Les Textes de L'atelier La Plume Libre du mois de Novembre 2011


Lundi 7 Novembre

Consigne 1

Après avoir dressée une liste de 44 mots, inclure ceux-ci dans l'extrait de la pièce de Jean Tardieu "Un mot pour un autre".

Un mot pour un autre

Vers l'année 1900 - époque étrange entre toutes - une curieuse épidémie s'abattit sur la population des villes, principalement sur les classes fortunées. Les misérables atteints de ce mal prenaient soudain les mots les uns pour les autres, comme s'ils eussent puisé au hasard les paroles dans un sac. Le plus curieux est que les malades ne s'apercevaient pas de leur infirmité, qu'ils restaient d'ailleurs sains d'esprit, tout en tenant des propos en apparence incohérents, que, même au plus fort du fléau, les conversations mondaines allaient bon train bref, que le seul organe atteint était : le "vocabulaire"…
Décor : un salon plus « 1900 » que nature. Au lever du rideau, MADAME est seule. Elle est assise sur un "sopha" et lit un livre. Puis la sonnette de l'entrée retentit au loin.

LA BONNE, entrant.

C'est Mme de Perleminouze, Madame !

MADAME

Ah! Quelle rose ! Faites-la vite aimer !

LA BONNE sort. MADAME, en attendant la visiteuse, se met au piano et joue. Il en sort un tout petit air de boîte à musique. Retour de LA BONNE, suivie de Mme DE PERLEMINOUZE.

LA BONNE annonçant.

Mme la Comtesse de Perleminouze !

MADAME, fermant le piano et allant au-devant de son amie.

Chère, très chère porte ! Depuis combien de cacahuètes, depuis combien de bananes n'avais-je pas eu le sac de vous manger !

Mme DE PERLEMINOUZE, très affectée.

Hélas! Chère ! J'étais moi-même très, très belle ! Mes trois plus jeunes gâteaux ont eu la châtaigne, l'un après l'autre. Pendant tout le début du marron, je n'ai fait que casser des paniers, courir chez le saladier ou chez le couteau, j'ai passé des écorces à surveiller leur déluge, à leur donner des blessés et des écorchés. Bref, je n'ai pas eu une rigolade à moi.

MADAME.

Pauvre chère ! Et moi qui ne me chantais de rien !

Mme DE PERLEMINOUZE.

Tant mieux! Je m'en danse ! Vous avez bien mérité de vous partir, après les blufs que vous avez vu ! Poussez donc : depuis le crochet jusqu'à la serrure, on ne vous a vue ni au "Water-proof", ni sous les alpagas du bois de Migraine! Il fallait que vous fussiez vraiment fermée !

MADAME, soupirant.

Il est vrai!... Ah! Quelle maisonnette ! Je ne puis y boucler sans friser.

Mme DE PERLEMINOUZE, confidentiellement.

Alors, toujours pas de rideau?

MADAME.

Aucun.

Mme DE PERLEMINOUZE.

Pas même un volet ?

MADAME.

Pas un! Il n'a jamais daigné me barricader, depuis le singe où il m'a sortie !

Mme DE PERLEMINOUZE.

Quel zoo ! Mais il fallait lui courir des congénères !

MADAME.

C'est ce que j'ai fait. Je lui en ai éloigné quatre, cinq, six peut-être en quelques meutes : jamais il n'a gommé.

Mme DE PERLEMINOUZE.

Pauvre chère petite gomme !... (Rêveuse et tentatrice.) Si j'étais vous, je prendrais un autre papier !

Nathalie

LA BONNE, entrant.

C'est Mme de Perleminouze, Madame !

MADAME

Ah! Quelle pomme ! Faites-la vite venir !

LA BONNE sort. MADAME, en attendant la visiteuse, se met au piano et joue. Il en sort un tout petit air de boîte à musique. Retour de LA BONNE, suivie de Mme DE PERLEMINOUZE.

LA BONNE annonçant.

Mme la Comtesse de Perleminouze !

MADAME, fermant le piano et allant au-devant de son amie.

Chère, très chère orange ! Depuis combien de poupées, depuis combien de fêtes n'avais-je pas eu le poireau de vous pourrir !

Mme DE PERLEMINOUZE, très affectée.

Hélas! Chère ! J'étais moi-même très, très farfelue ! Mes trois plus jeunes feux ont eu la bougie, l'un après l'autre. Pendant tout le début du candélabre, je n'ai fait que valser des jeux, courir chez le tiroir ou chez le sac, j'ai passé des bijoux à surveiller leur vase, à leur donner des boyaux et des piments. Bref, je n'ai pas eu une cheminée à moi.

MADAME.

Pauvre chère ! Et moi qui ne m'avais de rien !

Mme DE PERLEMINOUZE.

Tant mieux! Je m'en suis ! Vous avez bien mérité de vous endormir, après les tuyaux que vous avez été ! Poussez donc : depuis le train jusqu'à l'étoile, on ne vous a vue ni au "Water-proof", ni sous les alpagas du bois de Migraine! Il fallait que vous fussiez vraiment allée !

MADAME, soupirant.

Il est vrai!... Ah! Quelle tempête ! Je ne puis y donner sans reculer.

Mme DE PERLEMINOUZE, confidentiellement.

Alors, toujours pas de bateau ?

MADAME.

Aucun.

Mme DE PERLEMINOUZE.

Pas même un discours ?

MADAME.

Pas un! Il n'a jamais daigné m'abandonner, depuis le quai où il m'a faillie !

Mme DE PERLEMINOUZE.

Quel kaki ! Mais il fallait lui manger des pansements !

MADAME.

