Les Textes de L'atelier Style du mois d'octobre 2010




Lundi 4 Octobre

 

Consigne 1 :

Choisir un objet et un animal. Ecrire une histoire d’amour entre les deux.

 

Le Chimpanzé et la Poupée

Il était une fois un jeune chimpanzé et une petite fille qui, par un bel après-midi d'été, se rencontrèrent devant la cage où était enfermé l'animal. Tous les deux se rapprochèrent et se « parlèrent » comme s'ils se connaissaient depuis fort longtemps.

Quand vint le moment de la séparation la petite fille pleura très fort et le chimpanzé sembla fort agité. Alors, la petite revint sur ses pas et donna en gage de son amitié sa jolie poupée au chimpanzé qui immédiatement se calma et porta la poupée à sa bouche pour la couvrir de baisers, ce qui fit bien rire la gamine qui partit le cœur léger.

Elle revint plusieurs jours après et retrouva son ami le singe qui s'occupait de la poupée comme d'un enfant. Tous deux, la fillette et l'animal, se lancèrent dans une longue conversation dont ils étaient les seuls à comprendre la signification, bébé pour l'un, poupée pour l'autre.

Le soigneur de l'animal, curieux du petit manège, s'approcha et apprit à la petite fille que cette maman chimpanzé avait perdu son premier bébé quelques jours avant et cette providentielle poupée lui faisait oublier sa peine, elle ne s'en séparait jamais et personne ne pouvait la toucher; mais ce que le soigneur n'aurait pu imaginer se passa : la maman singe tendit la poupée à la fillette à travers le grillage, cette dernière la prit délicatement et la berça tout en reprenant la conversation avec son amie, puis l'enfant rendit la poupée au chimpanzé, la maman singe la prit dans ses bras, tendrement la berça et l'emporta à l'abri des regards indiscrets alors que l'enfant s'éloignait.

Cette petite histoire n'a rien d'extraordinaire mais elle montre, une fois de plus, que toutes les mamans vouent un amour aveugle à leurs enfants quels qu'ils soient.

Annie

 

Un chien et son ballon

Le chien qui aimait son ballon
Le faisait virevolter, tournoyer
Tout content de voir ses couleurs
Puis le posait par terre, le poussait
De son nez, le faisait rouler.
Le chien dormait avec lui
La tête posée dessus amoureusement,
Le regardant de temps en temps.
Il allait vers son maître pour lui donner,
Mais entre-temps il avait réfléchi,
Repartait avec tout fier dans sa gueule,
Puis un jour, il creva le ballon.
Il resta là à le regarder, immobile
Tout surpris que le ballon ne roule plus.
Déçu, il lui tourna le dos,
Se mit dans son panier
Mais son regard toujours tourné vers le ballon.

C. A.

 

Amour fou

Une simple hirondelle
Gardienne des faubourgs,
Aimait un encrier,
Tout blanc et le cœur lourd.
Lourd d'encre noire !
Voilà pourquoi l'histoire
De l'hirondelle qui aimait un encrier
Va vous tenir en haleine
Comme un été meurtrier !
Cette simple hirondelle naïve,
Native des Maldives,
Lasse de piétiner le pavé à la traîne
Se mit à pavaner
Autour de l'encrier
Il était si beau, l'encrier de Verlaine
Que l'hirondelle s'en déshabilla !
Elle s'en déshabilla pour lui si vite,
Qu'à la première frite
Vendue sur le pont de l'Alma
Elle avait déjà perdu toutes ses plumes
Et même qu'une seule lui resta.
Dans l'encrier bien entendu
Sans que le poète n'ait rien su.

Claudette

 

 

 

La Tortue et la Pierre

Une tortue
Aimait une pierre
Une pierre immobile
Indifférente à tout
Qui par un soir d'ennui
Avait roulé jusqu'ici
Comme pour mettre un terme
À sa grise vie

La tortue désespérée
Devant la dureté
De son amour minéral
Voulut en finir
Et sortir du bocal
Qui lui servait d'abri
Elle se dit
« Le sort en jeté,
Je m'écrase ou je fuis »

Le bocal renversé
La pierre aussi partit
Dévalant son chemin
Sans un regard arrière
Pour la tortue
Qui l'avait libérée
Et voulait la rattraper
Mais ce n'était pas un lièvre

À force de rouler
La mousse elle amassa
Et finit son parcours
Dans la rivière en-bas
Coulant sans espoir
Elle fut engloutit
Regrettant au passage
La tortue son amie

Celle-ci à son pas déboula
Et comprit le drame
Qui s'était joué là
Elle sauta dans l'onde
Et son amour remonta
Plus jamais elles ne se quittèrent
Et le jour où cette histoire arriva
Et, je l'accorde, à marquer d'une pierre.

