Les Textes de L'atelier La Plume Libre du mois de Décembre 2013

 

Lundi 2 Décembre

Consigne 1 :

Vous écrirez 12 mots à partir de celui donné : Aube. Ensuite rédigez un texte en utilisant ceux que vous avez trouvés

Au petit jour, le soleil se lève. J'ouvre la fenêtre, la fraîcheur m'envahit, une épaisse rosée recouvre le jardin. La douceur matinale... et une brise légère vient me caresser le visage ! La luminosité légère et l'odeur du petit matin me surprennent agréablement.
Puis, la ville se réveille lentement, doucement. Le chant des oiseaux, le chant du coq au loin résonnent dans ma tête, encore « embrumée » de la nuit. Mais les premiers bruits des éboueurs me ramènent vite à la réalité ! Et la journée commence !!

Paulette

Je me lève tôt le matin, de bonne heure au chant du cocorico. Il y a la rosée du matin.
Il pleut ce matin, je suis très fatiguée et le soleil ne sort pas. Je ne vois rien dans la maison, c'est très tôt, il y a plein de nuages. Je n'entends rien, il y a juste le bruit du camion des poubelles.

Pura

 

À l'aube, lorsque se lève enfin la lumière
J'ose lentement entrouvrir les paupières
Je viens de finir de rêver
D'une ballade en forêt
J'étais alors dans mon jeune âge
Et je n'avais que mon cartable pour tout bagage
J'avançais, apeurée mais calme, dans la brume
Qui se mouvait telles la vague et son écume
Peu à peu le ciel s'habillait de bleu
La couleur qui rend les gens heureux
Les feuilles se vêtaient de ton orange
Annonçant le temps des vendanges
Je marchais à vive allure
Je frissonnais à la vue de toute cette verdure
Le sous-bois sentait l'humidité
Qui commençait à me pénétrer
Soudain, le soleil était là, une renaissance
Mon angoisse se dissipa, je retrouvais confiance

Gaëlle

 

Consigne 2 :

Vous écrirez 10 souvenirs à la manière de Georges Perec

Je me souviens d'un gentil petit chien, « Papillon », que l'on avait à la maison. Il était très câlin et ne savait pas aboyer !

Je me souviens de l'odeur du chocolat chaud qui fondait dans une casserole de lait bouillant !

Je me souviens de ma première rencontre avec mon futur mari !

Je me souviens de mon premier « rameau » sur lequel étaient suspendus pleins de petits chocolats, et de la grosse brioche qui était tout en haut.

Je me souviens de mon premier bain de mer qui pour moi a été un vrai cauchemar !

Je me souviens de ma première surprise-partie, mon mari m'avait tendu un « piège » !

Je me souviens de mon arrivée en Normandie, où je fis la connaissance de la neige et du verglas !

Je me souviens de mon professeur d'anglais qui rabâchait pendant tous les cours que je n'avais pas l'oreille « musicale » !

Je me souviens du Père Noël qui était toujours « pauvre » pour moi et pour mon petit neveu !

Je me souviens d'une grande amitié qui nous unissait avec une copine et qui fut brisée par bêtise à cause de gens médisants !

Paulette

Je me souviens quand j'étais petite fille, j'allais à l'école et j'avais un petit tablier.

Je me souviens, à l'école c'était la galère avec la couture, je brodais un napperon et je n'y arrivais pas.

Je me souviens de faire et refaire tellement de fois que ça faisait un trou. Je n'ai jamais aimé la couture.

Je me souviens aussi le dimanche, je ne voulais pas rester à la maison avec mes parents. Je sortais chercher mes copines pour aller se promener dans le village.

Je me souviens que mon papa voulait toujours jouer aux cartes avec moi parce qu'il gagnait. Il avait toujours de bonnes cartes.

Je me souviens que j'aimais manger de gros radis grands et roses.

Je me souviens de la fête de mon village, on s'habillait très très bien pour aller le matin à la messe.

Je me souviens aussi que mon père était très gentil avec tout le monde.

Je me souviens d'une bagarre qu'il y a eu un jour entre des copains et des copines à moi et nous sommes même allés au tribunal, étant déclarés comme témoins.