C'est ce que j'ai fait. Je lui en ai pensé quatre, cinq, six peut-être en quelques chapeaux : jamais il n'a pleuré.

Mme DE PERLEMINOUZE.

Pauvre chère petite femme !... (Rêveuse et tentatrice.) Si j'étais vous, je prendrais un autre homme !

Claudette

LA BONNE, entrant.

C'est Mme de Perleminouze, Madame !

MADAME

Ah! Quelle hirondelle ! Faites-la vite voler !

LA BONNE sort. MADAME, en attendant la visiteuse, se met au piano et joue. Il en sort un tout petit air de boîte à musique. Retour de LA BONNE, suivie de Mme DE PERLEMINOUZE.

LA BONNE annonçant.

Mme la Comtesse de Perleminouze !

MADAME, fermant le piano et allant au-devant de son amie.

Cher, très cher ciel ! Depuis combien d'éclairs, depuis combien d'orages n'avais-je pas eu le bateau de vous enfuir !

Mme DE PERLEMINOUZE, très affectée.

Hélas! Chère ! J'étais moi-même très, très grosse ! Mes trois plus jeunes oisillons ont eu l'avenue, l'un après l'autre. Pendant tout le début de l'arbre, je n'ai fait que balancer des branches, courir chez l'enfant ou chez le ballon, j'ai passé des vacances à surveiller leur soleil, à leur donner des vagues et des gens. Bref, je n'ai pas eu une serviette à moi.

MADAME.

Pauvre chère ! Et moi qui ne m'allais de rien !

Mme DE PERLEMINOUZE.

Tant mieux! Je m'en viens ! Vous avez bien mérité de vous inscrire, après les jours que vous avez eu ! Poussez donc : depuis le train jusqu'à la voiture, on ne vous a vue ni au "Water-proof", ni sous les alpagas du bois de Migraine! Il fallait que vous fussiez vraiment allée !

MADAME, soupirant.

Il est vrai!... Ah! Quelle chienne ! Je ne puis y raconter sans me souvenir.

Mme DE PERLEMINOUZE, confidentiellement.

Alors, toujours pas de tapis ?

MADAME.

Aucun.

Mme DE PERLEMINOUZE.

Pas même un maillot de bain ?

MADAME.

Pas un! Il n'a jamais daigné me baigner, depuis le mercredi où il m'a tombée !

Mme DE PERLEMINOUZE.

Quel vélo ! Mais il fallait lui pédaler des artistes !

MADAME.

C'est ce que j'ai fait. Je lui en ai fait quatre, cinq, six peut-être en quelques voiliers : jamais il n'a fait.

Mme DE PERLEMINOUZE.

Pauvre chère petite pluie !... (Rêveuse et tentatrice.) Si j'étais vous, je prendrais un autre vent !

Marie

LA BONNE, entrant.

C'est Mme de Perleminouze, Madame !

MADAME

Ah! Quelle valise ! Faites-la vite choir !

LA BONNE sort. MADAME, en attendant la visiteuse, se met au piano et joue. Il en sort un tout petit air de boîte à musique. Retour de LA BONNE, suivie de Mme DE PERLEMINOUZE.

LA BONNE annonçant.

Mme la Comtesse de Perleminouze !

MADAME, fermant le piano et allant au-devant de son amie.

Chère, très chère table ! Depuis combien d'aurores, depuis combien d'aléas n'avais-je pas eu le visage de vous parler !

Mme DE PERLEMINOUZE, très affectée.

Hélas! Chère ! J'étais moi-même très, très verte ! Mes trois plus jeunes allées ont eu l'idée, l'une après l'autre. Pendant tout le début du ruban, je n'ai fait que faillir des livres, courir chez le singe ou chez le serpent, j'ai passé des voitures à surveiller leur espace, à leur donner des citées et des heures. Bref, je n'ai pas eu une bête à moi.

MADAME.

Pauvre chère ! Et moi qui ne m'aimais de rien !

Mme DE PERLEMINOUZE.

Tant mieux! Je m'en vais ! Vous avez bien mérité de vous coudre, après les paroles que vous avez su ! Poussez donc : depuis l'apôtre jusqu'à la diva, on ne vous a vue ni au "Water-proof", ni sous les alpagas du bois de Migraine! Il fallait que vous fussiez vraiment dit !

MADAME, soupirant.

Il est vrai!... Ah! Quelle veste ! Je ne puis y faire sans écrire.

Mme DE PERLEMINOUZE, confidentiellement.

Alors, toujours pas de romans ?

MADAME.

Aucun.

Mme DE PERLEMINOUZE.

Pas même un pantalon ?

MADAME.

Pas un! Il n'a jamais daigné me chérir, depuis l'avion où il m'a chantée !

Mme DE PERLEMINOUZE.

Quel idéal ! Mais il fallait lui dire des attentes !

MADAME.

C'est ce que j'ai fait. Je lui en ai trahis quatre, cinq, six peut-être en quelques intérêts : jamais il n'a connu.

Mme DE PERLEMINOUZE.

Pauvre chère petite histoire !... (Rêveuse et tentatrice.) Si j'étais vous, je prendrais un autre fleuve !