Isabelle

 

 

 

Le Cheval et la Selle

Le cheval adorait sa selle,
Une large selle marron
Sentant le cuir neuf;
Il en était très fier d'ailleurs
Car on pouvait s'y glisser dessus
Sans crainte de casser les lanières.
Mais voilà, la future selle le blessa
Elle était neuve, elle lui faisait très mal.
Pauvre cheval, il boitait, hennissait,
Il aimait sa selle, ce cheval,
Son maître comprenait pas.
Il appela le vétérinaire
Qui constata les blessures de l'animal,
Lui enleva sa selle au pauvre cheval,
Prodigua les premiers soins
Et interdit la pose de cette selle.
Le lendemain, le cheval pleurait
La perte de sa monture.
Il lui manquait plus que la parole.
À force des cris du cheval
Le maître compris que, malgré ses douleurs,
Son cheval se sentait moins nu avec sa selle
Qui était devenue sa compagne.
Et en selle maintenant.
Voilà la selle qui épousa le cheval.

Marie

 

Le Cheval et la Pelote de laine

C’est l’histoire d’un cheval noir
Qui aimait une pelote de laine
Il l’attendait patiemment
Pour s’ouvrir à elle.
Elle roulait autour de lui
Et se cachait dans la nuit.
C’est l’histoire d’un cheval noir
Qui souhaitait une amie.
Elle s’accrochait à ses pattes
Et rêvait de grimper jusqu’à ses oreilles
Puis redescendre en glissant
Le long de sa crinière,
Sauter sur son dos
Tomber à ses sabots.
C’est l’histoire d’un cheval noir
Plein d’amour pour une pelote de laine
C’est le récit d’une complainte
Qui peut surprendre par sa faiblesse
Mais qui laisse entrevoir
L’amour d’un soir ou d’une vie
D’un cheval noir et de son amie.

Nadine

 

Le Bengali et la Cage

Un petit bengali appelé "Timide"de par ses couleurs prédisposées sur les joues était tombé en amour pour sa nouvelle cage en forme de "nuage" !
Celui-ci en pinçait pour "elle"et volait à l'intérieur de ses plus belles ailes !
Il aurait été volontiers, s'il l'avait pu, son prétendent évidemment !
Il imaginait qu'elle lui aurait joué "le vague à l'âme" et il aurait volé à son secours pour déjouer ce mauvais tour.
Car en plus d'aimer la musique ce "coquin"était un grand romantique !
Mais...comme dans la chanson de Juliette Gréco où le petit oiseau et le petit poisson s'aimaient d'amour tendre... leur amour, qui était pourtant incorrigible, était impossible !
Alors, pour patienter, il imaginait qu'un jour dans un "monde parfait"

"Timide"et la" belle cage en forme de nuage" se diraient "OUI" pour la vie et à l'infini !

Nathalie


Consigne 2 :

Ecrire un texte en mettant en relief le son « u ».

 

Turlututu

Turlututu chapeau pointu
Un petit rat de l'opéra éperdu
Faisait tourner son tutu
Sur les toits pointus
Du village de Moncuq
Faisant les pointes sur des petits Lu
Et à trop tourner, elle chut
Et atterri dans un fût
Elle avait beaucoup trop bu
En sortant, se mit à crier : « Ah, si j'avais su 
J'serais pas venue
Faire tourner mon tutu
Dans ce village tordu
De vieux poilus en rut !»
Turlututu chapeau pointu

Annie

 

 

La Tortue

L'as-tu vu
La tortue qui tue
Sur le bord du mur.
Moulu et tordu, plein de verrues
Tout trapu le crapaud
De sa langue fourchue
A gobé une mouche.
Manue a mis son fichu tout tendu
Pour aller ramasser des mûres.
La danseuse a mis son tutu touffu
Pour cacher qu'elle est nue.
Un individu hurlait au-dessus
D'un inconnu qu'il était cocu
Et ne finissait aucune phrase sans dire :
« Poil au cul ».

C. A.

 

Entre poissonniers

  • Hé, hurluberlu ! Iras-tu pêcher la merlu dans ce coin de mer perdu ?

  • Non, tout est foutu ! Mon chapeau pointu m'a été volé par un malotru.

  • Une espèce de turlututu avec des mains pleines de verrues ?

  • Oui, c'est ça. Dès que je l'ai vu, de visu, il m'a même traité de cornu !

  • Tais-toi pauvre hurluberlu, pourquoi on dit toujours de toi : « Il a bu » ?

  • Il a bu ? Il a bu ? Dans ma vie j'ai un but. Si je bois, j'ai pas la bévue !

  • La bévue ? La bévue ? De quoi ?

  • Oui, la bévue, car je t'ai aperçu avec Lili ! Mais n'oublie pas que depuis tu es de la revue.

  • Parce qu'elle n'est plus revenue ?

  • Non, parce que je suis seul pour pêcher la morue !

Claudette

 

L'hurluberlu cocu

Ce fut un hurluberlu qui se crut cocu
Et qui voulut mourir sous les roues d’une charrue.
Une prude brune a vu ce tohu-bohu.
Elle accourut au bout de la rue.
Ursule était velu, le poil dru et il pue.
Qui l’eut cru !
C’est de l’abus d’entendre tout ce chahut.
Et Mumu abandonna ce barbu qui avait trop bu,
Mais qui n’était pas couillu,
Dans les rebuts.

