Les Textes de L'atelier La Plume Libre du mois de Novembre 2012

 

Lundi 5 Novembre

Consigne 1 :

Le corbeau et le renard se sont réconciliés. En vous aidant du texte de départ, vous reformulerez l'histoire.

 

Le Corbeau et le Renard

Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
"Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. "
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. "
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

Jean De La Fontaine

 

Maître corbeau, expert culinaire
En fromages peu ordinaires
Rencontre maître renard, autre expert
Mais en volailles de volière.
- Hé bonjour monsieur du renard
Où allez-vous de ce pas hagard.
Le renard un peu déprimé lui répond
Qu'il avait découvert un rare chapon
Mais qu'il ne savait pas comment le cuisiner
Maître corbeau s'écrie : « Ça tombe bien !
Je cherchais une nouvelle manière d'accommoder mon fromage italien
Nommé du nom barbare de gorgonzola.
Je te propose d'allier ton chapon et mon fromage que voilà,
Et nous allons passer un bon moment à nous remplir l'estomac.
Ce La Fontaine voulait trouver une morale à notre histoire
Mais le corbeau et le renard ne se détestent même pas. »

Pascal

 
 

Maître Renard dans son terrier caché
Se délectait tout seul d'un camembert moelleux.
Maître Corbeau par l'odeur alléché
S'approche doucement du maître des lieux.
- Hé bonjour, compère Renardeau
Quel mets délicieux, reste-t-il un morceau ?
- Bonjour vieille corneille,
Je me sens un peu seul avec mon camembert,
Même sans demande je t'en aurai offert.
Car un dîner à deux est plus profitable,
Et deux amis se doivent de partager leur table.
À ces mots le corbeau ne se sent plus de joie
Et sans hésitation lui saute dans les bras.

Marie-Christine

 

Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé ! Bonjour monsieur du Corbeau,
Comment allez-vous aujourd'hui ?
Vos douleurs d'hier ont-elles disparues ? »
À ces mots le Corbeau se prit d'un
Grand intérêt pour maître Renard,
Et lui répondit : « Tenez la moitié
De mon fromage, que bien vous fasse. »
Le Renard s'en saisit et dit : « Merci,
Mon bon monsieur, le bon Dieu
Vous le rendra, à charge de revanche. »
Le Corbeau, heureux d'avoir partagé
Son repas lui dit : « À demain,
Monsieur Renard et n'oubliez pas,
Donnant-donnant. »

Marie

 
 

Mais c'est un bon fromage
Que vous tenez là ? Ma foi,
Voulez-vous qu'on partage ?
Je vous offre quant à moi,
Une bouteille de Bordeaux.
Et moi, j'amène la baguette !
Cria la pie à tue-tête.
Pique-niquons au bord de l'eau !
C'est ainsi que les trois compères
Firent la fête et s'amusèrent.
Comme quoi l'air du partage
Vaut bien un fromage
De vache ou de brebis,

Pardi !

Danièle

 

Maître Corbeau sous un arbre allongé
Attendait patiemment son compère injustement accusé
D'avoir subtilisé un fromage,
En abusant de la naïveté de l'animal au beau plumage.
- Hé ! Bonjour, monsieur du Corbeau,
S'écria Renard avec un paquet cadeau.
L'oiseau ne se sent plus de joie
Et ouvre le paquet au fond des bois.
Il y trouva des gourmandises
Qui lui firent oublier sa bêtise.
Entre eux, fini les entourloupettes
Désormais, ils partagent le fromage, la banette et la piquette.

Gaëlle

 

Le Corbeau, fier comme un paon et se tenant droit comme un « i », s’apprêtait à manger le morceau de fromage qu'il avait trouvé dans les bois lorsque le Renard caché dans son coin sortit brusquement, attiré par l'odeur de nourriture.
Il interpella le Corbeau et lui dit : « Monsieur, nous sommes tous les deux seuls dans ce bois désert et nous sommes affamés. »
Le Corbeau, méfiant et réticent dit « en se forçant » bonjour au Renard.
Il cachait comme il pouvait son fromage et le Renard lui dit tout haut : « Dis, je vois ton jeu et ton nez ressemble à un puant de brie alors tu vas sortir ta becquetée et on va partager ce bout de fromage, si tu le veux bien. »
Vexé comme un pou, le Corbeau sortit la proie et ils se jetèrent tous les deux dessus comme des fous.
Le Corbeau mangea tout sauf la croûte et le Renard se retrouva sans rien.
Ce dernier ne trouva que le moyen de jeter la croûte moisie en pleine figure de l'autre et il ne se réconcilièrent jamais.