Pura

Je me souviens de mon prof de maths au collège qui avait un œil de verre. Nous lui avons, à la fin de l'année, offert une cravate. C'était le plus beau jour de sa vie.

Je me souviens de toutes les friandises que j'avalais : les tagadas, les boules de coco, les têtes de nègre, les coquillages à lécher.

Je me souviens des journées passées à la plage.

Je me souviens de mon grand-père, un grand homme qui me baladait entre ses jambes dans le grand couloir de la maison. Et un jour je suis devenue trop lourde pour lui.

Je me souviens des raviolis aux palourdes de ma grand-mère.

Je me souviens du martinet de mon arrière-grand-mère.

Je me souviens de mes fugues avec mes cousins. Nous passions par la fenêtre. Ma grand-mère pensait que nous faisions la sieste.

Je me souviens des grillades du dimanche en famille.

Je me souviens des crises d'asthme. Je passais des nuits entières à avoir peur de mourir étouffée.

Je me souviens des nuits d'orages où je donnais la main à mon grand-père. J'étais terrifiée.

Gaëlle

Lundi 9 Décembre

Consigne 1 :

Vous compléterez le texte suivant avec les mots donnés.

Veau – beurre noir – de nouilles – un fromage trop fait – allumette – sans pain – le buffet – de fil à couper le beurre – gratinée – baba – les pieds poulettes – galette – un moule – le bout de gras – de digérer – dressé – tarte – un croûton – à la flan – pistache – chocolat

Après une attente ( ) sous un soleil ( ), je finis par monter dans un autobus ( ) où grouillaient les clients comme des asticots dans ( ). parmi ces tas de nouilles, je remarquai une grande ( ) avec un cou long comme un jour ( ) et une ( ) sur la tête qu'entourait une sorte de ( ). Ce veau se mit à bouillir parce qu'une sorte de croquant qui en fut ( ) lui assaisonnait les pieds poulette. Mais il cessa rapidement de discuter ( ) pour se couler dans un moule devenu libre.
J'étais en train de ( ) dans l'autobus de retour lorsque, devant ( ) de la gare Saint-Lazare, je revis mon type ( ) avec ( ) qui lui donnait des conseils ( ), à propos de la façon dont il était ( ). L'autre en était ( ).

Après une attente de fil à couper le beurre sous un soleil pistache, je finis par monter dans un autobus de nouilles où grouillaient les clients comme des asticots dans le bout de gras. Parmi ces tas de nouilles, je remarquai une grande allumette avec un cou long comme un jour chocolat et une gratinée sur la tête, qu'entourait une sorte de veau. Ce veau se mit à bouillir parce qu'une sorte de croquant qui en fut baba, lui assaisonnait les pieds poulette. Mais il cessa rapidement de discuter sans pain pour se couler dans un moule devenu libre.
J'étais en train de digérer dans l'autobus de retour lorsque, devant un fromage trop fait de la gare Saint-Lazare, je revis mon type tarte avec un croûton qui lui donnait des conseils à la flan, à propos de la façon dont il était dressé. L'autre en était beurre noir.

Pascal

Après une attente les pieds poulettes sous un soleil de beurre noir , je finis par monter dans un autobus gratiné où grouillaient les clients comme des asticots dans un fromage trop fait. Parmi ces tas de nouilles, je remarquai une grande allumette avec un cou long comme un jour sans pain et une galette sur la tête qu'entourait une sorte de nouilles. Ce veau se mit à bouillir parce qu'une sorte de croquant, qui en fut le buffet, lui assaisonnait les pieds poulette. Mais il cessa rapidement de discuter du veau pour se couler dans un moule devenu libre.
J'étais en train de digérer la tarte dans l'autobus de retour lorsque, devant dressé le bout de gras de la gare Saint-Lazare, je revis mon type, un moule, avec un croûton qui lui donnait des conseils pistache chocolat, à propos de la façon dont il était à la flan. L'autre en était de fil à couper le beurre, il devint baba.