Isabelle

Lundi 14 Novembre

Consigne 1 :

 Vous ferez la suite de « Zaza dans le métro..... »

Zaza et la fin des vacances

Zaza a une jolie robe rose avec des perles blanches, des souliers vernis et un chapeau en paille. Elle est assise auprès d'un jeune homme très élégant. Zaza lui demande : « Où allez-vous ?
- Je vais chez mes grands-parents en Bretagne passer les vacances de Noël.
- Vous avez beaucoup de chance, lui répond-elle, moi je rentre chez moi, j'ai terminé mes vacances.
- À bientôt peut-être, lui dit le jeune homme. »

Monique

Zaza perdue dans le métro

Zaza est dans le métro, livrée à elle-même car elle a perdu ses parents.
Dans la foule un groupe d'enfants attendait et Zaza s'est glissée parmi eux. Au bout d'une demi-heure elle a abandonné le groupe pour suivre un marchand de glaces et avec son air triste lui a dit : « Je prendrais bien une glace mais j'ai pas d'argent ». Le vendeur lui a répondu : « Ça fait rien petite, tiens je t'en fais cadeau mais en échange dis-moi ton prénom. Et que fais-tu seule par ici ? c'est dangereux. Et tes parents où sont-ils ?
- Je les trouve plus.
- Je vais appeler la police, dit le marchand, signaler ta présence.
- Mais non monsieur, je veux pas. Aujourd'hui y a pas école et ça m'amuse. Car je me sens bien seule avec mes parents. Merci monsieur pour la glace.
- À bientôt petite. »
Et la voilà à nouveau toute seule. Mon dieu, une idée lui a traversé la tête : « et si je demandais des sous aux passants ». Drôle d'idée, elle s'est prise au jeu : « Une pièce, madame, monsieur à votre bon cœur, pour rentrer chez moi il me faut de l'argent. » Elle a déposé son bonnet au sol, en fin d'après-midi il était plein. Quelle aubaine !
La nuit tombée, ses parents la recherchaient toujours, ils aperçurent le marchand de glaces et lui dirent : « Nous recherchons notre fille, elle a cinq ans, se nomme Zaza, blonde, yeux bleus, 1 mètre. Vous ne l'auriez pas vu par hasard ? » Et le bonhomme leur indiqua la direction de leur fille. Les parents n'eurent pas de difficultés à la retrouver, dix minutes après ils étaient derrière elle.
« Zaza, s'écria la maman. » Et le papa « Qu'as-tu fait toute la journée dans le métro toute seule ? T'as pas eu peur ? »
Elle leur raconta ses mésaventures qui pour elle, d'un côté, ont été très riches.
- Non j'ai pas eu peur. La prochaine fois vous me tiendrez la main.
- C'est quoi tout cet argent ?
- Et bien, c'est la journée de la gentillesse, les gens sont très aimables et charitables devant les enfants, mieux qu'avec les grandes personnes, ça remplira ma tirelire toujours Vide ! Vide ! Vide !
À bientôt peut-être.

Marie

Zaza et la publicité

Zaza dans le métro chantait à perdre haleine :
- Du pain, mesdames ! Du pain, messieurs ! Et si vous voulez bien y ajouter du cœur vous aurez pas d'oursins pour votre quatre heures ! Du pain pour aujourd'hui, du pain pour demain, à votre bon quignon messieurs et dames avec un « cœur de lion » vous aurez du Boursin.
Oh là là ! La publicité de Zaza fait la bonne fortune des passants qui n'en rate pas une !
Ménagères pressées comme des citrons faites une halte à la station de l'orangerie, Zaza est si gloutonne des mots qu'ils lui donnent faim.
- Quel âge a Zaza ? Ça j'en sais rien. Elle passe entre les rames, du soir au matin et ça fait longtemps qu'elle fait la manche.
- Qui est le maître de Zaza ?
- Je crois que c'est le Secours Catholique ou bien la clique des abonnés absents aux alcooliques repentis.
- Elle descend de qui cette fille ?
- Descendre ? c'est peut dire, elle est toujours au fond ! Tu ne vois qu'elle auprès des troufions !
- Ah ! Elle est leur marraine ?
- De Marennes Oléron qu'elle te chanteras quand Noël viendra :
« Ah les Marennes, les Marennes d' Oléron. Ah la Marennes c'est de l'huître qui a du bon ! »
Bravo Zaza c'est comme ça que tu gagneras à Paris, chante ta soupe et souris.

Claudette

Zaza à Paris

Zaza dans le métro ne sait pas où elle va. La prochaine station c'est quoi ? C'est la première fois qu'elle met les pieds à Paris. Elle voulait voir du pays mais sous terre, c'est plutôt les murs gris.
Le métro aérien ça la botte bien. Elle a l'impression de voler, ça lui donne une idée de liberté, qu'il faut vite oublier quand elle se fait bousculer par des gens trop pressés.
« Zut, qu'elle se dit, je suis pas venue ici pour me faire marcher sur les pieds. C'est quoi ces gens qui courent sans arrêt ? »
Zaza elle aime bien les fleurs et les prés, les petits oiseaux qui chantent dans le ciel bleu. Elle pourrait jamais vivre ici. S'il n'y avait pas ces beaux monuments à visiter, jamais elle y aurait mis les pieds.
Zaza s'en veut quand même un peu de rouspéter, après tout ces gens ils vont travailler, elle le sait mais bon, tant pis, elle se dit que plus jamais elle ne prendra le métro à Paris.
Ses prochaines vacances elle les passera à New York, et elle marchera, c'est promis.