Christine

Le flatteur, surnommé "beau parleur" (pour les connaisseuses), guettait sa proie le long des trottoirs à longueur de journée sans jamais s'embêter...
La belle, toujours aussi distraite et enjouée, s'y promenait par hasard ! Aussitôt, le flatteur ne commit pas d'erreur, sûr de sa valeur de beau parleur,
et lui tint à peu près ce langage:
« Hé ! que vous êtes jolie avec vos souliers vernis, que vous me semblez belle, chère demoiselle, sans mentir si vos dessous sont aussi jolis que vous, vous allez faire des JALOUX ! »
A ces mots, la belle ne se sent pas de joie, le trouvant plein d'esprit et fort sympathique rien que par ses mots, bien qu'osés ils la firent bien rigoler ! Il était de plus fort dynamique avec ses mots magiques tout droit sortis d'une fable !
La belle tombe sous le charme de ce "grand romantique " !
Connaissant pourtant la musique elle ne semble pas à ce discours allergique et accepte de déguster un bon café avec lui, qui lui semblait gentil !  
Elle pose délicatement sa veste de vison sur la chaise du café où il l'avait invitée !
Le flatteur s'en saisit aussitôt et dit :
« Ma chère demoiselle, sans vouloir faire de zèle, sachez que l'hiver est venu, je ne tiens pas à finir (mourir) comme la cigale et la fourmi tout démuni !
Apprenez que tout flatteur vit au dépend de celui qui l'écoute, cette leçon vaut bien votre veste de vison qui me tiendra chaud en cette mauvaise saison ! » 
La demoiselle dépitée de voir son rêve s'envoler,
honteuse et confuse jura, mais un peu tard dans son cafard, qu'on ne l'y prendrait plus et que désormais "les beaux parleurs" pourront aller se "rhabiller", s'il lui vient de se refaire flatter !

Nathalie

Consigne 2 :

« L'escale fut peu banale... ». Vous écrirez la suite en utilisant le maximum de terminaisons en 'al'.

 

L'escale fut peu banale, et que de chacals à l'arrivée, c'est phénoménal cette idée de manger de la viande halal.
Demain elle présentera son journal, Claire Chazal et Étienne Martial les épreuves sportives.
Le Canal du midi est sorti de son lit, demain le carnaval sera annulé pour cause d'intempéries.
Les fiançailles de Malorie arrivent, faut pas oublier les alliances. Ils vivent en marital et c'est bon pour le mental.
C'est bon de déjeuner ensemble le soir pour le moral.
Arlette a allaité ses six enfants ; son mari des logis est maréchal.
Et Chantal mange beaucoup de fromage cantal dans le Cantal.

Marie

Quoiqu'en dise l'amiral ce souvenir restera dans nos anales !
De mon premier voyage en tant que simple "mousse" … même si notre voilier était bancal ! 
Après un déjeuner bien arrosé de côte du Rhône (ni fleur ni couronne) qui à force nous piquait les amygdales !! Quel régal à base de viande halal loin d'un repas frugal et loin du saint Graal, en bons marins que nous sommes,
L'escale fût peu banale quand Gérald sauta de notre rafiot.
QUELLE RIGOLADE ET QUELLE BALADE QUI RESTERA GRAVÉE DANS NOTRE MEMORIAL, CHER AMIRAL !

Nathalie

L'escale fut un peu banale au bord du canal du Cantal.
Tout le monde sortit du bateau bancal pour visiter le musée de Chantal.
C'était illégal de rentrer à l'intérieur sans présenter nos papiers d'identité mais cela m'était égal.
Notre guide Pascal avait chaud et se mit à poil... on ne peut pas dire que c'était un régal de voir ce spectacle !
Il sortit les annales de son sac d'une façon brutale sans avoir le moral. Il avait mal et tout était sale.
Cette histoire banale sortit dans le journal intitulé « Le Cardinal ».

Christine

 
 

L'escale fut peu banale
Bien que l'amiral fut amical
Le hic c'est qu'il était amoral
Son père déjà était anormal
Son grand-père antisocial
Alors quand il sortit son arsenal
Personne ne trouva ça banal
Même quand il traita chacun de chacal
D'animal, d'infernales libidinales
Il tua toutes les passagères légales
Et surprit tout le monde en épargnant les mâles
Quand il eut fini sa besogne létale
Il cria : « Tout le monde remonte à bord »
Et le paquebot appareilla aux aurores multicolores

Pascal

 

L'escale fut peu banale
C'était dans le journal,
Celui de Claire Chazal.
Il s'agit d'un cheval
S'appelant Perceval
Venant de Montréal
Pour gagner Mireval
Où l'attendait Pieral.
Car ce micro-cheval
Qui n'était pas normal
En avait plus qu'assez de
Supporter Chapsal
Qui l'avait acheté au patron de Canal
Et se croyait cow-boy au temps d'OK Corral

Marie-Christine

 

 

L'escale fut peu banale à Cancale.
Avait accosté récemment le bâtiment du pirate Archibal,
Profitant de quelques vacances hivernales.
Et, suivant les recommandations de son signe astral
Il avait jeté l'ancre avec son animal tropical.
Avec sa jambe de bois, il était bancal mais génial.
Ses soirées étaient toujours théâtrales et infernales,
Il s'imbibait de boissons et devenait alors très jovial.
Sa dernière surprise-partie fut triomphale.
Ils firent un malaise vagal
Et on les retrouva à l'horizontale par un froid glacial.
Sur sa pierre tombale étaient gravées les initiales
De ce colosse marginal et de son ami original.

Gaëlle

 


Lundi 12 Novembre

Consigne 1 :

Le Boustrophédon : Poème de l’antiquité grecque dont on lisait le premier vers de gauche à droite, le 2ème de droite à gauche, le 3ème de gauche à droite… etc. (à la manière des sillons tracés dans un champ par un bœuf).