Gaëlle

 

 

C'est la fête

C’est la fête des tutus
Des rubans et des poilus
Qui ont tous des turlututus
Car ils ont cru
Arrivés au but
En tapant contre le mur
Après avoir bu
C’est la fête des rututus
Des dodus et des faux-culs

Nadine

 

U

Une mule têtue fuyant sur la route croisa un cocu perdu qui hurlait comme un hurluberlu : « Turlututu ». Notre mule se dit qu'avec son accent pointu il n'était point du Sud. Avec un culot de sans-culotte, elle se rua sur l'individu afin de le tuer sans suite. Mais une chouette ulula et le cocu couru loin de l'animal en rut.
Lulu la danseuse au tutu en tulle avait tout vu ! Elle faisait des bulles sur le chemin en pensant à ce jeune musicien qui pour elle composait un superbe opus. Et qui de plus, usait de son talent pour lui créer un univers luisant et rutilant. Mais il faut une chute à cette histoire ubuesque, un truc qui ne s'ébruite pas. Une note muette en ut, jouée sur un luth du bout des doigts par un virtuose.

Isabelle

Papu

Il était une fois un homme, on le surnommait Papu car voyez-vous, chaque fois qu'on lui demandait un service la réponse était : « Papu ».
Cet individu était grossier, sale, pourtant il faisait sa femme cocu, sans se cacher, même dans ses mots il parlait que de cul.
Toujours en colère, traitant les gens de faux-cul et n'avait aucune éducation. Au lieu de dire papier toilette au commerçant, il disait papier cul. Sa femme n'en pouvait plus de supporter cette façon de s'exprimer et demanda le divorce à son cher Papu qui le prit très mal et lui rétorqua : « Et bien, si tu veux plus de ton Papu, je prendrai une autre Mamu. »
Et ainsi s'acheva l'histoire de Papu et Mamu.

Marie

 

Lulu

Je n'ai pas la berlue !
J'ai bien vu un merlu,
Même si lui ne m'a pas vu !
Il s'appelle "Lulu"
C'est "Juju" qui me l'a dit !
Dans le bassin il est connu !
il parait qu'il est cocu!
qui l'eut crû !
En plus il n'est pas mal foutu ce "Landru"!
J'en ferais bien mon menu!!!
Sans faire "ma goulue" je ne dirai pas :
"En veux-tu ?"
Mais ..."Salut Lulu"... m'en voudras-tu ?

Nathalie

 

 

La Chatte et le Tambour

Coincée dans une arrière-cours,
Une belle chatte glamour,
Appelait au secours.
Vint à passer aux alentours,
Un beau et jeune tambour,
Qui dans sa jeunesse fut troubadour.
Avec beaucoup d’humour,
Il lui fit de beaux discours.
La belle tomba en amour.
Autour d’un plat de topinambours,
Il lui promit de changer sa vieille peau de toujours
En une belle peau de velours.
Et c’est ainsi qu’avec Traveltour,
Ils s’offrirent un séjour
A Singapour.

Gaëlle

 

 

Lundi 11 octobre


Consigne 1 :

Après avoir pioché trois vers du poème « L’enterrement d’une feuille morte », vous réécrirez un texte en les incluant.

 

Deux petites souris

Par un beau jour de pluie
Deux petites souris
Se mettent en quête
D'un morceau de fromage
Pour elles c'est un jour béni
Car le chat Mistigri
Qui toujours les pourchasse
Au coin du feu se prélasse
Voilà donc nos deux amies
Qui, sans parapluie
Trottinent vers la cave
Chercher le fromage batave
Elles ont grand appétit
Car dans leur sombre abri
La faim les tenaille
Elles survivent vaille que vaille
Mais brusquement un bruit
Effraye les petites souris
Elles n'y voient goutte
Mais c'est un bruit de goutte
Elles s'approchent en catimini
D'un tonneau qui fuit
Et lapent en cadence
Le bon vin, quelle chance
Elles sont un peu grises
Les petites souris
Et les voilà soudain qui
Se mettent à chanter
À chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de la vie
Et même si Mistigri
Descendu jusqu'ici
Veut leur lancer la patte
Elles vont, ça l'épate
Le fromage au museau
Se cacher dans leur nid
Tant pis pour lui !

