichement retournée. On avait enterré quelque chose ! Non, quelqu'un ! Je m'armais donc de la pelle et jetais avec acharnement les mottes de terre que je prélevais au fur et à mesure. Rien ! Tout à coup, une forme se faufila entre mes jambes et se précipita dans la terre éparpillée, prit un objet blanchâtre et disparue. J' hurlais, croyant avoir vu le diable en personne. Puis, je réalisais qu'il s'agissait du chien des voisins qui s'était glissé par une brèche creusée je ne sais comment. Ainsi donc, il venait enterrer ses os chez moi. Il ne perdait rien pour attendre... Je continuais de remuer encore un peu de terre et constatais qu'il y en avait une certaine quantité. Ce petit monstre devait se livrer à ce manège depuis un moment déjà, pourtant je n'avais rien remarqué avant aujourd'hui.
Découragée, je projetais cette maudite pelle dans le jardin mitoyen. Mon voisin ne s'apercevrait sans doute de rien, désespéré comme il l'était par la disparition inexpliquée de sa femme. Une fugue amoureuse sans doute.
Ah, et je devais me débarrasser de ces fichus os...

Isabelle

La pelle du 18 juin me concernant ? Ah, ah, et bien, je trouve que vous êtes bien curieux ! Mais tant pis, je vais vous le dire .
Cela tombait un samedi, c'était le week-end. Je décidais de partir à Paris, pour visiter la ville et sa grande dame, Madame Eiffel; faire honneur aux odeurs de cuisine qui s'évaporaient; déguster de bon petits plats. C'était mon meilleur vœux. Monter étage par étage en ascenseur, admirer de très haut Paris, le dominer.
Mais voilà, mes tickets aller-retour en main pour mon week-end j'étais fatiguée de ma semaine, je pris place dans le train sans faire attention que je me trompais de quai; ce train, c'était pas le bon.
Je m'assoupis d'un coup tellement j'étais bien, dormant profondément; je fus réveillée par un coup de sifflet. Le chef de gare annonçait : « Marseille, vous êtes en gare de Marseille ».
Quelle horreur ! J'eus les jambes coupées par cette annonce qui me réveilla atrocement.
Je suis allée au guichet payer la différence du ticket, tellement déçue; mon programme était changé. Eh bien, je visitais Marseille, tant pis pour Paris, la prochaine fois serait la bonne. Après tout, ce n'est pas si triste que ça.

Marie

Plutôt que de parler de la commémoration de la Pelle du 18 Juin qui ne m'évoque rien, je vais plutôt relater mon "Râteau du 18 juin" dont je me souviens très bien.
J'avais invité quelques amies-amis sur la plage à partir de 20 heures pour fêter mon anniversaire.
Je me rends sur place quelques heures avant, afin d'installer nattes, coussins, parasols.
À l'heure dite du rendez-vous... personne à l'horizon...pas grave... j'attends !
Les glaçons commencent à fondre dans les glacières. Quelques promeneurs me regardent d'un air amusé, au milieu de tout mon étalage, moi je surveille du coin de l'œil leurs gentils toutous qui flairent d'un peu trop près mes glacières, prête à les faire fuir au cas où ils prendraient mon installation pour des lampadaires !
L'heure tourne... personne, je commence sérieusement à m'inquiéter, d'autant plus qu'à l'horizon, en guise de feu d'artifice les éclairs d'un orage approchant zèbrent le ciel noirci.
21 heures, toujours personne... et bien sûr j'ai oublié mon téléphone !! L'orage gronde autour de moi. J'ai juste le temps de charger toutes mes affaires dans la voiture avant qu'une pluie diluvienne ne s'abatte sur la plage. Je rentre chez moi, très en colère; le téléphone n'arrête pas de sonner, les amies-amis me demandent où je suis ? Quelle question !
Ils voulaient me faire une surprise tous réunis au même endroit et à une heure précise, une amie devait me prendre chez moi, mais un méchant concours de circonstance à fait capoter ma soirée, c'est pour cela que la commémoration du "Râteau du 18 juin" restera à jamais gravée dans ma mémoire.