L'automne flamboyant est là
tnev nos te selanitam semurb ses cevA
Qui chasse les pluies et les feuilles
tnemetèrcsid ertiarappa tnassiaL
Champignons et châtaignes
seélliev sesueruelahc ed ruoP

Gaëlle

 

L'hiver approche bientôt
setruoc sulp tnos seénruoj sel tE
Cela est bien triste
alec emmoc tse'c siaM
Je rêve d'un amoureux
eénimehc el ed nioc uA
Pour réchauffer mon corps
diorf el rap irolodne tnemetèlpmoC

Christine

 

Un rêve de te revoir
segnadnev sel tôtneiB
Arrivent, on va passer du bon temps
arelogir no elbmesnE
La main dans la main
avaj al snoresnad suoN
Et unirons nos corps impatients

Marie

Voici l'automne et ses belles couleurs
erutan al tnenimulli iuQ
De ses teintes flamboyantes
trev ua eguor ud tnessap iuQ
Du jaune au marron, une véritable palette
Dxuenimul te sesnetni snot eD

Paulette

 

L'automne et ses couleurs sombres
enurb te norram ,essuor tôtulP
M'apaisent lorsque je m'immerge dedans
serucsbo snosiadnorf xua stêrof seL
Font voleter quelques feuilles
iom rus tnemetaciléd tnesop es iuQ

Pascal

 

Les feuilles d'automne volen
senrom te senotonoM
À la saison d'automne
etroM

Nathalie

Consigne 2 :

« J'aurais volontiers frappé moi-même ce monstre de douze coups ! » Vous écrirez la suite.

J'aurais volontiers frappé moi-même ce monstre de douze coups au cours du repas de Noël !
Mes amis avaient eu la gentillesse de m'inviter à dîner pour partager un moment de bonheur, de joie, de rires, etc... et je leur avais offert un énorme bouquet de roses de toutes les couleurs.
Je me réjouissais à l'avance, mais quelle ne fut pas ma surprise en arrivant chez eux de voir devant moi leur cousin – un grossier personnage très grand et à la limite de l'obésité. Il était vulgaire et parlait comme un goujat.
Je me contenais, je me retenais de lui jeter en pleine figure mon assiette bien remplie de dinde toute chaude.
Je n'en pouvais plus et, quand le dessert arriva, je perdis le contrôle de mes émotions et j'attrapai violemment le grand plat de la bûche de Noël.
Je me levai brusquement et écrasai la bûche en pleine figure de cette ordure.
Il m'attrapa d'une seule main et me mit par terre. C'était devenu un corps à corps indescriptible.

Christine

J'aurais volontiers frappé moi-même ce monstre de douze coups !
Il était presque minuit et l'horloge du salon allait bientôt sonner. Je m'étais armé d'une poêle à frire bien lourde, et je l'avais bien en main.
Cette poêle était une arme redoutable, et à chaque fois que l'horloge sonnerait, j'abattrais la poêle sur la tête de ce monstre.
Au bout des douze coups de minuit, il devrait être anéanti, je n'aurai plus qu'à faire disparaître son corps.

Dominique

J'aurais volontiers frappé moi-même ce monstre de douze coups ! Mais dans cette nuit noire et profonde une main s'abattit avec force sur mon épaule, m'empêchant d'accomplir mon geste. Je me retournais et vis un homme cagoulé qui me dit d'une vois rauque : « Laissez, je m'en charge volontiers, il y a bien longtemps que j'aurai dû le faire. »
Prise de panique, je m'enfuis à toutes jambes vers la sortie en étant à la fois inquiète et soulagée.

Paulette

J'aurais volontiers frappé moi-même ce monstre de douze coups !
Bien sûr, si j'avais eu le choix j'aurais choisi la hache plutôt que le couteau ! La hache a un charmant côté moyenâgeux qui n'est pas pour me déplaire.
Je me vois en bourreau masqué en place de Grève, porté par la foule hurlante, excitée par l'exécution.
Prenant mon temps, je découperais un à un les membres en commençant par les mains, puis les pieds ; les coudes et les genoux, puis les bras et les jambes jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un tronc sanguinolent.
Et puis, j'infligerais de profondes entailles au niveau du dos, et enfin je séparerais d'un coup sec la tête grimaçante qui roulerait dans un geyser de sang sur le sol.
Eh oui, hélas, soupirais-je en portant ma tasse de thé à mes lèvres, j'aurais bien effectué cette besogne moi-même, mais je suppose que ce genre de pratique se perd en notre belle Angleterre.

Pascal

J'aurais volontiers frappé moi-même ce monstre de douze coups !
J'aurais bien frappé de toutes mes forces ce monstre de douze coups de couteaux tellement j'avais de la haine contre lui.
Quand j'étais petite, il me faisait toujours peur. Je voulais le tuer mais je l'ai raté. La prochaine fois je ne le raterai pas car je prendrai un fusil.

Monique

J'aurais volontiers frappé moi-même ce monstre de douze coups !
Elle a été trop gentille ma voisine du dessus, tous les soirs son mari rentrait saoul et lui faisait des histoires qui n'avaient pas lieu d'être.
La pauvre, elle tenait bien sa maison, même trop, le dîner était prêt et lui toujours en train de crier, déménager les meubles, les enfants pleuraient, c'était pénible d'entendre ça.
Il se faisait des idées et cherchait dans tous les placards, les chambres, sous le lit pour voir si elle y cachait pas un amant.
À force, la pauvre voisine a craqué, elle a pris son revolver dans le tiroir de l'armoire et quand il dormait, qu'il dessaoulait elle a tiré deux coups dans la tête.
J'aurais volontiers frappé moi-même ce monstre de douze coups, et bien avant, et plus. J'aurais pas attendu si longtemps à sa place.
On l'a acquittée car elle a été reconnue victime de son mari.