Isabelle

 

 

 

Petit garçon triste

Il était une fois un petit garçon triste qui avait envie de devenir un artiste, juste histoire que sa vie devienne moins triste !
Tout lui semblait banal il n'avait vraiment pas le moral...
Il était comme désabusé, en plus il venait d'apprendre le poème de Prévert ! Il n'était vraiment pas à son "affaire"...
Il ne manquait plus que ça à son tableau pour que tout lui semble "zéro"comme la tête à toto !
Un copain à lui lui proposa soudain de venir jouer, chanter, bouger comme les autres enfants de son âge; bref, de n'être peut-être pas trop sage pour rompre ce mauvais "présage" !
« Reprend des couleurs, lui dit le copain, à la limite rougis toi aussi ! Fais exploser tes sentiments, montre à tout le monde que tu n'es pas content et fais le en chantant ! Comme le dit Michel Sardou "C'est tellement plus mignon de se faire traiter de con en chanson"... »
Alors les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes lui semblèrent marrantes et surprenantes !
Et c'est ainsi que le petit Gérémy reprit goût à la vie et devint heureux à tout jamais grâce à son copain qui devint un ami puisqu'il avait compris !
Au pays des rêves enchantés Gérémy s'était enfin ...échappé !

Nathalie

 

Feuilles mortes

C'est l'automne, finies les vacances où l'on se dorait au soleil en prenant des bains chauds.
C'est la rentrée, les feuilles vertes ont viré au marron, sèches elle tombent faisant un tapis au sol. Sous nos pas elles craquent, l'hiver est bien là. Un vent doux d'automne nous caresse le visage, nous décoiffe avec bonheur. On peut même s'allonger sur les feuilles mortes, elles s'écrasent à nos débats de les entendre.
Mais voilà, d'autres personnes se promènent aussi, nous ne sommes pas seuls, on entend parler, rire très fort, pas très rassurés, on se cache derrière un arbre; puis après, trois inconnus qui n'ont pas de domicile fixe cherchent un coin pour passer la nuit. Comme ils ont beaucoup bu, ils titubent un p'tit peu mais là-haut dans le ciel, la lune veille sur eux.

Marie

 


La Girouette et le Colimaçon

« Dans un mois, qui sait, selon les saisons, ou dans un an peut-être après la moisson il y aura toujours du vent sur le toit des maisons. »
Ainsi se disait la girouette grinçante qui, pas du tout méchante, se pavanait sur le clocher du hameau.
Elle ne s'embêtait pas avec ce dicton, car depuis bientôt cent ans, grâce à un habile forgeron, elle était sure de sa leçon et toujours accrochée là-haut à guetter la chute du vent, la girouette en fer forgé surveillait les opérations d'un simple petit colimaçon toujours à retardement à travers champs. Il avait pour mission de courir derrière le vent rebelle.
Et la girouette, bien que sans cervelle, avait un espoir : descendre de là-haut, se laisser choir dans les ormeaux pour retrouver son amoureux d'escargot.
Et un jour où l'hiver perdit pied, elle se jeta du haut du toit sans trop se faire mal aux fesses !
Le colimaçon, surpris par tant de hardiesse, fit face à la bise vilaine comme un dragon de croque-mitaine.
Et les voilà parti tous les deux pour se marier à la ville.
Le voyage fut long ! Quand ils arrivèrent c'était déjà le printemps et les feuilles qui étaient mortes étaient en déconfiture.
Oh ! Que le vent à la vie dure pour le pauvre colimaçon ambitieux et la pauvre girouette immature.

Claudette

 

Les Escargots

Les escargot qui vont à l'enterrement, tout doucement le long du chemin,
Tout d' un coup, on ne les voit plus : ils sont rentrés sous terre comme des inconnus.
Voilà qu'un jour il pleut toute la journée; le lendemain matin on les voit tous arriver.
Ils grimpent sur les murs avec leurs cornes pointues.

Pura


La Course des escargots

Lorsque étant enfant ma fille aimait qu'il pleuve, soit au printemps, soit en été, nous jouions à la course d'escargots sur les marches du perron.
Le lendemain restait la trace de leur bave et de leur passage.
Nous nous appliquions pour délimiter, à l'aide d'une brindille cueillie dans l'herbe, le point de départ. Ensuite, nous nous attachions à choisir deux des plus beaux spécimens. Pendant ce temps la voisine patiemment les récoltait, en vue de les faire jeuner pour, par la suite, les cuire et les manger.
C'était un très joli soir, un joli soir d'été, et les deux escargots se disaient qu'il valait mieux subir l'épreuve de la course que celle de la cueillette car au moins ils étaient en vie pour d'autres soirs d'été et d'autres aventures.
Avec ma fille, pour ne pas avoir d'inégalité, nous choisissions à chaque tour deux nouveaux escargots; ceux-ci étaient frais et dispos pour la course, quoique quelquefois ils s'écartaient du chemin. Ma fille était écœurée rien qu'à l'idée qu'on puisse en manger vu leur bave. Pourtant, quelques années plus tard elle se régalait d'en manger pour Noël.