Annie

Ce jour mémorable est celui de "la Fête des pères" !
Ce "fameux" texte écrit le 18 juin, sans me douter qu'il lui serait adressé, à cet homme auquel je voulais m'identifier !
Mais au fait, c'est aussi une "fête militaire".
Elle rappelle le côté amer et austère de la guerre !
C'est pourquoi le jeu de mots "La pelle du 18 juin"est à propos !
L'horreur de la guerre et de ses soldats "morts pour la France", pour notre délivrance !
Le poète Georges Brassens s'en est très bien passé et nous l'a chanté dans sa chanson "Le voleur de pommes"; il nous apprend à tolérer et relativiser comme personne ! ou plus exactement "La mauvaise réputation" où Georges Brassens nous conseille de prendre garde aux canons !
Mais rassurons nous, Mesdames nous avons "Belle âme", nous le savions!
Et c'est loin de nous rendre "grognons"ou plutôt "grognonnes"car nous sommes " mignonnes!"

Nathalie


Consigne 2 :

Ecrire un texte de 26 lignes. La première phrase commencera par un A. La deuxième par un B. Etc….


A comme Artiste que nous sommes !
B comme Bambins que nous sommes restés! 
C comme Comme d'éternelles adolescentes
D comme Déterminées à empoigner "la vie" encore
E comme Et Encore !
F comme Fin, en sachant qu'elle ne viendra jamais, car les écrits restent ! ou alors ça serait
G comme une Grosse
H comme Honte !
I comme Immortelles nous resterons !
J comme Joyeuses, lumineuses comme
K comme un Kaléidoscope
L comme Lacunes parce que nous n'en possédons aucune
M comme Mère Térésa avec un cœur "gros comme ça !"
N comme Nulle d'entre nous
O comme Oserait
P comme Perdre
Q comme Quelconques journées 
R comme aussi Remarquables!
S comme Sculptées dans l'écorce d'un arbre
T comme Taillées dans la pierre ou le marbre !
U comme dans l'Univers nous resterons !
V comme une source "Vivifiante"
W comme des Wagonnets nous progresserons dans la galaxie !
X comme" X" la vingt-quatrième lettre de l'alphabet et la dixième des consonnes
Y comme Yacht n'est il pas magnifique ! Car grâce à notre imaginaire...
Z et nos Zygomatiques nous voguerons vers l'Amérique

Nathalie

 

Au début, il y a le commencement.
Bien sûr, il faut une suite.
C'est pas évident.
De toute façon, il y aura une fin.
Et on doit trouver le juste milieu.
Faut-il accélérer pour en finir plus vite ?
Garder soi-même des dangers du chemin ?
Hier, on se disait que la route était belle.
Il y avait la promesse d'un superbe destin.
Jusqu'au ciel gris qui s'abat soudain.
Katrina à côté n'est rien.
Lentement, cependant on remonte du gouffre.
Malgré les parois lisses qui n'offrent aucun appui.
Nous revoyons le soleil luire.
Où depuis des siècles il y avait la nuit.
Petit à petit les souvenirs heureux reviennent.
Qui nous parlent d'un temps que l'on croyait enfui.
Reverser ses larmes dans l'immense océan.
Sur lequel on navigue, regardant l'horizon.
Tout est calme alors, tout devient limpide.
Un jour, un an, combien dure le voyage ?
Vers quel avenir allons-nous sans peur ?
Waterloo, la défaite; Austerlitz, la victoire ?
Xylophone jouant la mélodie de l'infini.
Yalla, allons-y, en avant.
Zut, voilà déjà la fin de l'histoire.


Isabelle

 

Alphabet est un farfadet
Blotti dans la balancelle de :
C qui pousse du pied
D, oh di dou di donc!
En tombant, quel charivari!
Farfadet atterri sur
Gorge-rouge et Catimini
Habillant une pie d'un costume
Ivoire et noir.
Jamais, au grand jamais
Kamel le dromadaire
Leila sa femelle
Minouche, leur chat-poisson
N'ont vu une chute pareille !
Oh di dou di donc!
Pêle-mêle de couleurs
Queues et têtes en mélange, têtes à queues
Rouge, noir, ivoire
S'embrouillent
Turlututu chapeau pointu
Uluberlu, fut la chute!
Voyelles et consonnes
Wallaby et wapitis
XXL, M, et S
Ying et Yang
Zézaillent et zozotent : zut!
Zoo en fête et en cacophonie vous salue!