Marie

Après une attente dressé sous un soleil les pieds poulettes, je finis par monter dans un autobus, un moule, où grouillaient les clients comme des asticots dans un croûton. Parmi ces tas de nouilles, je remarquai une grande allumette avec un cou long comme un jour sans pain et une pistache sur la tête qu'entourait une sorte de tarte. Ce veau se mit à bouillir parce qu'une sorte de croquant, qui en fut le bout de gras, lui assaisonnait les pieds poulette. Mais il cessa rapidement de discuter à la flan pour se couler dans un moule devenu libre.
J'étais en train de gratiner dans l'autobus de retour lorsque, devant le buffet de la gare Saint-Lazare, je revis mon type de nouilles avec un fromage trop fait qui lui donnait des conseils de fil à couper le beurre, à propos de la façon dont il était veau. L'autre en était baba.

Christophe

Après une attente sans pain sous un soleil gratiné, je finis par monter dans autobus de nouilles où grouillaient les clients comme des asticots dans une galette. Parmi ces tas de nouilles, je remarquai une grande allumette avec un cou long comme un jour au beurre noir et une pistache sur la tête qu'entourait une sorte de fil à couper le beurre. Ce veau se mit à bouillir parce qu'une sorte de croquant, qui en fut baba, lui assaisonnait les pieds poulette. Mais il cessa rapidement de discuter chocolat pour se couler dans un moule devenu libre.
J'étais en train de digérer dans l'autobus de retour lorsque, devant un fromage trop fait de la gare Saint Lazare, je revis mon type dressé avec un veau qui lui donnait des conseils tartes, à propos de la façon dont il était le bout de gras. L'autre en était croûton.

Gaëlle

Consigne 2 :

Vous terminerez votre récit par : «  Je laissais le Pacifique derrière moi, là sur le quai juste en dessous d'un papier de bonbon. ».

J'ai passé ma jeunesse à Hawaï, le paradis terrestre. Mon père travaillait dans une entreprise de forage, donc nous avion emménagé le plus près possible de son boulot. Destination Hawaï. Le rêve : sable chaud, eau bleu turquoise. Je ne réalisais pas, j'étais trop jeune. Mais, des années plus tard, quand mon père a perdu son boulot, nous avons été obligé de repartir sur le vieux continent. Abattus, nous étions sur le quai d'embarquement.
J'embarquais et je laissais le Pacifique derrière moi, sur le quai, en dessous d'un papier de bonbon.

Christophe

Journée magnifique que ce dimanche-là. Capitaine au long cours, je décidai de partir à l'aventure sur mon bateau «Le Pacifique ».
Ciel bleu, mer limpide, je larguais les amarres et laissais glisser le navire sur une mer d'huile. Ma joie fut de courte durée. Au loin de gros nuages anthracites, se profilaient à l'horizon.
Le vent se leva soudain, des bourrasques frappaient violemment les voiles. De petits moutons blancs se pressaient sur le haut des vagues. Finalement, les nuages laissèrent éclater leur colère et versèrent de grosses gouttes qui s’écrasèrent sur ma coquille de noix. Mon navire filait, poussé par les rafales de vent. La mer était démontée. Je ne contrôlais plus mon bateau. De grosses lames venaient se briser sur l'embarcation. Elle allait sombrer dans les profondeurs océaniques.
Épuisé par une lutte acharnée contre Poséidon, j'étais prêt à me jeter à l'eau lorsque, soudain, j'entendis la voix de ma mère : « Alexandre ! Allons, il est l'heure de rentrer ». Je sortis de ma poche un bonbon et je laissais le Pacifique derrière moi, là sur le quai, juste en dessous d'un papier de bonbon.

Gaëlle

Chaque soir, j'avais l'habitude de raconter une histoire à mes enfants pour les endormir. Ce soir-là, j'avais décidé de les entretenir d'un de mes tours de magie favoris. Oui, je suis naturellement magicien entre autres.
Donc, un jour que j’étais naufragé sur une île en plein milieu du Pacifique, j'attentais vainement le passage d'un bateau salvateur qui ne venait pas. Je décidais de faire appel à mes talents de magicien. Je me concentrais, fermais les yeux puis, ayant prononcé quelques formules cabalistiques, je tournais sur mo- même en étendant les bras vers l'immense étendue liquide.
Et l'on vit cet océan bouillonner, rétrécir jusqu'à en devenir minuscule. Je voulais le faire disparaître, j'avais presque réussi. Content de moi, je pris un bonbon et me mis en route à pieds…