Marie-Hélène



Consigne 2 :

Vous commencerez un texte avec : « Ah ! les filles ! Ah !les filles ! »

 

 

Ah les filles ! Ah les filles !
Elles ne valent pas une bille.
C’est ce qu’en disent les garçons,
Quand ils sont à moitié ronds.
Mais voici quelques rencontres
Qui aux filles ont fait honte.
Elle a rencontré Nicolas
Avec son beau minois.
Lui plaisait bien ce p’tit gars là.
Mais c’était un fils à papa.
Elle a rencontré Rémi,
Avec ses vêtements rétrécis
Et son allure décrépie.
Elle n’a toujours pas compris ce qu’il lui avait dit.
Elle a rencontré Bernard.
Il était trop bavard.
Il marchait comme un canard
Quand il quittait les bars.
Elle a rencontré Alain.
Il ne savait pas où mettre les mains.
Moi j’ai su où mettre la mienne.
Il est reparti chez sa mère dans la Vienne.


Gaëlle

 

 

Au secours !
Au secours les filles !
J'ai les yeux qui brillent
Et j'ai du mal au foie
Au secours ! Au secours !
Moi, le joyeux drille
Je cours après l'amour
Et je vous aime déjà.
Ah les filles ! Ah les filles !
Je vous attends toujours
Bientôt je pars en vrille
Si vous ne venez pas
Au secours ! Au secours !
J'ai des mains de velours
Je sais jouer aux quilles !
Je vous compte déjà.
Ah les filles ! Ah les filles !
Je vous ferai la cour
J'ai pas de pacotille
Ça vous le savez pas.
Au secours ! Au secours !
Je me calme
C'est mieux comme ça


Claudette

 

 

 

Elles étaient deux, elles étaient belles
Se disaient-elles le soir en s'endormant
L'une comme la timide hirondelle
Aimait voir fleurir le printemps
L'autre, telle la douce tourterelle
Chantait sans se soucier du temps
Deux jouvenceaux amoureux d'elles
Passaient sous leurs fenêtres en soupirant
Mais un beau jour à tire d'aile
Elles entrèrent au couvent
Les deux amants déçus
Écrivirent alors ces vers :
Ah les filles ! Ah les filles !

Isabelle

 

 


« Ah les filles ! Ah les filles ! » Pourquoi dit-on toujours cela, c'est beau une fille, c'est plus jolie qu'un garçon.
Les filles peuvent tout faire, elles ont tout pour elle, beauté, élégance, suivent la mode chaque saison ; elles apportent beaucoup de nouveautés, de richesse aux autres.
Une fois en jupe, puis en robe, portent les pantalons mieux que les garçons.
Les défilés de sexe féminin sont plus réussis que les masculins.
Ceux qui disent : Ah les filles ! Ah les filles ! sont des jaloux. Au contraire, vive les filles, la liberté de choix que le sexe opposé n'a pas.


Marie


Que vous êtes jolies quand vous êtes bien habillées et bien maquillées.
Le dimanche quand vous allez vous promener, que vous allez danser et que vous êtes bien pomponnées.
C'est bientôt Noël, il faut penser à trouver des habits pour aller réveillonner.

Pura


« Ah les filles ! Ah les filles ! », toutes les mêmes. Devant leur dressing archi-plein et toutes les tenues qu'elles jettent violemment sur leur lit, elles déclament haut et fort qu'elles n'ont rien à se mettre.
Celle-là trop courte; celle-ci trop longue; une autre trop « ajustée », surtout depuis qu'elles ont pris 3 kg; une autre trop foncée; l'autre trop claire; celle-ci enlaidit... Ouf, il y en a pour tous les goûts mais qu'à cela ne tienne, ce n'est pas suffisant.
Marie-Claire n'échappe pas à la règle : ce soir elle sort, invitée par Christian. Elle veut marquer le coup car ce dernier est très charmant; mais la voilà devant tout ce beau linge, interdite. Elle aimerait une tenue assortie qui irait bien pour le restaurant, mais que choisir ? Celle-ci va avec les chaussures mais pas avec la jupe, l'autre, c'est le contraire. Et il en sera de même pour le choix de la coiffure et jusqu'au vernis à ongle.
La voilà qui commence à paniquer quand à l'idée d'être prête à l'heure.
Finalement, elle finit par se décider pour la tenue qu'elle choisira volontairement classique pour ne pas faire de faute de goût et un soupçon sexy, juste ce qu'il faut pour faire la différence avec d'autres filles.
Maintenant, c'est au tour de la coiffure : raide ou frisée ? Bon ben ce sera bouclée en cascade, d'autant plus qu'avec sa couleur naturelle d'un blond pailletée ce sera très joli.
Enfin, c'est au tour des chaussures : là pas d'hésitation quand au choix, au prix de sacrifices en douleur.
L'heure tourne, tourne, tout va, ça y est, c'est l'heure de mon rendez-vous et évidemment je suis en retard comme toutes les filles à leur premier rendez-vous
.