Marie

« J'aurais volontiers frappé moi-même ce monstre de douze coups », ce sujet est justement d'actualité !
Cette femme qui, pour réagir aux mauvais coups de son époux jaloux ne voulant que la posséder, a fini par le « planter » - non pas de douze coups comme dans le roman d’Agatha Christie car un seul a suffit, mais fatal (c'est bon pour le moral !!!) - et a fini par être acquittée grâce à un avocat dévoué qui, lors de la plaidoirie, a donné tout ce qu'il avait pour la défendre, presque jusqu'à implorer le juge !
J'aurais volontiers frappé moi-même ce monstre qui l'avait bien mérité allant jusqu'à, même, la faire prostituer !
Au lieu de ça, j'ai préféré m'échapper avec mes enfants maintenant devenus grands, à l'abri, en refaisant une nouvelle vie ici où j'ai trouvé asile dans cette presque île de la ville de Sète.
Même si cet homme va la hanter à jamais, cette femme s'en est enfin débarrassée, elle est sauvée !
Elle a écrit d'ailleurs un livre où elle livre tous ses malheurs, « au nom de toutes ses sœurs » qui vivent la même chose, et de tous ces méfaits. Qu'elle se rassure, elle a fini par être ACQUITTÉE, qui est le titre de son livre d'ailleurs !

Nathalie

 

J'aurais volontiers frappé moi-même ce monstre de douze coups !
Je l'ai cherché partout mais je ne l'ai jamais vu.
Comment il était ? Il était gros ou petit ? II était moche et laid comme un monstre !

Pura

J'aurais volontiers frappé moi-même ce monstre de douze coups !
Au premier regard, il n'en valait pas le coup.
Il était posé là sur la table dans le noir.
Je pris un couteau au fond du premier tiroir,
Je ne pouvais décrire cette odeur particulière
Qui envahissait l'atmosphère.
Il était gluant, énorme, bien rond,
On pouvait même dire qu'il sentait bon.
Sure de moi et sans vague à l'âme
Je lui plantais la lame
Et découpais illico
Douze parts de gâteau.

Gaëlle

 

Lundi 19 Novembre

Consigne 1 :

Vous écrirez un récit en y intégrant les mots suivants :

Noms : joujou, égout, bijou, écrou, fou, amour
Verbes : saouler, trouer, écrouler, fouler, chouchouter
Lieux : Fougères, Chateaubourg
Personnages : Louis, Boutros Gali

Cette année, qu'on se le dise, le Père Noël ne passera pas par la cheminée mais par les égouts.
I
l ramènera avec son « amour fou » pour nous (et, pour une fois, son tournevis afin de défaire les écrous des plaques d’égouts), les joujoux et les bijoux, et pleins de bisous pour nous comme chaque année à Noël afin de nous chouchouter, et non pas de nous saouler
de bonnes paroles avec sa chanson fatidique « c'est la belle nuit de Noël » que chantait « notre bon vieux » chanteur français Tino Rossi ainsi que notre « bon vieux Père Noël » !
C'est peut-être aussi que les temps ont changés et que d'autres scénaristes ont créé depuis un film sur lui intitulé : "Le Père Noël et une ordure », témoin de notre société en déclin !
Il y a tant de S.D.F dans cette « belle société » qui a elle aussi évolué et qui a inspiré un autre scénariste, au point d'intituler son film : « Une époque formidable » (et ça ne va pas s'arranger on dirait !). Depuis la série télévisée : « La petite maison dans la prairie » on a à se faire du souci. 
Aussi, Le Père Noël a décidé qu' il n'allait pas se
fouler ni s'écrouler de fatigue après sa tournée, et encore moins se trouer les chaussettes à force de marcher car il fera une partie du trajet en train !
Il fera une halte à la gare de Fougères où l'attendront des légionnaires pour l'escorter et ils feront leur arrêt à Chateaubourg
 où il empruntera les plaques d’égouts,  accompagné de son fidèle ami Louis et de carrément toute l'organisation mondiale des nations unies, représentée par son président qui est nul autre que BOUTROS GALI en personne ! Quelle arrivée majestueuse.
Cher Père Noël, tu sais comme à ton habitude rester « humble » pour autant,
mais pas pour nous car est-ce bien de bon goût de t'attendre au niveau des plaques d’égouts !  
PETIT FARCEUR MOQUEUR ! NOUS T'ATTENDRONS MALGRÉ TOUT DE BON COEUR ! « sans rancune aucune » !

Nathalie

Ah ! Ces fêtes de Noël, avec les éternelles courses aux joujoux, aux bijoux, ces heures passées à fouler le bitume.
Tous ces cadeaux d'amour qu'il va falloir que je trimbale cette année à Fougères où m'attend mon petit Louis qui me saoule au téléphone avec ses interminables commandes.
Sa mère me dit qu'il est fou d'impatience et qu'il compte les jours.
Moi, écroulée sur mon canapé je compulse mes listes, tout en chouchoutant Boutros Gali, mon chat mi-persan, mi-chat d'égout, enfin de gouttière !
Les finances suivent-elles ? Vu le tour d'écrou de cette année, mon bas de laine est troué. Mais malgré tout, comme chaque année ici à Chateaubourg, Noël sera gai !