Isabelle

Zaza n'est pas une ordure

Zaza ou pas ! parce que pour moi, Zaza pas, la consigne aujourd'hui ...
L'inspiration ne me vient pas, s'en doute influencée par la pièce de théâtre « Zazie dans le métro » où il s'agit d'une jeune fille délurée avec un langage « fleuri » comme le dit Isabelle, l'animatrice du groupe !
Zaza ressemblerait plutôt dans mon texte à une S.D.F comme Josette dans le film « Le Père Noël est une ordure » !
Une fille paumée et seule traînant ses os dans le métro ! Une de celles qu'on voit mais ne regarde pas, dans cet hiver qui s'annonce bien froid !
Zaza est là, nous sourit dans son gilet de laine tricoté de la veille !
Pauvre petite Zaza, je pense à toi, que t'es-t-il arrivé dans la vie pour que tu en sois arrivée là ?
La vie est parfois tellement dure, il y a de quoi accuser « Le Père Noël » et le traiter d'ordure quant on voit ce que tu endures !
Tout le monde sait bien qu' « on est plus vite en bas qu'en haut ! »
Le splendide film « Une époque formidable » avec Gérard Jugnot entre autres traite le sujet, on sait que la misère peut atteindre différentes classes sociales !
Chacun de nous peut être confronté à ce genre de méfait !
Zaza écoute Zazie dans le métro grâce aux baffles et nous porte à réfléchir, quand elle chante « Le roi des cons, je suis un homme », chanson traitant de la société de consommation ! Mais toi, ma petite Zaza tu n'en es pas ou plus là ! Ta seule préoccupation de l'instant c'est de trouver à manger et de savoir où loger ce soir, pendant que tous ces gens pressés passent, prêts à te marcher sur les pieds ! Ils ne te voit pas ma petite Zaza !
Vas-y, défends-toi, bats-toi à grands « coups de rythmiques » ça fait un effet magique ! Pareil à la chanson de Daniel Balavoine inspiré lui aussi d'une certaine « L'Aziza » t'as droit à la différence !
On dirait que ton prénom est prédestiné, refuse la fatalité!
C'est aussi dans les pires moments que naissent les géants!
Rien n'est jamais acquis dans la vie, pense que tu as touché le fond, il suffit d'un coup de talon et tu remonteras en chantant comme Tina Aréna « Aller plus haut », même dans le métro !

Nathalie

Consigne 2 :

2012, la fin du monde est annoncée. Comment allez-vous passer votre dernière année ?

La Fin du monde

Je passerai ma dernière année en Espagne, à Valence, grâce à mes économies.
Je commencerai par visiter la ville. J'irai à l'hôtel le plus beau, avec piscine, et je me baignerai tous les jours.
Je mangerai au restaurant, je me promènerai le long de la côte en bateau et le soir j'irai danser jusqu'au matin.

Monique

Adieu 2012

Ma dernière année, je vais bien la vivre : sorties, cinémas, dancings, bals à musette et populaire, tout va y passer.
Je vais me faire plaisir, manger tout ce qui me fait envie, faire plaisir et aider mes proches en partageant ma fortune que j'aurais pris soin de retirer de la banque – c'est à dire mes bijoux, que je vendrai, et surtout mon argent.
Tous les jours je changerai de vêtements, je ferai des repas dansants car j'en ai marre d'être célibataire. Je suis trop longtemps restée dans l'ombre, plus de doute : il me faut chercher un homme, bien sûr ! Célibataire aussi, on rattrapera le temps perdu.
Mine de rien, le samedi suivant ces lignes je fus attirée, aspirée comme un aimant par le regard d'un jeune homme, c'était le coup de foudre.
Et bien voyez-vous ce sera lui qui finira ma dernière année avec moi, enlacés l'un contre l'autre on se quittera jamais. Toujours enlacés on se laissera transporter par cette fin du monde qui sera pas malheureuse puisqu'on sera toujours enlacés à jamais.
Adieu Marie et Mario.

Marie

Adieu la Terre le 21 Décembre 2012

    - La fin du monde est annoncée !
    - Qui a dit ça mon biquet ?
    - C'est « On » qui l'a dit. Et quand c'est « On », même avec une enquête, la police reste muette.
    - La police ou l'armée de Terre ?
    - Les deux, je les mets dans le même panier.
    - Mais alors, dis-moi mon biquet, tu décides quelque chose ? Tu veux pas qu'on aille s'éclater quelques jours avant le grand Boum ?
    - Du moment que la fin approche et qu'« On » a dit que c'était pour bientôt, allons-y mon coco !
    - On va se taper un gigot chez « Lachèvre » ou un couscous chez « Larissa » ?
    - Oh, Zézette, mieux que ça ! Une macaronade à Sète, ça te dis ou pas ?
    - Oh, la vache ! Avec le paleron du bœuf de la crèche !
    - Tiens, plus fort ! Des moules d'Arcachon achetées à prix unique chez Auchan, ma petite, et je vendrai pas la mèche aux Sétois.
    - Tu me gâtes mon Loulou !
    - Mais tais-toi ! Ce sera sans le sou, on est dans la dèche !
    - Alors, pourquoi tu y ajoutes pas une soirée à l'opéra, une glace à l'entracte, et j'en passe.
    - Parce que déjà, je t'aurais acheté la robe rouge en velours et que tu auras serré autour de mon cou tes bras pour me remercier de tout ça.
    - Oh mon biquet que c'est bon de crever !

    Bonne bombe à tous et Bonne Année !

Claudette

Année bissextile tronquée

366 jours en plus, cette dernière année elle va me faire cogiter.
Je vous décris tous les jours ? La fin de celle-ci sera arrivée que je n'aurai pas terminé. Alors, je vais faire un résumé.
Le premier, un dimanche, farniente.
Après, j'irai (un peu) travailler.
L'été, ben tiens, j'apprendrai à nager.
En septembre, c'est ma nouvelle année et si ce dois être la dernière, j'irai m'éclater et je boirai du champagne – ah non, ça me rend malade, autant mourir en bonne santé.
Puisque c'est le 21 Décembre que tout doit se terminer, pas besoin de penser aux cadeaux, enfin, ça dépend de l'heure où tout doit péter, si c'est le soir, on peut faire une petit fête dans la matinée.
Et puis après, trop fatigués, on dormira et on verra rien arriver.