Pascale

 

 

Amour beaucoup de bisous
Bisous toujours
Chocolat caramel
Destiné comme la chanson
Égoïste
Garde à vous
Honnête, très honnête
Ivrogne c'est moche
Juste une fois
Karaoké on va danser
Larme blanche
Mama mia
Non non je ne peux pas oublier
Obscurité c'est la nuit
Pure comme l'eau pure
Qu'est-ce que tu es jolie
Rabat-joie et son humeur négative
Sympathique et très agréable
Toutou comme un petit toutou
Unisson avec un accord parfait
Volontaire comme Isabelle, toujours gentille
Week-end de repos
Xénophobe
Yacht bateau de plaisance
Zorro est arrivé


Pura

 

A comme l’abricot doré cueilli sur l’arbre
B comme le bonbon qui fond dans la bouche
C comme le clafoutis à la cerise
D comme le diamant du diadème
E comme l’élégance de la femme
F comme le flingue du flibustier
G comme la gazelle qui galope
H Comme le hibou qui hulule
I comme Irène l’irascible
J comme le jaune de la jonquille
K comme le kaki et le kiwi
L comme le liseron de Lise
M comme le museau de la musaraigne
N comme un flocon de neige sur le bout du nez
O comme l’odeur de la fleur d’oranger
P comme les poules qui papotent
Q comme le quatrième quart du quatre-quarts
R comme la rosée sur la reine des près
S comme le slip de Simone
T comme le taureau qui terrasse le toréador
U comme univers utopique
V comme la verrue de Véronique
W comme le wagon qui nous emporte en Wallonie
X comme le xylophone de Xavier
Y comme un yougoslave dans sa yourte
Z comme le zozotement du zouave.


Gaëlle

 

 

 

Alizée, doux vent des pays lointains
Berce chaudement les palmes... des
Cocotiers chargés... qui
Dispensent leur ombre
Éphémère... aux
Fleurs protégées... qui
Grandissent... comme
Hibiscus et Tiaré
Immortelles et
Jasmin
Kalendula,
Leurs fragrances
M'enivrent
Nul ne peut
Oublier
Paradis si coloré, si parfumé
Qui à jamais
Reste gravé
Secret réconfort
Tendrement évoqué
Un jour de cafard
Venez souvenirs
W
X
Y
Z


Annie

 

 

À la première heure demain je dois me lever.
Brigitte vient me chercher en voiture.
Courant matinée, chez le dentiste il me faut aller.
Demain, la météo annonce beaucoup de vent.
Et je mettrai mon imperméable.
Frédéric, mon frère, est enrhumé.
Gérald est fâché depuis que je l'ai quitté.
Harcelée depuis l'année dernière au téléphone, j'ai porté plainte.
Immaculée, ma terrasse est belle à mes yeux.
Joël n'a pas oublié notre rendez-vous.
Kélian, l'usine a fermé.
Lundi, c'est mon jour de kiné.
Stéphanie est toujours absente ce jour-là.
Noël, c'est dans un mois.
Opération : cadeaux de fin d'année.
Papa revient d'Espagne bientôt.
Quel souvenir va-t-il me ramener ?
Régine attends avec impatience, il lui manque.
Souvenirs de l'année dernière intéressants.
Tant pis pour les absents.
Voulez-vous danser avec moi dimanche ?
Week-end assuré pour ma famille.
X temps que je suis partie.
Yes, merci pour cette soirée.
Zuave, cette couleur.


Marie

 

Avoir vingt ans c'est avoir toutes ses dents mais il faut Bien faire attention de les garder longtemps. Car cinquante ans après c'est chez le dentiste que vous irez pour une Décision à débattre : dentier deux pièces ? Électrochoc sur dents déchaussées ? Avec Facilité de paiement assuré, plus Garantie de suivi chez le praticien diplômé.
Heureusement qu'il y a tout ça pour vous aider à rien ! Ironie du sort, les rides sont là - car la Jeunesse sera estompée, la pauvre.
Karamba !! Vous en serez baba et Lassée de patienter devant la glace Malgré qu'il soit trop tard, car Naturellement vous devenez moche; vous êtes Ouverte pourtant à tous les conseils d'amies pour revenir en arrière.
Si hélas un jour, Quand ça n'ira peut-être pas fort, vous Réaliserez un exploit mémorable en Sautant sur une mine puis, Tranquillement aplatie et Uniforme comme une bouse de vache, Volontairement décrochée des Wagonnets qui vous charrient depuis des lustres, un Xénia dans chaque narine et des Yvettes en couronne autour du cou, Zut, vous serez morte !