Marie-Hélène

Ah ! les filles Ah ! les filles elles me rendent marteau ! Je crois que je les aime trop !
C'est souvent ce que je me dis mais je me dis aussi que si je n'avais pas de petits à quoi servirait ma vie !
Les aimer trop c'est pas vrai car en amour il n'y a pas de limites. Je pourrais, je le sais en faire bien plus encore et ce jusqu'au jour de ma mort.
Je crois parfois avoir franchis la frontière ! ce n'est que chimère !
Mais tout ça je le sais et le garde pour moi ! car il ne faudrait pas en abuser !
Je donne ce que je peux à un moment précis de ma vie, et ça suffit car j'ai l'impression parfois de les avoir toujours sur le dos !
J'en viens parfois à ressasser le passé, l'instant où elles étaient enfants, bébés plus exactement... moments inoubliables et charmants, ancrés à tout jamais à présent ! Et je me dis aussi aujourd'hui... que "C'EST BEAU D'ÊTRE MAMAN", mais aujourd'hui quand "les temps sont durs"avec ces ados pas marrants !
 Il me revient le slogan :
" LES ADOS VEULENT QU'ON LES LÂCHE, PAS QU'ON LES ABANDONNE !"
Ces mots résonnent... et me donnent la force d'avancer pour les coatcher !

Nathalie

 

 

Lundi 18 Octobre


Consigne 1 :

Choisir une couleur et colorer votre texte.

L'automne s'est installée, que c'est triste. Les feuilles des arbres changent leur apparence, plus de végétation : la sève est sèche, devient marron.
Les feuilles attendent le vent pour virevolter dans les champs, il s'amuse avec elles bien souvent doucement, mais parfois violemment.
On aperçoit des châtaignes au sol, belle couleur marron car l'enveloppe a séché et laisse apparaitre la belle éclatante, prête à être cueillie.
Les promeneurs en profitent eux aussi avec des sacs marron en jute, en apercevant les belles tout le monde se baisse pour les cueillir.
Tout le monde est vêtu en pantalon et veste marron avec des bottes et un bâton pour chatouiller ces belles châtaignes.
À la fin de la journée, nous sympathisons et un monsieur très connu que l'on surnomme "Fouineur", car il passe son temps à fouiner chez les autres partout, nous propose de partager la cueillette; et on fait griller les châtaignes chez lui avec un bon vin blanc et une tasse de café. Nous voilà réchauffés. Le partage c'est l'amitié.

Marie

 

Quand il pleut, tout est gris bleu.
La mer a quitté son manteau d’azur.
Les vagues se font des frisures.
La tempête fait rage,
Arrivent les nuages.
Les marins sont bleus de rage.
Ils ont revêtu leur bleu.
Sur le pont, ils sont fiévreux.
Ils n’y ont vu que du bleu.
Bientôt surgit l’arc en ciel,
Ils mangeront à nouveau des tielles.
Parbleu !


Gaëlle

 

 

 

Il y a des jours avec et des jours sans
Des jours de grand vent et de nuages blancs flottant au gré du vent.
Du bleu blanc ou blanc bleu, du bleu en tout cas.
Il se dilue lentement et devient bleu ciel
Je le confonds avec le bleu lumineux des étoiles qui scintillent dans la nuit.
Elles brillent de mille bleus
Je ne sais plus où je suis.
C’est une explosion de bleu
Bleu de chine, nuit câline,
Bleu douceur pour le cœur,
Bleu tendresse pour nos pères,
Bleu foncé pour les baisers.


Nadine

 

 


Je partais vers le Nord en emportant avec moi l'espoir de jours meilleurs.
En cette belle journée de printemps ensoleillée les arbres, dont les jeunes feuilles tendres se courbaient jusqu'à toucher le sol, formaient une haie d'honneur au passage des sauterelles bondissantes.
Je m'assis dans un pré où l'herbe drue m'invitait au repos. Affamée, je croquais dans ma pomme reinette qui constituait mon maigre repas.
Je repris mon chemin en récitant des vers du sublime Verlaine. Un étang apparu au détour du chemin et j'entendis les monotones "croa-croa" qu'une grenouille clamait, attendant peut-être qu'un prince charmant passe par là.
J'étais heureuse et insouciante, ne me préoccupant pas du ver dans le fruit que je venais de cueillir.


Isabelle


Il fait un temps radieux ni trop chaud ni trop frais !
On entend les tourterelles dans les arbres s'envoler et chanter.
La famille est prête pour un bon picnic, ça sent bon l'herbe coupée, avec le reflet du soleil étincelant on peut distinguer un vert indéfinissable, doré à souhait !
Il fait bon revoir le printemps et ses champs prêts à être cultivés.
Au loin j'aperçois une famille de lapins et leurs petits lapereaux !
Un oisillon baille aux corneilles attendant le retour de sa mère !
C'est le retour de la nature, le Vert peut en témoigner !
C'est le "V" de la victoire ! Vert comme espoir de voir ressusciter cette nature endormie tout l'hiver enfouie dans son blanc manteau !
On dirait que le vert est créé par un coin de ciel bleu et un bout de soleil ! C'est dire la merveille !
C'est le grand réveil ! La fonte des neiges pour faire rejaillir la vie ! Tout peut enfin se révéler, les louveteaux sortir de leur tanière, et les animaux peuvent enfin manger ce qui était caché depuis longtemps ( comme le lichen ) sous la neige ! On renait finalement de ce piège ! Sinon passent les saisons, ce sont les couleurs de la vie ! Chacune a son charme alors pas de vague à l'âme.
Mais quand même il ne faut pas le nier : le vert est ma couleur préférée n'en déplaise à Molière. Vive "le vert" !