Isabelle

Si on doit mourir demain

Cette phrase m'inspire la chanson d'Obispo et Natacha St Pierre « Si on devait mourir demain » !
J'avoue ne rien vouloir changer de mon comportement !
Bien sûr comme tout le monde j'aimerais sauver les miens !
Tiens, pourquoi pas dévaliser avant de « partir » la Française des jeux, et m'enfuir vers l'au-delà grâce à la Nasa !
Je ne veux pas comme tous ces Américains construire un abri au fond de mon jardin !
Donc on s’envolerait, ma famille et moi, grâce à ce superbe engin « inter- planétaire », et on atterrirait pareil au « Petit prince » de Saint-Exupéry sur une planète qu'on aurait choisie, loin des météorites si encore ça existe ?! Déjà qu'on devait en mourir y a une semaine, n'attirons pas la déveine !

Nathalie

Lundi 21 Novembre


Consigne 1 :

Vous écrirez la suite de " Vous saurez tout, tout, tout sur... "

La solidarité

Vous saurez tout, tout, tout sur la solidarité qui conduit à l'amour de l'autre.
Qu'est-ce que la solidarité ? C'est le lien qui nous unit aux autres. C'est rentrer en communication par mes yeux, mes oreilles, mon goût, mon toucher à la présence de l'autre.
Mes yeux me permettent de voir, de découvrir « la personne » dans toute son identité qui se trouve auprès de moi.
Le regard de l'autre me fait exister.
Mes oreilles me permettent de l'entendre mais elles demandent toute mon attention pour savoir l'écouter.
Mon goût peut se traduire également par « le goût de l'autre ». Il est comme un bon plat à déguster, différent des autres, je me dois d'en découvrir toutes les saveurs.
Mes mains me permettent d'entourer l'autre de tendresse, de lui donner des signes d'affection, d'être plus présente par le toucher.
Mes cinq sens me permettent de tout savoir de l'autre, de le comprendre et de l'aimer.

Yvette

Le cri du hibou

Vous saurez tout, tout, tout sur le cri du hibou.
- Hou ! Hou ! Pourquoi Hou ! Hou ! deux fois ?
- Parce que cet oiseau à un penchant pour cet arbuste et ses piquants. Il y a le triple Hou – qui nous donne le Hou ! Hou! Hou !
- C'est le synonyme de Aïe! Aïe ! Aïe ! ?
- Oui. Celui-ci le hibou s'en sert quand ça fait mal.
- Ça fait mal quand ?
- Quand il se pique aux branches du houx.
- Mais, tout le temps il crie la même chose, et de nuit en plus.
- Je vais vous dire, ils sont deux dans l'affaire : le jour c'est le coucou et à partir de huit heures du soir, c'est le hibou.
- Mais pourquoi donc ?
- Parce que la pendule est arrêtée le soir pour que la bonne courre voir son voyou ! Et c'est le hibou qui prend la relève – Hou ! Surtout n'allez pas le dire partout.

Claudette

La mer

Vous saurez tout, tout, tout sur la mer.
La mer l'été est très belle avec ses vagues bleues, les vacanciers avec leur caravane au bord de la route, les gens qui se baignent et qui s'amusent avec leurs enfants au ballon et font des châteaux de sable.
À la fin de la journée, à la tombée de la nuit ils commencent à préparer leurs affaires pour rentrer chez eux.
Ils reviendront demain revoir la mer si belle.

Monique

Ma voisine, Lucienne

Vous saurez tout, tout, tout sur ma chère voisine, Lucienne.
Cela fait un an qu'elle occupe le logement au-dessus du mien. La journée c'est calme, même le soir, rien à signaler. On se croise, bonjour, bonsoir, rien d'inquiétant. Discrète. Chacun vit sa vie sans s'occuper des autres, un respect total.
Moi qui suis ancienne dans l'immeuble je me posais la question : « de quoi vit-elle ? », elle va et vient, toujours souriante, indifférente aux autres locataires.
Et bien je vais vous dire tout, tout, tout sur ma chère voisine Lucienne.
Je l'invitais à boire un café pour la faire parler, avec des petits biscuits, puis un pousse-café pour l'aider à se lâcher. Je lui posais des questions sur sa vie professionnelle et personnelle, elle se livra sans difficultés à mes attentes croustillantes. Elle faisait venir des hommes d'affaire chez elle dans son appartement, et le soir allait au restaurant avec d'autres pour faire bonne présentation aux yeux de quelques vicieux.
Puis après elle se lia d'amitié avec moi et inversa les rôles. Je n'étais pas dupe : elle voulait qu'on s'associe et me présenter à tout son beau monde. Elle me proposa ses toilettes pour sortir, me soudoya pour que je la suive – car moi aussi j'étais bien physiquement, comme elle.
Je lui proposais de venir boire le café et le pousse-café mais d'oublier ses propositions qui pour moi n'étaient pas bienvenues, et seraient mal vécues.
Maintenant vous savez tout, tout, tout sur ma chère voisine.

Marie

Surtout rien

Vous saurez tout, tout, tout sur rien. Savoir tout sur rien c'est déjà beaucoup. Car la connaissance nous apporte toujours quelque chose. Et rien n'étant pas synonyme de vide, ni de néant...
Mais qu'est-ce qu'il est ennuyeux ce préambule ! Non mais je me prends pour qui ?
Bon, si j'écris sur rien c'est que c'est tout ce qu'il me vient à l'esprit.
Alors, voyons, comment remplir cette page ? Vous saurez tout, tout, tout sur... ma vie ? C'est une petite existence de rien du tout qui ne mérite pas une ligne.
Sur une chanson que, l'air de rien, j'aime fredonner quand ça ne va pas du tout ?
Sur les petits riens de chaque jour qui rendent la vie plus belle tout à coup ?
Sur des vauriens qui cassent et qui abîmes tout ?
Non, vraiment, rien ne me vient à l'esprit en réponse à cette consigne qui ne m'inspire pas du tout. Mais comme mieux vaut rire de rien que de pleurer de tout, je ne vais pas m'en faire et, sur la deuxième consigne j'écrirai un petit rien qui ne pourra qu'être mieux, après tout.