Claudette

 


Lundi 20 Septembre


Consigne 1 :

Ecrire un texte à partir d’une chanson de Jacques Brel. Il commencera par : « Comment tuer l’amant de sa femme » et finira par « Qui n’a pas ses p’tits soucis ».

 

Comment tuer l’amant de sa femme
Quand on connaît tout ce que cela va faire en ramdam
S’il est normand, il faut l’amadouer au clacos.
Il ne fera pas de vieux os dans le Calvados.
S’il est marseillais, c’est au pastis,
Qu’il mourra dans de vrais supplices.
L’auvergnat radin comme un rat,
Enseveli sous son magot tressaillira.
La vie de l’alsacien, avec son chou rance,
S’achèvera dans d’atroces souffrances.
Quant à moi, mon amant, il est déjà parti avec mon mari
Mais qui n’a pas ses p’tits soucis.

Gaëlle

 

Comment tuer l'amant de sa femme
Je vais y réfléchir ici
Je pense bien au lance-flammes
Mais je n'aime pas l'odeur du roussi
Pour sûr si j'étais une femme
Je ferais moins de chi-chis
Je verserais de la badiane
Dans sa tisane de minuit
Car voyez-vous messieurs, mesdames
C'est moi qui borde son lit
Et qui prends soin de son âme
En priant fervemment pour lui
Mais sans vouloir en faire un drame
Je ne supporte plus sa face d'ahuri
Alors sa disparition est au programme
Qui n'a pas ses p'tits soucis

Isabelle

 

 

Comment tuer l'amant de « ma » femme
Quand on est comme moi sans états d'âme
Je le passerai par les flammes
Je n'ai aucune religion
Aucune compassion
Pourquoi en avoir
Il me fait voir la vie en noir
Depuis qu'il est l'amant de ma femme
Il n'a pas de vergogne à enfiler mon peignoir
À coucher dans mon lit
À caresser mon chien
À appeler ma femme « Vivi »
C'est moi qui l'appelle comme ça
Depuis dix ans de notre vie
D'abord je l'enfermerai dans le noir
Je veux qu'il ait peur
Comme moi le soir seul dans mon lit
Depuis qu'il m'a pris « Vivi »
Je veux qu'il pleure
Je veux l'entendre crier
Mais je n'aurai pas de pitié
Et avant de l'exécuter
Longtemps je me saoulerai
Je suis un peu lâche, si, si
Mais qui n'a pas ses p'tits soucis ?

Annie

 

Il était mon ami
Il était notre ami
Il est vite devenu son ami
Je n'y prenais garde
Tant nous étions si bien
Tous les trois ensemble
Je lui dis un jour :
« Tu aimes bien mon ami il me semble »
Le lendemain je les trouvais dans notre lit ensemble
Par mégarde en faisant le ménage
Dans ma rage je voulais faire un carnage
De ma part cela n'était pas sage
Il fallait avoir l'esprit large
Je songeais à faire mes bagages
Mais comment pallier aux commérages de village
Après tout il était mon ami
Il était notre ami
Il est vite devenu son ami à elle aussi...
Je décidais de me faire tout petit
Qui n'a pas ses p'tits soucis

Anne-Marie

 

 

Comment tuer l'amant de ma femme sans être incriminé ?
Devrais-je utiliser le poison ?
Dois-je le "trucider" d'un coup de tournevis ? Je ne suis pas bricoleur !
Ou le poignarder d'un coup de balais ? comme dans mes polars préférés !
 IL DOIT AVOIR CE QUE JE N'AI PAS OU PLUS !
Ou dois-je... simplement sympathiser avec lui d'un air fraternel
Sachant qu'un jour ce sera peut-être lui le "berné"
Connaissant trop bien "Ma belle" ! 
J'ai, ma foi, été bien éduqué et resterai "fair-play" et je ne tiens en aucun cas à être interpellé !
Car dans le fond, réfléchissons ....
Qui est le plus embêté ?
Sûrement pas moi !
Car ma place de "mari" je garderai.
Avoir un amant est pour moi trop compliqué, de "ruses" de sioux il faut user.
Je ne tiens en aucuns cas à me ridiculiser, me rabaisser à nuire à cet homme qui ne doit, ma foi, rien avoir de mauvais puisque ma femme s'en est accommodé !
Alors restons objectif et sage, c'est la vie !
Qui n'a pas ses petits soucis !