Nathalie



Consigne 2 :

A partir des lettres composant le nom et prénom des participant(e)s , écrire un cours texte. Vous ne choisirez qu’une personne.

Le mari ne rit ni ne lit. Il chérit Renée. Irène râle, ira en Chine et chérira Henri.
(anagramme de Marie-Catherine Leclère)

Gaëlle


IL NOTA SON TALENT ET ATTELA SON TONNEAU ! IL ÉTAIT ASSEZ SOT ! (NON SANS SOTTISE ) A-T-ON NOTÉ !...
(annagramme de Nathalie Soto)

Nathalie


Une cane crie son ennui sous sa nuit noire. Mais si un minou muse ici, sûr, ma canne causera un cri, un miaou au sacré Mimi car, comme mon cousin Marc, rien ne m'amuse comme secouer un roué coureur marri.
(annagramme d'Anne-Marie Caruso)

Isabelle


Claudio, que je connais pas, ami de Claudette; elle l'inclut quelquefois dans ses textes. Existe-t-il vraiment ou est-il imaginaire par moment ?
Amour de femme, unique, disponible, étonnante toujours épanouie cette Claudette.
Française, importante lumière, très humoriste, on l'aime.

Marie

 

 

Oh ! Marie, si tu savais
Le bonheur que tu nous fais
En nous servant du café
Tu serais blasée.

Rinaldo n’est pas en reste
Car s’il y a du reste
Tout le monde reste
Alors c’est la fête.


Nadine

 


 

Lundi 25 Octobre


Consigne 1 :

Ecrire un texte à partir de « Veni, vidi, vici »

 

César et Cléopâtre

« Veni, vidi, vici » s'écria César
Entrant en trombes dans les bains Romains
Où Cléopâtre s'ébrouait dans sa
Baignoire remplie de lait d'ânesse.
« Sortez, cria Cléopâtre qui n'aimait
Pas être dérangée dans son laitarium.
Vous avez peut-être vaincu
Mais vous ne verrez pas ma sortie de bain.
Allez m'attendre dans le solarium
Où me sera servi mon goûtarium. »
César, penaud, sorti moins triomphant
Et alla attendre sa dulcinéa
Dans le lieu où elle l'avait convié.
Elle arriva, majestueuse
Se planta devant lui et lui demanda
Ce qui avait suscité une telle joie,
César, subjugué par la beauté du nez de son amie,
Avait oublié l'excitation de sa venue.
- César : Votre nez....
- Cléopâtre : Comment ?
- César : Euh, venez, venez ma douce vous asseoir sur ces coussarium, acceptez ces chrysanthèmus en signe de mon immentissime amourus.
- Cléopâtre : Vous auriez pu m'apporter des millions de rosis, avaricium !!
César, désarmé devant tant d'autorité se laissa choir sur les coussarium et ne sut plus ce que voulais dire Veni, Vedi, Vici. Il est venu, certes; il l'a vue, oh oui; mais elle l'a vaincu. Zuttum !


Annie


Gladiator

À cette époque existaient les jeux de mise à mort dans les arènes. Ils consistaient en général à opposer un lion à un esclave qu'on appelait gladiateur. Les spectateurs donnaient leur avis en pointant le pouce soit en l'air pour sauver l'esclave soit en bas pour la mise à mort.
Même les scènes de cette époque étaient cruelles. Quelquefois, c 'étaient des courses de chars. Ces scènes se passaient dans un brouhaha confus.
Les jeux étaient d'une cruauté sans pareille. De temps en temps Jules César laissait à la reine Cléopâtre choisir la vie ou la mort pour l'esclave. Il usait et abusait de son pouvoir. N'est-ce pas lui qui a dit : Veni, vidi, vici ? Avec son armée c'est ce qu'il fit.

Marie-Hélène


 

Rome ville ouverte

Elle est située au milieu des sept collines.
Elle a plus de deux mille ans.
Les arènes sont plantées au milieu du centre ville,
Elles sont visitées par de nombreux touristes qui viennent
S’instruire en visitant ces lieux sordides.
L’intérieur est à moitié détruit
Il laisse entrevoir
Les cellules des gladiateurs
Les emplacements des cages des lions
Pour impressionner, de nombreuses
Armes d’époque sont posées sur le sol.
Les visiteurs sont émus, ils écoutent le guide raconter
L’histoire de cet homme célèbre
Qui criait VENI, VIDI, VICI,
C’était l’époque où Rome
Était le centre du monde.