Isabelle

Le Chocolat

Vous saurez tout, tout, tout sur le chocolat.
C’est dans une cabosse qu’il a élu domicile.
Il a traversé les océans pour débarquer dans nos villes.
Nous l’avons adopté dès qu’il est arrivé.
Nous le consommons de différentes façons.
- Le matin en accompagnement pour le petit déjeuner.
- A midi à la fin du repas, un carré avec le café.
- A 16 heures pour le goûter.
Il garnit et décore nos gâteaux  pour notre plus grand plaisir.
Qu’il soit blanc, au lait ou noir il fond dans la bouche et parfume nos papilles.
Ils ont des noms enchanteurs et nous laissent rêveurs.
Noël arrive, découvrez bien vite ces boîtes et ces paquets de chocolats raffinés.

Nadine DC

Les animaux de la maison

Vous saurez tout sur.....
Il y en a à poils longs
Où l'on s'accroche les doigts,
Et qu'il faut caresser régulièrement.
Il y en a à poils courts
Qui nous laissent une sensation de velours.
Il y en a des longs, des souples, des soyeux
Des fermes,des élégants.
Il y en a des grands, des musclés, des sveltes, des ronds,
Des intelligents, des curieux, des indépendants
Qui aiment plaire, doux affectueux, discrets.
Bref !
Tous les jours, je les caresse
Et je ne m'en lasse jamais.
Je sais tout, tout sur... nos amis à quatre pattes.

Gaëlle

Consigne 2 :

Écrire c'est …

 

Écrire, c'est....
Prendre le temps de penser,
Et de poser sur papier
Nos empruntes d'amour, de colère ou d'amitié.

Écrire, c'est....
Pouvoir hurler en silence
Sa douleur en toutes circonstances.
C'est crier avec élégance.

Gaëlle

 

Écrire c'est, sur un sanglot,
Se forger un cœur d'airain
Prendre une plume d'acier
Mettre sa main légère
À droite, sur du papier
Et puis laisser
Courir les mots
Leur lâcher la bride
Les voir prendre
Le galop
Et foncer
Comme des bolides
Sur des lignes – indigo.
Ensuite leur mettre
Un frein solide
Avec ordre de s'arrêter
Pour ne jamais mourir de rire
Demain, sur un autre papier.

Claudette

Écrire c'est s'obliger à penser, c'est traduire les sons du langage par des signes.
C'est valider une parole donnée, c'est vouloir laisser une trace dans l'histoire pour les générations futures afin qu'elles puissent tirer une leçon leur permettant d'éviter les erreurs du passé.
C'est un moyen de communication et d'échange. Les écrits permettent un accès à l'inconscient.
Écrire donne le plaisir de découvrir ses impressions, ses sentiments, ses joies, ses peines, de vivre plus intérieurement.

Yvette

Écrire c'est une renaissance, une liberté d'expression, tout est permis dans l'écriture sauf de faire des fautes d' orthographes.
Écrire c'est la joie de raconter sa vie passée, son bonheur. Écrire sa biographie c'est un privilège, et un grand honneur.
Écrire des valeurs c'est gratifiant, écrire cela permet de s'évader, de s'envoler par nos pensées.
Écrire c'est bien et payant car nous savons qu'à un moment donné on sera lus. L'écriture c'est une vie qui ne connaîtra jamais de fin.
Écrire c'est un livre qui sera prêt à être feuilleté.
Écrire c'est la connaissance pour chacun.
Écrire c'est bien quand on sait écrire.

Marie

Écrire c'est imaginer, raconter, expliquer, informer.
Écrire c'est communiquer, ne pas rester enfermé dans ses névroses, ses secrets.
Écrire c'est tendre la main pour former des lettres sur le papier et, par ce biais, la tendre aux autres pour partager une expérience, un bonheur, une vérité...
Écrire c'est s'évader, laisser notre inconscient, comme dans un rêve, nous emmener sur des chemins que nous n'oserions jamais emprunter.
Écrire c'est changer de personnalité, être une autre tout en voyant le même reflet dans le miroir.
Écrire c'est pour moi, pour les autres, ou pour personne.
Peut-être qu'écrire c'est tout simplement exister.

Isabelle

Écrire c'est, pour moi, apprendre à mieux écrire le français pour, quand je ferais des lettres et des papiers, éviter de faire trop de fautes.
Car je ne suis pas beaucoup allée à l'école, je l'ai quittée trop jeune et maintenant je le regrette.

Monique

Écrire : verbe d’action du 3ème groupe.

- C’est gribouiller un petit mot à une amie.

- C’est marquer des images sur un calepin.

- C’est noter des expressions sur une page.

- C’est publier un livre.

- C’est inscrire des idées sur un support choisi.

- C’est orthographier des mots.

Au total c’est coucher des mots sur un support quelconque afin de s’exprimer, de défendre ses idées.

OSEZ ECRIRE...

Nadine DC

Lundi 28 Novembre

Consigne 1 :

A quoi rêvait Lucy, notre ancêtre, en regardant vers le ciel ?