Nathalie

Comment tuer l'amant de sa femme, sans faire une tache sur quelque chose, quand on travaille mal à la tâche parce qu'on est teinturier ?
Comment arriver à se procurer en cachette une hache à trancher quand on est pas charcutier ?
La raison veut que l'on soit sans tache, quand on s'appelle Eustache. Mais moi, je ne suis pas saint, j'ai pas d'auréole, et ma femme Carole a les plus beaux seins ! N'empêche qu'Honoré n'aurait jamais dû la toucher, même avec les yeux ! Il m'a déshonoré et tache mon honorabilité ! Il m'a fait toucher le fond de la lie en se mettant dans mon lit !
Hélas, je suis chevillé au corps de ma Duchesse, mais j'ai peur de me faire rechercher après par la maréchaussée.
Et si je lui fichais simplement une petite taloche, à Honoré ?
Mais qui n'a pas ses p'tits soucis ?

Claudette

Comment tuer l'amant de sa femme ? Et bien, faute de preuves, le prendre en filature.
Mais pour cela prendre un détective, si possible une femme, elle paraitra plus discrète.
Une femme moche, peu attirante, apportant les éléments croustillants manquants pour tuer l'amant gênant.
L'enquête concluante, satisfait, le mari et sa jeune détective font plus ample connaissance. Il se sert d'elle pour empoisonner l'amant gênant, en lui versant dans le café du potassium en quantité dès sa tête tournée.
Qui n'a pas ses p'tits soucis ?

Marie

 


Consigne 2 :

Marabout. Commençons par : « A la médiathèque de Sète…… »

À la médiathèque de Sète c'est à dire ...
direction le moment où on ne pense à rien...
rien d'autre qu'à se faire plaisir
plaisir de jouer avec les mots
moments sacrés du jour de la semaine du lundi
l'un dit l'autre non, que ça se passe à la médiathèque de Sète

Nathalie

À la médiathèque de Sète sept amies écrivaient. Vérité ou non, elles prenaient à cœur cet atelier.
Liées entre elle par un secret, elles ne parlaient à personne.
Sonne l’heure de fermer les locaux. Copines qu’elles étaient, elles allèrent boire un pot. Poètes dans l’âme, elle continueront d’écrire à la médiathèque de Sète

Gaëlle

À la médiathèque de Sète sept merveilles du monde de part et d'autre, autrement dit dialogue de sourd source d'ennuis nuit gravement à la santé t'es pas cap Cap de Bonne Espérance ce soir on va à la médiathèque de Sète.

Isabelle

 

À la médiathèque de Sète
Cet été
Étais pas là
La la l'air
L'air d'un bal
Balle de tennis
Tennis de table
Table de resto
Restos du cœur
Cœur sur la main
Main de poète
Poète signe son livre
Livre à la médiathèque
Médiathèque de Sète

 

À la médiathèque de Sète
Cet été
Étais pas là
La la l'air
L'air d'un bal
Balle de baseball
Bol d'air
Air de rien
Rien à faire
Fer de cheval
Cheval de bois
Bois d'arbre
Arbre à papier
Papier à livres
Livres à la médiathèque
Médiathèque de Sète

Annie


Lundi 27 Septembre

Consigne :

Écrire un mot, ensuite écrire deux autres mots inspirés par le premier, recommencer de façon à avoir une colonne de huit mots. Le tout représente une arborescence. Faire de même avec un autre mot.
Écrire deux textes, l'un incluant le premier mot du premier arbre et les huit derniers du second, l'autre le premier mot du second arbre et les huit derniers du premier.

 

Je t’envoie ce merveilleux cadeau
Comme le fit Juliette à Roméo.
Non ce ne sont pas des fleurs,
Mais cinq lettres à l’intérieur de mon cœur,
Qui s’envoleront vers toi avec légèreté,
Par le souffle d’un vent léger.
Ne reste pas sourd,
A cette déclaration d’amour,
Car elle est l’expression de mon âme.
Ne détourne pas pas ton regard, ce serait un drame.