Nadine

 

Mariage à Venise

Veni, Vidi, Vici a Venisi.
Belli Venisi, promeni eni bati coni
Veni, Vidi, Vici.
Hommi quaranti, péli blondi, grandi, fortunati.
Multi eurosis, mi gusti muchi.
Mi mami, mi papi, toti la famili si envitati pri dimini.
Ainsi Veni, Vidi, Vici a perdi li teti.
Mariagi eni blaci, muchi floris,
Cochis blanchis, totis coloris.
Ni ténémis péquénis, et pensi téni muchis babinis, dis la famili di Veni, Vidi, Vici.
Veni i maraigi, ti invitati i compris ti, y si bambini.
Bueni mariagi ti y Veni, Vidi, Vici.
Litchi

Marie


Marc Aurèle et moi

Comme le dit cette fameuse "tirade" romaine : "Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu !" Veni, vidi, vici ! Tout est dit !...
Il est vrai que sans vécu qui l'eût cru, tout est foutu !
Chacun de nous doit vivre sa propre expérience.
Bien qu'il faille "vaille que vaille" mener sa vie, on livre toujours sa propre bataille ! même contre soi parfois; on affronte nos propres démons, il le faut pour pouvoir "aller plus haut"comme le dirait la célèbre chanteuse française Tina Aréna !
Toujours soutenir l'insolence quand elle est au service de l'être humain et c'est bien !...
Car on sait que l'important n'est pas de tomber mais de toujours se relever ! et se souvenir de la célèbre phrase de Marc Aurèle (empereur romain) qui disait : « Les conséquences de la colère sont parfois beaucoup plus graves que les causes ». Paroles sages d'un guerrier romains avec ce message : ne livrons pas bataille inutilement ! il faut se battre pour une cause juste et savoir que la véritable nature d'un être humain se révèle lorsqu'il traverse une période de turbulence !
De toute façons un véritable révolutionnaire est guidé par l'amour ! et savoir que si on mène un combat "acharné" pour la vérité on est jamais perdant car les seuls combats perdus sont ceux qu'on a jamais menés !
Souvenons-nous de la phrase : "C'est pas de ma faute si...(plein de choses négatives) mais ça le deviendrait si je ne faisais rien !"
Et puis même La Fontaine le disait à l'époque : "Employez la magie, le diable Vous ne détournerez nul être de sa faim !" L'être vivant est né pour mener sa propre victoire dans la mesure où il est "juste et droit" !
Ce proverbe me va assez bien ayant trois petites "romaines" : Fanny, Manon prénoms méditerranéens, et Laura inspiré de la couronne de Laurier que JULES CÉSAR portait !

Nathalie

 

Consigne 2 :

Ecrire un acrostiche avec le mot « Automne »

Prenez un mot, écrivez-le à la verticale et, avec toute votre imagination débutez une phrase par chacune des lettres qui composent ce mot. Vous obtenez ainsi un joli poème, de préférence en rapport avec le mot choisi. Voilà, vous venez de composer un acrostiche.

 

À la faveur de l'automne
Une chanson me trotte dans la tête
Tété chante à la radio
Où je me perds dans ses mesures
Mélancolique, oui, je le suis
N'en déplaise à l' étourneau qui s'envole
Emportant avec lui ma tristesse

Au petit matin
Un volet claque
Toute la ville dort
On ne voit que les feuilles
Mortes, elles jonchent le sol
Naissent sous nos pas les « crac »
Et les « croc » quand on les foule

Alors, et la « chanson d'automne »
Un jour tu me la chanteras ?
Tu me diras que tu t'en vas
Où s'en vont les feuilles mortes
Mais les violons joueront pour moi
Ne le dis ni à Gainsbourg ni à Verlaine
En les écoutant j'aurai moins de peine

Isabelle

 

Aube
Unique
Toujours
Ornée de
Mille
Nuances et couleurs
Étincelantes !

Nathalie

Amour
Universel
Totalitaire
Ou
Maternel
Nuancé
Et le tout émerveillé

Amphithéâtre
Universel aux
Tiers en
Options et
Matières
Numéridés
En index


Marie-Hélène

 

Ainsi va la vie
Une fois
Toute droite et facile
Ou tordue avec de
Multiples embûches
Nul n'en doute
Et ainsi va la vie.

Amour toujours
Utopie en velours
Tromperie parfois
Ou grivois
Mensonges effrontés
Niés
Et adieu au toujours de l'amour

Allons ensemble voir
Une
Toile
Ou
Minauder
Nulle part
Et boire un thé

Annie

 

Aujourd’hui malgré les difficultés
Unissons-nous
Tous les gens de bonne volonté
Ouvrons notre cœur et
Malgré les problèmes
N’oublions pas les
Élèves qui manifestent.

Nadine

 

À demain, on ira danser
Un concert de Johnny nous attend
Toutes les stars seront là
On ira de bonne heure car
Maman veut que je rentre pas trop tard, et
Nick, sera-t-il présent
Et sa copine aussi ? Ce sera l'effervescence.

Autrefois, ça existait
Une sorcière
Te jetait des mauvais sorts
On nous évitait
Mais attention, ils avaient raison ces gens-là.
Nulle chance désormais
Et voilà, le tour était joué.


Marie