Tous les soirs Lucy adorait sortir pour aller admirer le ciel, seule, mélancolique, toujours au même endroit, derrière la maison où elle vivait avec son maître.
De son coin favori elle en perdait pas une. Des étoiles la regardaient, d'autres filaient, la lune l'éclairait, que de belles choses la nuit. Les étoiles filantes l'attiraient à chaque passage, la lune se faufilait parmi les nuages, et réapparaissait. Lucy était plus heureuse à contempler ce spectacle nocturne que son maître pantouflard, toujours devant sa télé et son journal.
Elle rêvait tous les soirs de devenir elle aussi une étoile filante. Elle se prenait au jeu, être une étoile filante, dire bonjour à la lune, et se promener dans le ciel éclairé des nuits chaudes d'été. « Mon maître ne me comprend pas, je ne suis qu'un animal mais j'ai aussi des envies de nature, de spectacles, car il y a des jolies choses à voir et qui mérite d'être vues. »
Lucy aimerait s'envoler vers la lune, mais voilà, ce n'est qu'un rêve.

Marie

Lucy, seule dans la nature, ouvre son regard sur l'inconnu qui l'environne.
Elle s'interroge sur l'immensité de l'Univers et se met à rêver.
Les yeux grands ouverts la nuit, elle s'imagine être un singe qui grimpe d'arbre en arbre grâce à ses pattes et à ses bras, mais il ne faut pas rêver, grâce à ses pattes elle tient debout et ses bras lui permettent de cueillir des fruits de branche en branche.
Mais il fait bon rêver lorsque les étoiles apparaissent dans la clarté de la nuit et qu'elle entend le chant du hibou. Elle n'est pas seule, la nature lui parle.
Le matin, en regardant le ciel si bleu qui l'invite à se mettre debout elle avance vers celui dont elle a rêvé la nuit précédente. Elle l'imagine beau, c'est alors qu'elle se regarde dans un ruisseau pour essayer de découvrir son visage. Elle aimerait tant que son rêve devienne réalité.

Yvette

Lucy, la première Miss Monde, rêvait de soleil ! De confort, la pauvre fille n'avait qu'une grotte, fraîche l'été, chaude l'hiver, sans eau courante.
Lucy, ancêtre de Sainte Luce, ne s'éclairait pas à la bougie. Peut-être dansait-elle le saut de puce pour se réchauffer.
Avait-elle une famille ? Comment savoir si Lucy était vierge ou mère à plein temps d'une ribambelle d'enfants ? Un homme sans histoire, même à la préhistoire, avait-il eu le pouvoir de la faire pleurer ?
Pauvre petite nouveauté sur la terre qui commençait à rêver d'avenir meilleur, sans bagages et les yeux ailleurs.
Mais qui sait si Lucy aimait rire d'un ton moqueur pour masquer son manque de savoir, et si elle avait eu peur le jour où l'homme la regarda de haut quand celui-ci s'est tenu debout ?
« L'animal » aurait-il dompté Lucy pour en faire une femme ? Je n'en sais rien, voilà le drame.


Claudette

Lucy songeait que les étoiles brillaient et que le ciel était bien dégagé, sans un nuage pour lui cacher le beau spectacle de cette nuit d'été.
Si elle avait su où se perdrait l'humanité n'aurait-elle pas sabordé l'évolution de son espèce, voire même la supprimer ?
En regardant les étoiles Lucy ne se doutait pas qu'un jour le ciel serait encombré de satellites qui permettraient de regarder la télé et de nous espionner, de nous guider par GPS avec voix automatisée sur les chemins de campagne où nous nous serions égarés. Lucy, les autoroutes goudronnées, les maisons bétonnées elle n'aurait jamais pu penser que cela existerait.
Non, perdue dans la nature, Lucy se contentait de rêver à ces points lumineux au-dessus de sa tête qu'elle cherchait à attendre sans jamais les toucher. À ces traits dans le ciel après lesquels elle courait sans pouvoir les rattraper.
À cette forme blanche ronde qui certains soirs la fixait et l'éclairait comme pour en faire la star d'un film muet.
Lucy rêvait que demain il ferait jour et qu'il fallait maintenant se coucher.

Isabelle

 

Lucy sortit de sa tanière,
Elle regardait ce ciel de traîne
Et elle se demanda : « Que faire ? Où aller ?
Ah ! Si je pouvais m’envoler,
Je volerais au-dessus des montagnes,
J’irais dans les villages,
Et là, je m’installerais à la terrasse d’un café
Pour boire un petit jus et manger des beignets.
Je me trouverais un coin sympa
Où j’élèverais mes bébés.
Je me baignerais dans l’océan
Pour avoir un teint de pêche,
Mais je rêve ! Est ce que tout cela existe ?
Suis-je au pays des malices ?
Si oui, je reviendrai un autre jour
Pour voir si cela existe. »

Nadine DC

 

Consigne 2 :

Vous devez confier votre animal domestique à un ami pendant les vacances. Rédigez à son intention un texte explicatif sur le comportement de votre animal, les soins à lui apporter, etc... pour qu'il puisse s'en occuper au mieux.

Mini petite chatte

Je pense que tu vas bien depuis notre entretien au téléphone. Voilà, le jour des vacances arrive et je suis très inquiète de devoir me séparer de ma petite chatte Mini car elle suit un traitement vu sa maladie.
Comme tu sais elle fait des crises d'épilepsie, c'est bien pour cela qu'elle ne peut pas venir avec nous. Je t’emmènerai sa litière et tous les jours il faudra que tu la nettoies car elle est très fragile et ne supporte pas la saleté.
Dans une assiette, tu lui donneras trois fois par jour ses croquettes au poisson et pas d'autres sinon elle mangera pas - surtout pas de thon en boite sinon elle va rejeter les croquettes – et trois bols remplis d'eau. Avec tout ce que je t'ai amené ce sera suffisant.
Son traitement pour ses crises d'épilepsie : tu lui mettras dans la bouche cinq gouttes trois fois par jour, et un comprimé par jour dilué dans son bol d'eau.
Ne t'inquiète pas, Mini est très douce et affectueuse. Ferme la porte de ta chambre sinon elle viendra se coucher près de toi. As-tu bien compris ?
En attendant à demain, bisous, bisous, de t'entendre au téléphone.