Pascal

Demain, je pars, c'est décidé. J'ai besoin de m'aérer ailleurs, voir du monde, oublier les mauvais moments du passé. Voir d'autres horizons l'espace de quelques jours.
Je prends mes réservations de bateau, direction les Baléares. Voir du monde, la chaleur sincère de tous ces gens qu'ici je n'ai pas, la légèreté de vivre tout ce qui est permis et pas montré du doigt.
Arrivée là-bas, direction l'hôtel, très peu de vêtements car on s'habille très peu, quelle aubaine.
Le soir, la danse, les rencontres, personne n'y échappe, surtout quand on arrive. Les restaurants avec les repas tropicaux, la musique, la convivialité, ça fait du bien les échanges. Visiter l'île, cette mer si transparente, couleur blanche, puis verte, plus loin bleue.
J'y rencontrais un jeune homme qui en pinçait pour moi mais ne voulait pas rentrer avec moi ensuite, il avait la nostalgie de son pays. Dommage, car moi aussi, quand je suis partie pour rentrer, de le laisser j'avais le moral dans les chevilles.
Je laissais le Pacifique derrière moi, là sur le quai, juste en-dessous d'un paquet de bonbons.

Marie

Lundi 16 Décembre

Consigne 1 :

Vous établirez la liste de différents Saints et vous expliquerez ce qu'il se passe ce jour-là.

 

Saint-Christophe : Il avertit d'une catastrophe
Saint-Vincent : Il boit du vin
Sainte-Christelle : Elle se transforme en tourterelle
Saint-Benoît : Il se noie
Saint-Auguste : Il se transforme en arbuste
Sainte-Laure : Elle brille comme le soleil
Sainte-Lætitia : Elle boit beaucoup de lait
Sainte-Gaëlle : Elle mange de la paella
Saint-Gaston : Il se bastonne, il y a le téléphone qui sonne

Christophe

À la Saint-Hubert, on mange du camembert
À la Sainte-Cécile, je recharge mes piles
À la Sainte-Danièle, il nous pousse des ailes
À la Sainte-Hélène, on file la laine
À la Saint-Christophe, c'est le marché aux étoffes
À la Sainte-Pura, qui boira verra
À la Sainte-Corinne, les filles deviennent coquines
À la Sainte-Christiane, on se balade à dos d'âne
À la Saint-Paul, c'est le jour des vacances, on décolle
À la Saint-Jules, on bat les mules

Gaëlle

A la Sainte-Isabelle je me fais belle
A la Sainte-Odile je me maquille
A la Sainte-Marie je vieillis
A la Saint-Bernard je perds les pédales
A la Saint-Pierre je fais la prière
A la Sainte-Catherine je fais la cuisine
A la Sainte-Thérèse je mange des fraises
A la Sainte-Luise je cueille des cerises
A la Sainte-Claire je vais prendre l'air

Pura

 

Consigne 2 :

Écrire un acrostiche

B
O
N
N
E
S

F
E
T
E
S

 

Bon Noël à Tous
On va passer de bonnes fêtes
Nous profiterons cette année
Nous ne savons pas comment sera l'année prochaine
Et cette année tout va bien
Sortons à la messe dans les églises

Faire l'arbre de Noël
Et
Tout le monde achète des cadeaux
Écoute les enfants ils attendent Noël avec impatience
Sortons la crèche avec les santons

Pura

Boisson à volonté
Oie à l'entrée
Nuit sans fin
Nouvel orchestre
Entrée gratuite
Soirée de folie

Faites-vous plaisir
Entrez dans la soirée de votre vie
Toute la nuit
Étalage de danseur
Surprise en fin de soirée

Christophe

Belle nuit que la nuit de Noël
Oranges piquées de clou de girofles et des odeurs de caramel
Nacre sur les boules scintillantes
Nappe rouge sur les tables impatientes
Ébahis par tant d'abondance
Se serait sacrilège que de ne pas être satisfait par tant d'extravagance

Fabuleuses fêtes qui battent leur plein
Éclairant la morosité d'une année chagrin
Tu ne m'oublieras pas cette année Père Noël
Et tu m'apporteras une belle journée couleur arc-en-ciel
S'il te plaît, illumine ma joie de milliers de chandelles

Gaëlle