 

 

Arbre de vie qui déploie ses branches invisibles,
Dans le bleu de notre sphère,
Il énonce les lois de l’univers.
Sa grandeur relie la terre au ciel,
Et rend l’humanité immortelle,
Symbolisant ainsi la victoire de la vie sur la mort.
Nous sommes certains de jamais mourir,
Même dans le noir de nos peurs.
Il nous régénère à l’intérieur.
Pour certains, il représente la connaissance.
On le loue pour sa splendeur et sa puissance.
Depuis la genèse, il donne l’immortalité.
Il a toujours rempli l’univers de sa majesté.
Oh ! Arbre de vie qui nous nourrit de sa sève,
Depuis les premiers jours d’Adam et Ève.

Gaëlle

 

 

Ce devait être un voyage honnête. Accompagné de mon innocente amie, tendre comme l'herbe verte du chemin, je montais dans cette calèche en bois verni, parée de liserés noir et or.
Nous allions au pas des chevaux, fixant la ligne de l'horizon qui nous fuyait sans cesse. Soudain, elle me tendit un mot – elle était muette- où sa belle écriture avait formé ces mots : "Je ne vous aime pas". Avait-elle trempé sa plume dans de l'arsenic pour être si méchante avec moi ? En tous cas, je me promis qu'au final de notre voyage, j'en verserai un peu dans son repas.

J'erre sur ce chemin sans but et sans arrêt. Ma destination est-elle la mort ? Mon destin me conduit-il en gare de l'Enfer ? Ma vie, comme une voiture sans pneu, un train sans siège n'a pas été confortable.
Vous en retracerai-je un jour l'itinéraire tourmenté ?

Isabelle

Il y a fort longtemps une jolie fleur au bord d'une gouttière qui attendait patiemment que de l'eau de pluie tombe sur le toit, cousait pour ne pas s'ennuyer un pull qu'elle savait nul pour le Shah, un vrai tigre celui-ci, riche pacha, perdu dans ce trou noir et à pas de fil en aiguille faire l'éloge après ça de ses beaux yeux.

Un chat taciturne longeait un jour une onde fraîche pour s'y noyer. Il avait décidé qu'on ne le mettrait pas en cendres dans un pot de confiture ni dans une urne appropriée mais avec fleurs de lys de préférence.
Seulement le lit de la rivière n'était que vase, il n'y avait même plus d'eau pour l'apéro.

Claudette

Ton amitié immaculée qui a su résister à la pluie jaunie et au dur soleil d'ébène vient embellir la lune de ma vie.

Ce mur de sentiment fait de joie et de larmes tu l'as construit en or pour la vie, pour la mort; ta force d'aimer élève ma pensée.

Annie

Sur une table, bien en vue un verre nous tente avec sa forme de tibia, sa queue de fémur.
À travers, on peut voir la blancheur du lait qui nous fait penser à la crème, je le caresse de la main avec des ongles bien rouges, y trempe le doigt dedans, un faux mouvement le voilà renversé. Sur le sol étiré comme une rivière et des gouttelettes en forme de dents.

Nous les humains, nous aimons regarder à travers les vitres les feuilles qui tombent des arbres en pensant à l'année prochaine, que les fruits reviendront; nous promener sur le bord de mer, voir les pêcheurs lancer leur fil, entendre le bruit du moulinet et le plomb couler au hasard.

C. A.

J' ai trouvé un petit enfant, il m'a beaucoup plu
Je l'ai amené chez moi.
Je l'ai pris comme mon fils.
Je lui ai appris à aller à l'école, il a été un gentil garçon,
il a bien appris la leçon.
Je l'ai amené à l'église avec moi
Il a appris le catéchisme, il a fait la communion.
On allait en vacances de neige tous les ans à la même saison.
Pour moi c'est un bonheur d' avoir un petit garçon dans ma maison.

Papa travaille dur dans les champs toujours, le pauvre, pour gagner de l' argent,
Il ne manque rien dans la maison.
Mon père était un brave bûcheron,
Le soir il allait trouver ses copains au café du coin.
Ah, mon papa je t'aime toujours même si tu n'es plus là.

Pura

Bénévoles, il en faut, du métier surtout. Hommes et femmes rapides pour les inondations, en cas d'orage et pluie, en mer et rivière et en bouteille d'eau; immobile et départ de fumée.

Feu, voilà les pompiers, on entend les sirènes avec artifice.
Bateaux incendiés à cause du vent allumé; tempête et son débordement. Quelle catastrophe ces intempéries.
Fumée épaisse, fine la pluie.

Marie