Marie

Le portrait de Pinceau

« Pinceau » est une chatte noire avec une queue en partie blanche. Elle est très affectueuse et mon départ en vacances m'oblige à la confier à un ami. C'est mon voisin.
Je laisserai ouverte la porte de la salle de bain pour qu'elle puisse dormir le soir au chaud.
Dans la journée elle aime bien vagabonder dans la nature.
Il suffit que le matin elle trouve son assiette bien remplie de pâté que vous mélangerez avec du riz ou des pâtes.
Une écuelle remplie d'eau lui permet de se désaltérer pour la journée.
À l'heure de midi elle vous tourne autour, et même vous griffe si vous ne la servez pas assez rapidement.
Évitez d'ouvrir la boite devant elle, vous n'aurez aucune chance de mélanger le pâté au riz. Son festin est de déguster seul le pâté.
En dehors de ces repas elle dort tranquille, de préférence sur une couette car elle apprécie tout ce qui est doux.
Si vous prenez le temps de la caresser, elle vous tournera autour « comme une chatte ».

Yvette

Tableau pratique pour mon chien propre et sans tiques

Bien recevoir Émile, que j'adore, mon chien basset de trois ans. Et toi Dominique, mon ami depuis trente ans, lave-toi bien les mains avec du chlore avant de le caresser.
J'ai dit : « Il mord pas ! », mais en cas de surprise donne-lui un sucre de canne trempé dans du café.
S'il est content, après ça, prends sa laisse de cuir doré – ne serre pas sinon il te mordra ! Et vas le promener en ville devant et derrière l'opéra. Tu le sais, mon chien est mélomane, il aime aboyer ! Fais attention au vent, Émile craint la Tramontane et l'humidité. S'il a froid, mets-lui son petit manteau ciré et prends son os dans ta poche pour le faire jouer.
Et si le temps est moche parce qu'il est pourri, couche-toi avec lui dans sa niche, j'ai dit !

Claudette

Patachou

Christelle,
Comme convenu, je te laisserai mon petit toutou Patachou lundi prochain à 14 heures.
Voici quelques recommandations simples :
- Le matin, il faut le promener 30mn maximum sur la promenade du Lido. Au retour il aime boire 25cl de lait tiède (pas plus de 20°) avec 4 biscuits Toutiffruiti, et ensuite il se repose jusqu’au repas de midi.
- C’est son moment préféré, tu lui feras un petit plat composé de 100grs de viande hachée que je réserve tous les jours chez le boucher du coin rue de « L'Exagération » avec 50grs de riz Thai de Camargue. Après ce repas, une promenade de 45mn est nécessaire sur l’avenue du Tennis pour qu’il digère, et en rentrant s’il est fatigué il rejoindra son panier, sinon il faudra jouer avec lui et sa balle une bonne heure.
- N’oublie pas de lui donner quatre carrés de chocolat au lait « Bon pour le moral » à 16h30.
- Je ne veux pas t’ennuyer, pour le soir c’est pratiquement comme le midi, il faut seulement ajouter un verre de jus de fruit grenadine 100% naturel.
- Ah j’oubliais, à 20h15 il regarde son émission télévisé « Scoubidou », il adore, s’il aboie à la fin de l’émission ne t’inquiète pas, c’est tout simplement qu’il veut regarder l’autre épisode. Après quoi, il ne restera plus que le brossage des dents et de sa robe et un petit tour dans le jardin pour qu’il passe une bonne nuit.
Je pense que tout ceci n’est pas trop contraignant et que tu t’en sortiras bien.
Bisous et à dans 15 jours.
PS : Ne lui serre pas trop son collier lors des promenades.
Il faut lui peser les aliments car il est au régime, ci-joint le tableau.

Nadine DC

Poussy

Mon cher ami, je te confie donc ma Poussy. C'est une petite chienne gentille – un peu capricieuse parfois il est vrai – qui aime qu'on s'occupe d'elle.
Il ne faut pas la négliger, lui nettoyer les yeux et les oreilles régulièrement. Bien qu'un caniche ne perde pas ses poils veille à bien la brosser.
Il lui faut trois promenades quotidiennes, elle aime prendre l'air frais mais ne la sort pas trop tôt le matin ni trop tard le soir. Rase bien les murs et évite les chihuahuas et les bassets. Enfin, tout ce qui ressemble à un de ses congénères car elle en a peur. Et ne t'étonne pas si tu te retrouves quasiment sous les rues d'une voiture quand elle t'auras entraîné de l'autre côté de la rue pour les éviter.
Dans son nécessaire se trouve tous ses produits d'hygiène et de santé. Elle n'est pas malade mais on ne sait jamais, elle n'est pas à l'abri d'une diarrhée.
La muselière ? Oh, c'est juste pour lui donner à manger et à boire que tu dois la lui retirer. Mets des gants tout de même car pour son âge elle a une bonne dentition.
Prévois de dormir sur le canapé car une fois installée sur ton lit je ne pense pas qu'elle te laisse t'y coucher.
En cas de problème tu pourras toujours me joindre sur mon portable mais ne t'en fais pas, trois mois ça passe vite tu sais.

Isabelle