Marie-Christine

Pour l'anniversaire de Louis, nous avons été invités à Fougères, dans le parc du château ! Nous nous sommes amusés comme des fous !
Puis, vint le moment des cadeaux, il eut un joujou qu'il réclamait depuis longtemps, un très beau bijou que lui donnèrent avec amour ses grand-parents. Il fut très gâté, très chouchouté !
Soudain, Mr Boutros Gali arriva de Chateaubourg, les bras chargés de cadeaux et avec une caisse de champagne. Tout le monde était en liesse !
À la nuit tombée, quand tout le monde était prêt à partir, un des invités s'écroula, saoul, près d'un égout dont l'un des écrous avait sauté : le matin, un ouvrier avait fait un trou sur le trottoir. Malheureusement, en tombant il se foula le pied. Après une très belle journée, cet événement fut un peu gâché par ce malencontreux incident !

Paulette

Louis se rendait à Fougères. Il allait fouler la terre de ses ancêtres. La vision des ruines écroulées le rendait fou. Il repensait à son enfance, à ses joujoux que sa mère, pleine d'amour lui avait offert, pour le chouchouter.
Ensuite, les ennuis à Châteaubourg avaient commencé.
Pour un bijou, il avait troué la peau d'un notable nommé Boutros Galli.
Ensuite, pour oublier, il s'était saoulé et caché au fond des égouts.
La police l'avait retrouvé et emprisonné avec un numéro d'écrou.

Dominique

Louis s'est foulé la cheville près d'une bouche d'égout. Il était fou de rage en trouvant au sol un vieil écrou rouillé tout sale à la place d'un beau bijou – bijou qu'il aurait revendu à n'importe qui pour pouvoir se saouler jusqu'à en être ivre mort. Cet état lui aurait permis d'oublier l'amour de sa vie, Boutros Gali, qui le chouchoutait tout le temps.
Finalement, il se retrouvait tout seul comme un clochard avec ses vêtements troués et sa bouteille de vin à côté de lui comme un idiot !
Il se réveilla quelques temps après sans le savoir à Châteaubourg ou à Fougères, il s'en fichait complètement d'ailleurs tant il était dans un état second complètement ivre mort.

Christine

Louis, maître des égouts de la ville de Fougères, prend son écrou, son joujou chouchouté, ne faisant fi de ses chaussures trouées, pour se rendre à Châteaubourg à la demeure de Monsieur Boutros Gali.
Arrivé sur le lieu, après avoir foulé la longue allée, le voici en train de sonner à la porte d'entrée.
- Bonjour, mon bon monsieur, merci à vous d'être venu, nous avons un problème avec le total égout de la ville de Châteaubourg, ici même à la demeure de monsieur Boutros Gali.
- Bien, répondit Louis. J'ai avec moi mes joujoux et mes bijoux, je vais jeter un œil à votre total égout.
Louis s’attelle à son travail et ne voit guère les heures s'écouler. Enfin son travail est terminé.
La porte de la demeure est ouverte et à sa grande surprise, une jeune femme merveilleuse lui sourit.
- Mon père m'a chargé de vous régler si votre travail est terminé.
- Oui, mademoiselle Gali, vous n'aurez plus de problème. Au fait, nous faisons une grande fête demain soir à Fougères, votre famille est invitée, vous joindrez-vous à nous ?
- Avec plaisir, monsieur Louis.
Louis repartit saoul et fou d'amour pour cette belle ingénue se promettant de la courtiser et de ne pas la lâcher de la soirée.

Christiane

Consigne 2 :

Vous écrirez le début d'un texte qui se terminera par : « C'est pas des dimanches formidables, ça ? ».

Fatigués de notre semaine de travail, Pierre, mon ami, et moi avions décidé de prendre la voiture pour aller passer le week-end dans un hôtel magnifique situé dans un petit village en pleine campagne. Nous avions réservé une immense chambre hors de prix avec un frigidaire rempli de victuailles et de champagne.
Nous avions dansé toute la journée du samedi jusqu'au lendemain midi sans avoir eu le temps d'apprécier le jardin de l'hôtel et les environs.
Nous nous sommes levés et, affamés, nous nous sommes jetés sur la nourriture comme des fous sans prendre de couverts pour manger. On s'est gavés comme des petits porcs en buvant directement le champagne au goulot ! Pas de ménage et nous avons tout jeté par terre avant de partir.
C'était un vieux rêve... C'est pas des dimanches formidables, ça ?

Christine

Dimanche, nous sommes allés danser à la sortie de la messe.
Au bal, tout le village était là, et surtout ce beau jeune homme qui occupait mes pensées. Quand il me vit, il m'invita à danser et me dit qu'il m'aimait.
C'est pas des dimanches formidables ça ?

La corrida était géniale, les taureaux et les toreros m'ont ravie.
C'est pas des dimanches formidables ça ?

Pendant que la cloche de l'église sonnait pour appeler à la messe, je me recouchais avec une tasse de café en compagnie de mon amant.
C'était l'hiver, il y avait du givre aux fenêtres et le lit douillet paraissait le meilleur endroit au monde.
Aujourd'hui, pas besoin de se lever pour aller travailler.
C'est pas des dimanches formidables ça ?

Aujourd'hui j'ai gagné le gros lot au loto.
C'est pas des dimanches formidables ça ?

Dominique

Derrière mon comptoir dans l'attente d'un éventuel client, je fais la liste des programmes de mes futurs jours de repos.
Prochain dimanche avec les enfants, nous irons dans la vallée d'Orlu inaugurer le parcours sportif dans les branches, l’accrobranche.
Dimanche d'après, nous descendrons plus bas dans la vallée visiter la ferme aux bisons.
Dimanche suivant, je les emmènerai au château de Lordat admirer les aigles et écouter le conférencier.
Dimanche d'après, sortie à la forêt de bambous pour terminer à la fête traditionnelle de la pomme à Mirepoix. Partir à 9h et rentrer tard le soir. Pique Nique va de soi. J'improviserai avec le temps.
Dans mon cœur et celui des enfants une phrase : C'est pas des dimanches formidables ça ?

Christiane

Tous les dimanches, les parents de Victor l'emmène déjeuner au « Subway », puis ils vont au cinéma voir ses films préférés : « Superman », « Harry Potter », etc.
Ensuite, ils passent la soirée à la patinoire où Victor s'élance sur la piste. Son visage en dit long : il se régale !
Puis, il rentre à la maison, joue à la playstation et, lorsqu'il va se coucher, il dit à sa maman : « C'était une journée magnifique ».
C'est pas des dimanches formidables, ça ?

Paulette

Les dimanches, toute la famille par pour une randonnée afin de se défouler de toute la semaine, pour se détendre du travail, avec les enfants qui vont à l'école.
Mais, il ne fait pas très bon, il pleut et il fait du vent.
Vraiment, c'est pas des dimanches formidables ça ?

Monique

Dimanche 13H30, arrivée au stade de Mèze, la pluie tombe, il fait froid. Pas question de me caler avec un bouquin sur les gradins de béton. Mon mari m'abandonne, sans regret, dans la voiture. Déjà ses joueurs arrivent... Je n'existe plus...
Je lis, j'ai froid, c'est long 14h45. Je suis dans les tribunes.
Les équipes rentrent sur le terrain et font leur tour d'échauffement. 15H00 le match commence et c'est une heure et demie de chocs, d'actions, de cris, de lattes.
Les supporters se déchaînent. Ça hurle, ça s'insulte, ça souffle dans les trompettes.
Dernière minute, les mains moites, le cœur qui s'emballe, les adversaires vont-ils égaliser ? Sifflet final ! Victoire !
Les chansons et les cris de joie dans les vestiaires... évidemment les femmes sont exclues ! Au siège sportif les joueurs se jettent sur les sandwiches et additionnent les « demis ». Ils viennent m'embrasser, la soirée ne fait que commencer...
C'est pas des dimanches formidables ça !

Marie-Christine

Elle avait décidée de ne rien faire ce dimanche-là !
Lasse de faire le ménage le week-end car trop occupée la semaine pour, à nouveau, cette fois-ci s'y coller !
Ouf ! Aujourd’hui, elle allait laisser tomber son balai et son aspirateur pour faire place à la douceur (rester au lit), tout lâcher et de ne rien s'occuper, pas même des papiers...
C'est ainsi qu'elle s'adressa sur ce ton à son chien « malin » :
- EH TOI ! Mon fidèle compagnon, j'aimerais que ce dimanche tu me laisses la paix, et sur la terrasse tu t’accommoderas... car je ne te sortirai pas !
Le chien fut surpris mais ravi, car lui non plus n'aimait pas faire pipi sous la pluie, et la terrasse était à l’abri !
Le chien accepta donc après réflexion le défi et remua la queue en guise de ravissement et de contentement, comme l'aurait fait le « chat botté », d'autant que cela ne faisait pas de lui un faignant car sa maîtresse le lui avait demandé - pour ne pas dire imploré - car fatiguée d'avoir trop marché par tous les temps, même les jours de grands vents. Elle lui installa sur la terrasse une litière pour chat sans aucune manière.
Et voilà !... « C'est pas un dimanche formidable ça » !

Nathalie

Lundi 26 Novembre

Consigne 1 :

Marabout. Vous commencerez par « Isabelle » et vous finirez par « visa ».

Isabelle belle des jours jours de Noël Noël blanc blanc des neiges comme le temps temps pourri comme l’hiver d'hier frileux le voleur de carte visa

Pura

Isabelle – Belle de nuit – Nuit blanche – Blanche Neige – Neige d'hiver – Versailles – Aïoli – Lira – R'air visa

Gaëlle

Isabelle – belle comme le soleil – soleil de minuit – minuit sonne – sonne le carillon – rions un peu – un peu beaucoup passionnément – menteur comme un arracheur de dents – dedans dehors – hors d'ici maraud – ma robe de soirée – soirée d'adieu – adieu ma concubine – bine le jardin – jardin d’Éden – Éden égal paradis – paradis enchanteur – chanteur de blues – blouse de docteur – docteur en médecine – médecine de pointe – pointe de vitesse – vitesse excessive – Sivergues en Vaucluse – Clusaz la ville – ville d'Ys – Isabelle – belle est la vie – visa.

Pascal

 

Isabelle
Belle de nuit
Nuit d’été
Théorème
Émérite
Rite sacré
Craie de tableau
Eau de vie
Visa


Isabelle
Bel ami
Amicale
Cale de bois
Bois précieux
Cieux lointains
Tintamarre
Marre de tout
Tourisme
Isthme du canal
Canalaire
Aire de vie
Visa

Dominique

Isabelle
Belle d'un temps
Tant sa robe attira
Tira de ses foulées
Les voyages de vie
Visa

Christiane

Isabelle
Belle Fleur
Fleur des champs
Chants de Noël
Elle est charmante
Mante jolie
Lie tes papiers
Pieds légers
J'ai pris mon visa

Paulette

 

Isabelle
Belle de jours
Jours de pluie
Pluie fine
Fine cette laine
Laine rouge
Rouge cette pomme
Pomme cuite
Cuite cette viande
Viande avariée
Avariée ces légumes
Hume ton nez
Nez bouché
Bouchées mon chéri

Marie

Isabelle
Belle de jour
Jour d'hiver
Vers la banque .
Que demander ?
Des relevés de comptes ?
Compte là dessus !...
Dessus ou dessous !
Deux sous de quoi ?
Quoi qu'on en pense...
Penser ça sert à quoi ?
Quoi qu'il arrive, il me faudra ma carte !
Carte bien entendu (ça va de soi)...
Visa !

Nathalie

Isabelle
Belle de jour
Jour de pluie
Pluie d'étoiles
Étoile filante
Lente caresse
Caresse de soie
Soit servie
Visa

Erwana

 

Consigne 2 :

Philo prit son filet à papillon, son panier et fila discrètement. Où est-elle partie ?

Elle est parti se promener ou pour chercher des papillons. Ou ramasser des champignons. Elle cherche ses copines pour s'amuser avec elles. Mais de toute façon on ne l'a plus vue.
Où est-elle passée Philo ? Elle ne s'est pas perdue dans la forêt j’espère ?

Pura

Philo prit son filet à papillon, son panier et fila discrètement pour aller pique-niquer dans les champs où elle pourra cueillir des pâquerettes, courir après les papillons, les attraper et les ramener chez elle pour compléter sa collection ; entre temps, elle s'arrêtera pour déjeuner, en plein air, fera le plein d'air pur, et rentrera joyeuse de cette bonne journée passée dans la nature !

Paulette

 

Philo prit son filet à papillon,
Son panier et fila discrètement chez M. Cremedemarron,
Le patissier du village qui avait pignon sur rue.
Ventru, malotru et bourru.
Philo, qui avait toujours de bons plans,
Remarqua que l'atelier de confection était ouvert à tous vents,
Elle remarqua donc, posés là, quelques macarons.
D'un pas feutré, mais d'un geste agile, de son filet à papillon
Elle rafla toutes les patesseries,
Qu'elle cacha avec filouteries.
Lui qui était malotru, dans une situation incongrue,
Se trouva fort dépourvu

Gaëlle

 

Philo s'est éloignée
Elle s'en est allée

Filet à papillon
Pour égarer Manon

Manon, sa grande sœur
Qui l'aime de tout son cœur

Philo ne voudrait pas
Être démasquée, là

Elle a pris son filet
Pour désorienter

En fait, en vérité
Elle va s'encanailler

Acheter l'héroïne
Avant qu'il se débine

Le dealer de la rue
Celui qui est si connu

Elle espère le trouver
Et vite, pouvoir rentrer

Dominique

 

Après le repas de midi, Philo quitta la maison de campagne où elle allait tous les étés avec ses parents.
Elle partit sans faire de bruit avec son filet et son panier qui lui servait de prétexte en faisant croire à sa famille qu'elle allait à la chasse aux papillons.
En réalité, elle allait au bord de la rivière rejoindre son petit ami Théophile qui l'attendait avec impatience ainsi que sa meilleure amie Sophie.
Ils se fichaient bien tous les trois des papillons à attraper bêtement comme des enfants qui auraient pu gober des mouches !
Une seule chose intéressait Théo, Philo et Sophie...
C'était de s'allonger sur l'herbe et fumer un joint qui leur donnerait plus d'inspiration pour philosopher.

Christine

Philo prit son filet à papillon, son panier et fila discrètement le cœur battant.
Elle a eu vent qu'un monstre au nom de Sparaguan avait surgi de la nuit des temps, ravageant la forêt de Candelia.
Philo mène sa bataille mais en route elle croise Zophie
- Où vas-tu donc Philo à cette heure si tardive ?
- Je m'en vais combattre Sparaguan, le déloger de la forêt de Candelia.
- Qui t'as donc appris cela ?
- Ne dis rien, dit Philo, ce sont mes parents.
- A ta place je réfléchirais, lui dit Zophie. As-tu bien pensé tes pas qui, à mon avis, ne te mèneront nulle part ?
- Comment peux-tu être si peu courageux, Zophie, je t'ai connu autrement 
- J'ai un secret pour toi Philo, lui dit Zophie. Écoute ça : avec le temps j'ai compris où mène mes pas. Qui y voit, qui n'y voit pas ce qui est, ce qui n'y est pas ce qui sera, Sparaguan n'existe pas !
- Alors, qui suis-je moi, lui dit Philo ?
- Peut-être nous, répond Zophie. Que dis-tu de Philozophie ?

Christiane

Elle est partie à la chasse, mais pas qu'aux papillons, c'est aussi un prétexte pour aller retrouver un ami de longue date. Elle ne veut pas être dérangée, avec son ami Marc elle entretien une forte amitié.
Mais qu'allez-vous penser ? Au contraire, c'est son confident, elle peut tout lui dire, ses secrets sont toujours bien gardés, ses joies, ses peines.
Tous les deux partagent le contenu du panier préparé avec soin par Philo et cela depuis des années, elle est heureuse. Puis, de temps en temps, elle attrape quelques papillons pour sa collection. Bien souvent, elle préfère passer du temps avec Marc.
Qui sait, peut-être un jour tous les deux se marieront, le temps leur dira.

Marie

Philo prit son filet à papillon, son panier et fila discrètement dans la forêt.
Cette réunion de grands-mères devenait prodigieusement ennuyeuse, elles étaient toutes là avec leurs tricots ou leurs broderies à jacasser comme des pies, à échanger les derniers potins sur telle ou telle voisine en dégustant leur thé... alors que dehors, un temps superbe invitait Philo à la chasse aux papillons !
Maintenant il y en avait là un magnifique, noir et blanc avec des petits points rouges, perché sur un arbuste... Philo se précipita en brandissant son filet et l'abattit brusquement sur la branche de l'arbuste. « Aïe ! », cria une grosse voix. Ce n'était pas le papillon qui parlait ainsi, certes, c'était le loup !!
« Où vas-tu comme ça, belle petite ? reprit-il.
- Je me suis échappée de chez ma grand-mère, répondit Philo, il y a là tout un tas de vieilles dames qui m'énervent énormément.
- Eh bien, soit ! répondit le loup, je vais te faire place nette. »
Et il s'élança vers la maison de la grand-mère tandis que Philo attrapait non seulement le beau papillon blanc et noir à points rouges mais deux ou trois autres papillons à rayures pour sa collection, avant de s'en retourner chez elle, fière comme Artaban.
« As-tu vu ta grand-mère ? Et comment va-t-elle ? lui demanda sa mère.
- Elle va très bien, répondit Philo, mais regarde les beaux papillons qu'elle m'a envoyée attraper pour toi ! »

Danièle

On la cherche partout, les domestiques sont mis à contribution, on appelle les voisins, à cette nouvelle, ils s'inquiètent.
Après avoir passé en revue toutes les pièces de la grande demeure, on entreprit de fouiller méticuleusement le jardin, et comme on ne trouvait toujours pas Philo on alerta la gendarmerie qui déploya immédiatement des moyens considérables car elle savait de quoi elle était capable.
Un hélicoptère décolla, les habitants du village se mirent en ligne, marchant lentement, regardant partout. Le jardin ne donna rien, on élargit, on regarda soigneusement dans chaque maison. Ce fut une journée très agitée, Philo restait introuvable. Et pour cause, du haut de sa montagne, Philo se demanda longtemps pourquoi tant de remue-ménage, assise qu'elle était sur son panier dont elle avait extrait un petit livre, parce que finalement elle avait renoncé aux papillons.

Pascal

A gambader dans l'immense jardin de sa tante, dans l'herbe verte, courir dans le soleil du printemps où tout s'éveille : les fleurs, les parfums naissant, l'eau du ruisseau pure et éclatante rafraîchissant son visage plein de rêve.
Sa jeunesse lui donnait des ailes, elle aimait se retrouver dans l'intimité de ses pas, sa solitude lui donnait toute la liberté attrayante dont elle avait tant besoin.
Elle aurait aimé s'envoler comme les beaux papillons velourés, tapis dans le ciel et le mouvement de l'air.
Elle sautillait avec son filet avec une grande agilité, ses papillons étaient sa passion, elle aimait leur parler, les regarder et désirait plus tard voyager dans le monde entier afin d'en découvrir d'autres sortes, de cultures différentes.
Quand elle était triste, elle s'imaginait devenir papillon.

Erwana

Philo prit son filet à papillon, son panier et fila discrètement après ce long repas de famille de dimanche qui n'en finissait pas !
Inspirée par la chanson de Georges Brassens, Philo partit « à la chasse aux papillons », par une belle journée d'été ensoleillée !
Tout était calme et tranquille, il lui prit soudain l'envie d'inviter pour le goûter son amie Camille ! 
Elle posa le pique-nique sur la serviette préparée à cet effet et son filet à papillons n’eut aucune utilité ce jour là, et pour cause...
La petite Philo avait pris dans son panier, un paquet de bonbons à la violette et son filet n’eut aucune utilité car son paquet de bonbons sentait bon la fleur... et les papillons, attirés par l'odeur, n'eurent même pas peur et vinrent tous s'enfermer au fond du paquet !!
Philo, la chanceuse, le referma doucement et rentra lentement à la maison en toute discrétion ! 
Enchantée de ce goûter avec son amie et ravie de savoir, elle qui était passionnée par les insectes de son jardin et la science naturelle à l'école, que les papillons étaient attirés par les violettes, même les bonbons ! C'était désormais un piège à « cons » !
Dommage pour les papillons !... et  ce n'est pas Bénabar qui me contredira avec sa chanson : « C'est l'effet papillon »! 

Nathalie